AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Noëlle Michel (Traducteur)
EAN : 9782258202351
240 pages
Presses de la Cité (06/04/2023)
4.12/5   43 notes
Résumé :
Un roman graphique bourré d'humour, dans lequel Francine Oomen décrit sa traversée personnelle de la ménopause et la crise existentielle qui l'accompagne.

À 52 ans, Francine ne comprend pas ce qui lui arrive : cerveau en compote, bouffées de chaleur, sautes d'humeur, syndrome de la page blanche... Elle ne se reconnaît plus. Jusqu'à ce qu'elle identifie la source de ces bouleversements : la ménopause bien sûr !

Avec fraîcheur, sincérité... >Voir plus
Que lire après DérégléeVoir plus
Pico Bogue, tome 1 : La vie et moi par Roques

Pico Bogue

Dominique Roques

4.27★ (6310)

14 tomes

La Bête, tome 1 par Zidrou

La Bête

Zidrou

4.36★ (1196)

2 tomes

Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Il ne me reste qu'une chose à faire : me mettre en jachère.
-
Cette bande dessinée correspond à un journal réalisé sur le thème de la ménopause de l'autrice. La première édition date de 2017 dans les Pays-Bas, et de 2023 pour la version française. Il a été réalisé par Francine Oomen, autrice complète et, scénario & dessins, également autrice de nombreux ouvrages pour jeunes enfants et pour adolescents. Cet ouvrage compte deux-cent-quarante pages.

Elle se présente : Francine Oomen. Jusqu'à l'âge de cinquante-deux ans, elle était une mère, une fille, une amoureuse, une auteure à succès de livres pour enfants et une jongleuse émérite. Elle pouvait garder toutes ses quilles en l'air les doigts dans le nez… Mais un jour, une par une, elles se sont écrasées sur le sol. Il ne lui restait qu'une seule chose à faire : se mettre en jachère. Ce livre est le récit de cette aventure. À 52 ans, elle en avait ras-le-bol d'être elle. Cerveau en compote. Pas de doute, soit elle avait fait un AVC, soit elle était atteinte de démence précoce. Peut-être les deux. Ses neurones étaient à peu près dans le même état que ceux de sa mère, 87 ans, qui était en maison de retraite et tout à fait dingo. Quelques exemples. Un jour, Francine avait retrouvé son téléphone dans le congélo (il fonctionnait encore). Une autre fois, ses clés avaient atterri dans une chaussure (Logique non ? On rentre chez soi, on retire ses chaussures et on balance ses clés dedans). Sa carte de crédit ? Elle l'avait fait bloquée, paniquée, avant de s'apercevoir qu'elle était dans la machine à laver. Elle était foutue. Chez elle, au bout de trois pas, elle oubliait ce qu'elle voulait faire. Pas moyen de se souvenir du nom des gens et des mots les plus ordinaires.

En pleine tirade enflammée, il arrivait même à Francine d'oublier ce qu'elle voulait dire. Trou de mémoire ! Son sens d'orientation (enfin, le peu qu'elle en avait) s'était volatilisé. Flippant… Surtout que ça a faisait forcément penser à sa mère. Tout ça ne l'angoissait pas qu'un peu. Mais il y avait pire. Parfois, assise à sa table de travail, elle ne se souvenait plus de quoi parle son bouquin. Impossible de réfléchir. Son cerveau, son terrain de jeu favori, pédalait dans la choucroute. Avant, écrire un chapitre lui prenait une heure. À présent, une semaine ! Tout ça pour un piètre résultat. Ça empirait chaque jour ! Mais elle n'osait en parler à personne. En face de son éditrice qui lui propose de jeter un oeil au planning de l'année suivante, Francine fait le décompte : trois livres, magazine, promo, site web, merchandising, signature du contrat, oui, oui. Parfait, pas de problème. Parfait ? Pas de problème ? Pendant des mois, elle réussit tant bien que mal à donner le change. du moins, elle l'espérait. Elle fournit des excuses de plus en plus minces, tout en s'inquiétant régulièrement de ne pas savoir où elle a rangé son téléphone portable. Sans parler des doutes à n'en plus finir à propos des choses les plus insignifiantes. Faire les courses ? Et une fois au magasin impossible de retrouver son porte-monnaie. Ou le code de sa carte.

