Roman (un peu qutobiographique) mettant en scène une fillette de cinq ans prénommée Charlotte, qui découvre le monde à travers la fenêtre du salon de la maison familiale.
Au fil des saisons, on fera la connaissance de ses soeurs « parties apprendre l'anglais », de son papa qui « porte un chapeau de monsieur à cravate », de sa maman qui a été petite, puis grande et qui, « entre les deux, a été une garde-malade ». Puis, aux candides observations de Charlotte succédera le récit de ses premières amitiés, avant qu'elle ne confie la grande douleur de sa jeune vie.
Original et rafraîchissant.
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On peut être légers comme une plume quand on est heureux comme dans les bras d’un papa ou d’un oncle en visite. On peut aussi peser plus qu’une poche de patates juste en fermant les yeux et en criant «non!»
......... J'ai couru à toute vitesse, j'ai traversé la rue sans regarder, j'ai frappé et frappé sur la poignée de la porte pour qu'on m'ouvre . J'ai grimpé sur mon divan pour voir si quelqu'un viendrait raconter à ma mère que j'avais fouiné dans la fenêtre de la mauvaise sorte d'église . Que j'avais traversé la rue sans regarder . Personne est venu . Fiou ... ...
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Quand maman écrit une lettre à sa famille et qu’elle finit une phrase, elle met toujours un point. Des fois, quand je suis à côté d’elle ou sur ses genoux, je tiens un crayon moi aussi et c’est moi qui fais le point. Quand elle a fini toute sa lettre, elle me dit que le dernier point est un point qu’on appelle final. D’habitude, celui-là, je le fais plus gros.
Nous, les enfants, on comprend quand il se passe quelque chose. On comprend même si on sait pas du tout ce qui arrive.
Je les aide à trouver des sous pour rendre au petit négro sa Guadeloupe et sa savane et son petit coin de bananier.
Blanche la télésérie avec Pascale Bussières