Si on prend la peine d'observer les fleurs sauvages des prairies, talus et friches, elles peuvent nous en apprendre beaucoup sur l'état de la terre. Ces sauvageonnes trop souvent méprisées savent recréer des sols favorables aux cultures et fournissent le gîte et le couvert à de nombreux auxiliaires.
« le lien insecte-plante est si fort que la plupart des insectes devenus spécialisés ne vivraient pas si les fleurs sauvages disparaissaient, les obtentions horticoles ne sachant pas les remplacer. »
Voici donc de bonnes raisons pour accueillir les fleurs sauvages dans nos jardins et les faire prospérer. Il faut favoriser la biodiversité et ce guide offre une palette de fleurs à découvrir et à semer. Les fiches, illustrées de photos, sont pragmatiques avec de nombreux conseils de culture.
Ainsi apprend-on que la salicaire est une plante de phyto -épuration car elle est capable d'éliminer nitrates, phosphore ou métaux lourds. On encore que le coquelicot en fleur fournit un pollen abondant aux abeilles et aux bourdons.
Pratique pour l'amoureux de nature qui veut jardiner autrement et respecter la biodiversité, voire la favoriser en introduisant ces fleurs qui accueilleront à leur tour les insectes pollinisateurs, les oiseaux et toute cette faune dite « auxiliaire », indispensable à la bonne santé du jardin.
Ce guide est une mine d'informations et de conseils que je vais très vite mettre en pratique
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Ces plantes tellement familières qu'on les considère avec peu d'attention ont fait écho à celles de "L'herbier de Malicorne" d'Hubert Reeves parcouru quelques temps auparavant. Sauf qu'ici il est question de les semer. Un pas de plus vers une considération plus approfondie. La tonalité anthropomorphique du début ne m'a pas emballée - "elles s'installent spontanément pour soigner et guérir"; "sur les terres détériorées, (...) elle tente d'apporter une première réponse". Laissons l'intention et la volonté à l'usage de notre règne animal et tentons une compréhension réelle du règne végétal sans porte-à-faux... La suite m'a par contre beaucoup inspirée, m'a donnée la vision d'un potager qui serait en même temps un herbier sauvage. Des envies de messicoles à la floraison printanière, de vipérine qui décompacte le sol et de folle avoine pour le paillage font irrésistiblement frétiller mes vibrisses et me donnent de nouvelles idées.
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Très bon ouvrage pour apprendre à connaître, reconnaître et apprécier les plantes sauvages dans son jardin.
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La valériane officinale (Valeriana officinalis)
Les chats en raffolent; elle semble agir sur eux comme un puissant excitant, entraînant une sorte d'euphorie alcoolique!
Salicaire: Elle fait partie de ces plantes utilisées en phyto-épuration pour absorber ces nutriments et éliminer ainsi nitrates, phosphores et métaux lourds.
La digitale pourpre est une gracieuse habitante de nos prairies sauvages, en plaine et en montagne, des talus ensoleillés, des lisières de forêts, et des clairières à mi-ombre et même à l'ombre. .