Le titre s'avère très explicite, et l'autrice commence par se présenter avec une note d'humour dépréciateur sur le premier rabat intérieur. Puis elle se met en scène en train de chercher un titre, quelque chose avec le mot ménopause. Elle se lance alors dans la description de son état à cinquante-deux ans : un cerveau en compote et la grosse inquiétude d'être atteinte de sénilité précoce, ce dont souffre sa mère à cette époque. le lecteur constate qu'il ne s'agit pas vraiment d'une bande dessinée, plutôt d'un texte illustré, ou de courtes phrases par groupe de deux ou trois avec un dessin en correspondance en vis-à-vis, à raison de trois par page en moyenne. L'autrice a choisi de conserver un facsimilé de pages de cahier avec des lignes horizontales en fond de chaque page, et ce tout du long de l'ouvrage, avec quelques exceptions. Sur ce fond qui fait penser à un cahier de notes avec un vague relent scolaire ou appliqué, elle se dessine dans un registre simplifié, avec un trait de contour assez fin, un peu irrégulier, et une mise en couleurs de type aquarelle, généralement des personnages comme collés sur la page, sans arrière-plan. Elle utilise une écriture de type manuscrite, sans être cursive, des phrases courtes, un style plutôt oral et vivant, que très écrit. Son avatar et les autres personnes représentés présentent des caractéristiques faisant parfois penser à des adultes avec des mimiques d'enfant : émotion se lisant sur le visage, posture ou mouvement pas tout à fait maîtrisé, réaction infantile, ce qui rend la lecture très agréable, amenant souvent un sourire sur le visage du lecteur, avec un effet irrépressible d'empathie.

Étrangement ce parfum d'enfance véhiculé par la forme narrative correspond parfaitement à la sensation de désemparement éprouvée par l'autrice confrontée aux symptômes et aux effets de la ménopause. Voilà que sa vie bien ordonnée, sa rigueur professionnelle, ses capacités mentales, sa physiologie sont remises en question, la plongeant dans l'incompréhension, la confusion et la détresse de ne plus rien contrôler, d'être à nouveau soumise à des impondérables arbitraires qui lui donnent la sensation d'être diminuée, d'être le jouet d'un corps déréglé dont elle ne peut que subir le comportement erratique. En fonction de la phase qu'elle traverse, qu'elle soit en train de subir, ou qu'elle soit en train de passer par l'un ou l'autre état du processus de changement en cherchant comment s'y adapter, l'artiste peut changer de registre visuel de manière très libre. Ainsi le lecteur peut découvrir des pages avec des dessins en noir & blanc, une petite illustration en bas de page, en dessous d'une liste de mot écrits en gros caractère pour insister sur leur intensité (un jeu sur la forme d'écriture), un collage d'une image sur la page de carnet, des mots tapés à la machine et comme découpé dans de petits rectangle pour être collés sur la page, juste trois silhouettes (mère Tapedur et ses deux factotums Marteau & Enclume) en ombre chinoise, une vingtaine de petites silhouettes disposées sur quatre lignes en train de faire des exercices de yoga (de type ashtanga), un dessin en surimpression sur une page de texte de type livre, une peinture en pleine page, des paysages peints en double page ne laissant pas apparaître les lignes du cahier, une photographie de l'autrice jeune enfant, une photographie de la main droite de l'autrice, un facsimilé de la carte de la Grande Prêtresse dans un jeu de tarot pour illustrer un texte de Rachel Pollack (1945-2023), des dessins de type botanique représentant une fleur à différents stades de développement, la photographie d'un seau rouge, des facsimilés de l'application Tinder sur téléphone, une photographie de la boîte de peinture à l'eau utilisée par l'artiste, des pages de recettes de confiture, un labyrinthe, un mots croisés, quelques visuels récurrents comme un cachalot ou une éruption volcanique, etc.

