Le Romantisme n'eut point d'autre fonction que de rappeler l'art français au souci du monde extérieur : sur l'Âme de Bossuet et de Racine, Hugo et Gautier jetèrent leur draperie splendide. Ce fut un art tout de mouvement et de couleur, de sentiment et d'action.
L'avenir est dans le présent, il est dans le passé. C'est nous qui le faisons; s'il est mauvais, ce sera de notre faute. Mais je n'en désespère pas. Je m'aperçois que je n'ai pas dit la centième partie de ce que je voulais dire. Je voulais, par exemple, essayer d'indiquer les conditions nouvelles que la démocratie et l'industrie feront à l'art de demain. Je me figure que ces conditions seront très supportables. Ce sera le sujet d'une prochaine lettre.
Veuillez agréer, etc.
Qu'il me soit permis, sans prétendre clore par une simple lettre une discussion à l'objet do laquelle je consacre tout un livre, de défendre contre les sévérités de M. Anatole France les tentatives et les tendances de la génération nouvelle, d'indiquer sommairement ce qu'il y a de très sincère et de très grave sous tant d'audaces, d'obscurités, voire d'excentricités, et comment la logique même de notre histoire littéraire devait amener l'évolution actuelle.
D'abord l'art, en toutes ses manifestations, est essentiellement « l'aspect en beauté » des idées religieuses d'une race et d'une époque vivantes.