Le lecteur ne risque pas de s'embêter à la lecture, avec l'inventivité visuelle de l'artiste, et le ton gentiment auto-dépréciateur. Francine Oomen n'est ni dans le défaitisme, ni dans la colère, en fait son développement n'est pas construit sur le principe du changement en cinq étapes (déni, colère, marchandage, dépression, acceptation), il suit une autre structure. Elle expose son expérience de la ménopause, au travers de son cas personnel, sans rien généraliser. À l'occasion d'une étape ou d'un thème identifié, elle peut évoquer les connaissances médicales sur le sujet. Par exemple, un des premiers chapitres pose la question : Quand est-ce que ça commence ? Elle indique que pour son cas personnel, ça a commencé avant l'arrêt des menstruations, et que ces règles se sont manifestées à quelques reprises de manière erratique, avec une force imprévisible (par exemple, un soir au restau, où elle en avait jusqu'au milieu du dos). Elle évoque ces manifestations physiologiques de manière factuelle, les dessins simplifiés, avec leur touche humoristique, dédramatisant tout, et évitant toute impression désagréable ou vulgaire pour le lecteur. Dans le fil de la narration, elle évoque également une facette de sa vie psychique, plus particulièrement la forme et la personnalité que prend la petite voix intérieure qui la pousse à agir, personnifiée par une vieille dame, surnommée Mère Tapedur, et flanquée de deux factotums Marteau & Enclume.

Cette manière de raconter sa propre ménopause la rend très personnelle et indissociable du caractère de l'autrice, de son histoire personnelle, de sa construction, de son fonctionnement psychologique. Les changements générés par la ménopause s'apparentent parfois à des bouleversements, ayant des conséquences à court terme (la mémoire, les bouffées de chaleur qui la rendent incapable de faire quoi que ce soit sur l'instant), et à long terme. C'est ainsi qu'elle doit lutter contre une propension irrépressible à la procrastination, alors qu'elle était un véritable bourreau de travail, que sa compagne la quitte du fait de son changement de caractère. D'autres événements de la vie continuent de se produire pendant ce temps-là, comme le décès de sa mère, ou le départ des enfants qui prennent leur autonomie pleine et entière. L'humour de Francine fait des merveilles. Que ce soit une boutade en forme de devinette. Qu'y a-t-il de pire qu'une femme en pleine ménopause ? Bingo ! Deux femmes en pleine ménopause… (sans oublier son écho deux cents pages plus loin, avec une réponse alternative : Bingo ! Une femme ménopausée avec un ou plusieurs ados.). Ou que ce soit son analyse des catégories Tinder homme : Exhibant un poisson. Exhibant ses tatouages. Levant le pouce. Buvant l'apéro, souvent en levant le pouce. Prenant un selfie dans l'ascenseur ou dans la salle de bain. Posant devant un intérieur hideux. Faisant l'idiot devant une statue. Faisant l'idiot sans statue. Avec un chapeau dernier cri et une guitare. En voiture, ceinture attachée. Pas intéressé par les coups d'un soir. Replet, affalé sur un transat, le bidon rond comme un ballon (+ pouce levé, apéro, chapeau dernier cri). À bord d'une grosse cylindrée, d'un bateau, d'un avion qui ne lui appartient pas. Se décrivant comme : une belle prise, mieux que ton ex, 1,85m sans talonnettes. À chaque pot son couvercle.

Le récit relate également les actions entreprises par l'autrice pour s'adapter à ces changements physiologiques drastiques. Elle évoque ainsi le redoublement d'effort pour tenir le rythme professionnel sans rien lâcher, les solutions alternatives (le yoga, faire des confitures, le tarot, se mettre en jachère), évoquer la question avec des copines. En particulier l'une d'elles a opté pour l'hormonothérapie, ce qui conduit à Oomen à constater que la femme en pleine ménopause représente une véritable poule aux oeufs d'or pour l'industrie pharmaceutique. Sa ménopause occasionne ainsi une remise en question de ses habitudes de vie, de son mode de vie même, l'amenant à se poser des questions difficiles, à entreprendre une thérapie (la mère Tapedur étant invitée à se reposer pour laisser Cinette s'exprimer), à se poser des questions sur quels sont ses engrais verts pour elle, quelles sont les pensées qui la nourrissent. Et elle expose ses réponses, toujours avec une forme visuelle inventive. Toujours avec cet humour chaleureux et plein d'humilité, elle répond à la question : Comment se comporter avec une femme en pleine ménopause ? Elle évoque même rapidement, en une page, le climactère masculin et ses effets.

Un ouvrage sur la ménopause : pas très folichon a priori. En fait, la lectrice tout comme le lecteur se trouve séduit dès les premières pages par le ton enjoué, par les petites piques gentiment moqueuses que l'autrice s'adresse. Francine Oomen parle de sa ménopause, visiblement assez intense, à la fois sur le plan des bouleversements personnels occasionnés dans sa chair et dans sa vie, en prenant du recul sur chaque facette évoquée. Elle raconte cette phase de sa vie intime avec une verve visuelle d'une variété et d'une gentillesse peu communes. Un ouvrage revigorant animé par un entrain chaleureux.
Commenter  J’apprécie          230
Club N°53 : BD sélectionnée
------------------------------------

La ménopause : Sujet peu traité et ou mal traité, l'auteure nous conte son parcours et ses interrogations.

C'est très bien écrit, touchant, drôle et sincère, un vrai coup de coeur !!

Barbara
------------------------------------

Francine Oomen (autrice en littérature jeunesse) nous livre avec humour et autodérision sa traversée de la ménopause avec son tourbillon d'émotions qui l'accompagne et, comment elle (re)trouvera sa voie intérieure grâce à son travail d'introspection.

Tout au long de ce récit, Madame Tapedur et ses deux filles, Marteau et Enclûme (petites voix dans la tête de la narratrice) nous font sentir la puissance de cet épisode dans la vie d'une femme.

Un thème peu abordé en littérature, ce roman graphique, bien documenté est une belle réussite tant au niveau de la narration très dynamique que les différents genres graphiques (dessins, photos, aquarelles, planches…).

Grâce à ces prouesses, l'autrice nous permet de rentrer dans le vif du sujet.

Cette BD devrait être remboursée par la sécu.

Pas un coup de coeur mais un bravo.

Liza
------------------------------------

BD originale sur un sujet peu traité surtout en BD ... la ménopause ... et la crise existentielle qui l'accompagne.

Drôle, utile, agréable.

A lire !

Sophie D.
------------------------------------

On est plus sur un format de journal intime illustré qu'une vraie bande-dessinée.

Le sujet ne m'était pas forcement attirant mais le traitement est assez captivant.

Journal de bord de sa ménopause, par Francine Oomen, traité avec beaucoup d'humour et un format graphique qui part un peu dans tous les sens et lui donne une vraie identité.

Ça m'a un peu fait penser à Alison Betchel.

Original et intéressant.

Greg
------------------------------------

Vraiment utile !

Participe à la visibilité de la femme de 50 ans !

Morgane N.
------------------------------------

Lien : https://mediatheque.lannion...
Commenter  J’apprécie          400
Journal dessiné de l'autrice qui raconte ici une période particulière de sa vie : la ménopause. Sujet qui concerne tout le monde (enfin, au moins les femmes, mais il me semble que tout le monde peut s'y intéresser…) et qui est assez peu abordé dans la littérature me semble-t-il. J'ai beaucoup aimé cette recherche personnelle dont nous fait part Francine Oomen qui voit sa vie soudainement toute déréglée. Grosse crise liée à la ménopause, certes, mais aussi à des failles plus profondes, ancrées depuis l'enfance et qu'elle va enfin affronter à l'occasion de ce bouleversement. J'ai bien aimé le traitement graphique du sujet, le ton qui permet d'aborder des sujets profonds avec une bonne dose d'humour et d'autodérision. J'ai trouvé les personnifications des voix dans sa tête particulièrement bien trouvées. La Mère Tapedur, en particulier, qui devrait parler à pas mal d'entre nous… A lire, qu'on soit en pleine ménopause ou pas du tout !
Commenter  J’apprécie          70
Ayant pile 51 ans, ce roman graphique plein d'humour ne pouvait que m'intéresser.😊

Je ne connaissais pas Francine Oomen, qui doit être une autrice pour enfants, et je l'ai découverte via ce roman de la taille d'un cahier bien épais, à travers son histoire et ses dessins plein de couleurs.

La ménopause c'est souvent l'âge des bilans, et qu'on ait envie ou pas de la traverser, le corps se rappelle bien souvent à nous !
Francine nous raconte comment elle a mis du temps à comprendre que c'était la ménopause qui la mettait également en vrac dans sa tête. Soulagement et besoin de comprendre.

J'ai beaucoup aimé le ton de ce roman et les dessins, elle nous apprend plein de choses sur le corps et sur les hormones, j'ai été touchée par toute la partie avec sa maman qui est en train de mourir dans un EHPAD, et j'ai beaucoup rigolé avec la mère Tapedur !

La mère Tapedur, je crois que toutes les femmes la connaissent, on pourrait aussi l'appeler le mental, et elle lui a donné du fil à retordre pendant pas mal de temps.

Francine en profitera pour entamer une thérapie et se défaire de beaucoup d'émotions accumulées quand elle était petite.

C'est un roman drôle et tendre, on a envie de la prendre dans nos bras pour la rassurer : ça passera, car tout passe.😉

J'ai bien aimé la forme de ce livre, qui se présente comme un cahier à lignes, avec aussi de très belles illustrations sans texte, avec quelques recettes de cuisine et même un ou deux jeux à la fin !

A lire quand ça chauffe, pour aller mieux ! 😄🌋
Commenter  J’apprécie          40
Un livre entre le cahier d'art et le bullet journal !

J'ai été fascinée par la mise en page après avoir fait défiler quelques pages, avant d'entamer ma lecture. Voilà quelque chose qui change et qui interpelle.

Le thème offre un vent de fraîcheur sur un sujet brûlant : la ménopause.
C'est abordé de façon amusante et souvent très imagée. C'est clairement une lecture instructive tout en étant divertissante.

Le sentiment que me laisse cette lecture c'est le triste constat que nous les femmes ne sommes pas éduquées, ni informées, sur la ménopause..alors que par contre on sait, en long large et travers, tout sur la maternité par exemple. Pourtant toutes les femmes n'enfantent pas, alors qu'on va toutes passer par la case ménopause.
Et c'est quelque chose sur quoi je n'avais jamais réfléchi avant cette lecture, et je trouve ça vraiment nul ( de là à y voir que les femmes et leurs hormones ne sont entendues que lorsqu'il s'agit de faire des mioches il n'y a qu'un pas).

L'auteure parle aussi - en parallèle - beaucoup des émotions, des blessures du passé, de la colère... et de comment se délester de tout ça, ou en tout cas de nous rappeler qu'on peut facilement composer avec si on s'en laisse l'opportunité.

Du coup je recommande à tout le monde la lecture de cet ouvrage !

Commenter  J’apprécie          51

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Mes fantasmes d’évasion – 1, Voyager longtemps, seule. 2, la colline verte, une maison à flanc de colline, dans un pays chaud, en bord de mer, pour une vie en autarcie. 3, le magasin de biscuits, ouvrir un magasin de biscuits à Amsterdam, avec un atelier attenant où l’on pourrait créer dans la bonne humeur. Et toute la journée, boire du café, manger des gâteaux secs et faire des jolies choses. 4, New York, déménager à New York. Devenir amie avec Maira Kalman, reprendre mes études (beaux-arts) ou donner des cours. Rencontrer des personnes qui m’inspirent. Dessiner. 5, Saint-Jacques de Compostelle, un long périple. (à mon arrivée, fatiguée, soulagée et satisfaite, j’ai perdu 10kg, je suis zen, en pleine forme et resplendissante). 6, partir faire du yoga à Bali, où je rencontre une personne hyper séduisante, éveillée mais pas illuminée, qui m’apprend plein de choses passionnantes : les médecines alternatives, la posture du chien tête en bas, comment grimper aux cocotiers. Sans oublier le sexe tantrique, bien sûr.
Commenter  J’apprécie          120
Éventuels symptômes physiques de la ménopause. Baisse de résistance. Maux de Têtes. Vertiges. Insomnies. Cheveux fins et ternes. Perte de cheveux. Rides. Prise de poids. Bourdonnements dans les oreilles. Taches de vieillesse. Bouffées de chaleur. Poils au menton. Seins : douloureux, durs, s’alourdissent, s’affaissent. Digestion capricieuse. Ventre gonflé et ballonné. Troubles de la vue. Sueurs nocturnes. Baisse de la libido. Douleurs musculaires. Palpitations. Changement d’odeur corporelle. Tendinites. Descente de la vessie. Ongles mous et cassants. Flatulences. Incontinence. Foufoune sèche, rapports douloureux. Utérus : règles irrégulières, saignements abondants, pertes de sang entre les règles, crampes, descente d’organes (prolapsus). Irritations, excoriations. Douleurs articulaires. Peau : flétrie, démangeaisons, décharges d’électricité statique. Risque accru de se blesser (et cicatrisation plus lente). Ostéoporose. - Éventuels symptômes psychologiques de la ménopause. Nervosité. Baisse d’énergie. Émotivité. Instabilité. Tension, agitation, anxiété, accès de panique. Hésitation. Perte de confiance. Trous de mémoire. Fatigue, étourderie. Humeur maussade, déprime. Irritabilité. Pas envie de s’occuper des autres. Difficultés à assimiler des informations. Problèmes de concentration. Désorientation. Sautes d’humeur. Baisse de la résistance mentale. Sentiment d’être épuisée.
Commenter  J’apprécie          74
Je n’avais pas fait le rapprochement avec la ménopause. J’avais imputé ça au surmenage. Bon, ben voilà : j’étais fixée. Sauf que je ne me sentais pas du tout vieille. C’était comme des adieux forcés. Comme si les mains invisibles du temps me poussaient de l’autre côté d’une frontière, là où je n’avais aucune envie d’aller. Une nana avertie en vaut deux. J’ignorais ce qui allait me tomber dessus. Ma mère n’avait jamais abordé le sujet, pas plus que mon entourage d’ailleurs. Alors j’ai commencé à m’informer… Quooooi ? Tout ça ? Bouquins sur la ménopause…. Surtout des gros pavés techniques et indigestes, l’horreur ! Sur Internet, je ne trouvais que des sites d’entreprises pharmaceutiques vantant pommades et comprimés.
Commenter  J’apprécie          60
Catégories Tinder homme. Exhibant un poisson. Exhibant ses tatouages. Levant le pouce. Buvant l’apéro, souvent en levant le pouce. Prenant un selfie dans l’ascenseur ou dans la salle de bain. Posant devant un intérieur hideux. Faisant l’idiot devant une statue. Faisant l’idiot sans statue. Avec un chapeau dernier cri et une guitare. En voiture, ceinture attachée. Pas intéressé par les coups d’un soir. Replet, affalé sur un transat, le bidon rond comme un ballon (+ pouce levé, apéro, chapeau dernier cri). À bord d’une grosse cylindrée, d’un bateau, d’un avion qui ne lui appartient pas. Se décrivant comme : une belle prise, mieux que ton ex, 1,85m sans talonnettes. À chaque pot son couvercle.
Commenter  J’apprécie          60
Pourquoi prend-on du poids pendant la ménopause ? La baisse des taux d’œstrogènes et de progestérone entraîne un ralentissement du métabolisme et stimule la sensation de faim. Voilà pourquoi les kilos s’accumulent plus vite. La testostérone favorise le développement et le maintien de la masse musculaire. Sa diminution entraîne une perte des muscles (adieu tablettes de chocolat !) qui sont remplacés par de la graisse. Et pour couronner le tout, la graisse brûle beaucoup moins de calories que les muscles. Quand vous bougez moins, vos besoins énergétiques diminuent. Et si vous avez tendance à vous réfugier dans la nourriture, à la ménopause, vous allez trinquer ! Car les raisons de grignoter ne manquent pas. Les menstruations consomment en outre un paquet de calories. Quand elles s’arrêtent, on dépense moins d’énergie. À la ménopause, le taux d’œstrogène joue au yo-yo. Le corps réagit en accumulant de la graisse au niveau de la ceinture abdominale. En effet, les cellules de cette région produisent des molécules similaires aux œstrogènes. Le corps cherche ainsi à atteindre un nouvel équilibre hormonal.
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : MénopauseVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (87) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5215 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}