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EAN : 9782848761886
442 pages
Philippe Rey (18/08/2011)
3.42/5   31 notes
Résumé :

En 1915, à 22 ans, Raymond Bonnefous part à la guerre. Avec légèreté, il semble partager le sentiment de nombreux camarades : le conflit ne constitue « qu’un empêchement, un regrettable incident, un caillou qui se glisse à l’intérieur de votre chaussure et dont on se débarrasse facilement ». Etudiant en médecine, il va pourtant vivre près de quatre ans à proximi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Dans le récit d'un poilu ou plutôt d'un étudiant en médecine affecté aux postes de secours, Nathalie Bauer a choisi de porter un regard oblique sur la réalité de la sale guerre. S'inspirant des carnets de son grand-père, elle éclaire le réel d'une douceur inhabituelle puisque le roman porte notre attention sur ce qui permet à quatre jeunes gens insouciants de supporter l'horreur du quotidien : une amitié belle et sincère.
Sous la plume gracieuse de l'auteure, cette fraternité est réconfortante, permettant d'évacuer le bruit assourdissant des marmitages et des cris de douleur des blessés, de maîtriser la peur incessante qui vrille l'estomac et de s'incliner face au destin. A force de côtoyer la mort, Morin et surtout Declerc et Bonnefous ont choisi de vivre pleinement la vie et de partager tous les plaisirs qu'ils peuvent s'offrir pendant les permissions et périodes de repos… conscients que cette guerre des tranchées qui s'enlise enterre le monde ancien et ses promesses d'avenir.

Si la romancière a choisi de ne pas exposer la guerre et ses combats de manière frontale, c'est pour mieux les laisser résonner au fil des pages et pénétrer la conscience du lecteur. Car cette camaraderie, si elle galvanise les hommes à la veille des combats, elle s'use face à l'incompétence des officiers, l'épuisement, l'enlisement, le deuil, le froid, le désespoir que les âmes les plus fragiles dissimulent dans l'alcool ou dans un goût immodéré pour la vie.
Avec un oeil neuf et ému, Nathalie Bauer a décidé de donner la parole à son grand-père et ainsi de lui rendre hommage en dessinant le portrait d'un homme loyal, bienveillant, humaniste qui a toujours refusé d'abdiquer lors d'une guerre qui a brisé non seulement des corps mais aussi rongé le coeur et l'esprit de beaucoup d'hommes.
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La boue. La pluie. La terre sale. Visages, mains, habits crasseux. Tranchées, gouffres, tuyaux de glaise interminables, effroyables. C'est dans ce cadre que naissent des choses improbables. Des choses fortes, inattendues. Dans l'enfer de la guerre, plus de paraître, plus de théâtre. On est seul face à nous même, face à l'ennemi, nus comme des vers. Alors, c'est là que tout ressort, l'essence, l'authentique, le fort, l'intense. Tout est décuplé, tout est plus affreux, tout est plus beau. La fraternité, l'entraide, et les mots. Ces mots que l'on écrit dans une aspérité réconfortante, ces mots que l'on écrit le soir au camp, ces mots qui sortent tout droit des entrailles, dans un élan qu'on ne peut stopper. Des mots souvent magnifiques, sincères, touchants. Tous ces souvenirs, ces seules ruines d'un enfer passé, traces d'un passé horrible, difficile. Témoignages, écrits, images. Nathalie Bauer, pour son nouveau roman, a rassemblé tous ces documents de son grand-père. C'est à son tour de transmettre. Transmettre un vécu esquissé par des souvenirs. Troublants ou magiques, ce sont les mots qui content. Des mots à la hauteur du souvenir; un roman touchant.

Début du voyage, un train. Fin du voyage, un train. Un aller simple pour la Guerre. D'instinct, on sait qu'on en ressortira changé, qu'il en ressortira changé. Raymond Bonnefous, étudiant en médecine qui part sur le front, qui s'embarque dans ce train à la destination floue. Drôle de roman, on connaît la fin de l'histoire, enfin de l'Histoire, mais pas celle de notre personnage. Il part, on sait où il va arriver, ce qui l'attend. On aurait envie de courir le long de ce quai, de crier au chef de gare d'arrêter le train et de le laisser sortir. Tirer les freins d'urgence. Spectacteur impuissant, on va assister à l'aventure de l'étudiant, on va assister à la guerre. Oui, la Grande Guerre telle qu'on la connaît, les conditions de vie insoutenables, les brisures morales et physiques, l'effondrement, les cadavres et blessés qui se succèdent aux Postes de Secours, où travaille d'arrache-pied Raymond Bonnefous. L'arrière-plan est planté et ne présage rien de bon. Et pourtant, c'est dans cette atmosphère apocalyptique que l'homme se dévoile et se découvre, découvre l'autre. Oui, car le soldat n'est pas seul. Non, loin d'être seul, ils sont des milliers dans la même galère. C'est là qu'a lieu une rencontre, des rencontres. D'abord au Poste de Secours, puis sur le front, et à l'arrière. Declerq, Morin, l'abbé Lemoine, d'autres noms qui viennent puis qui repartent et dont on ne peut, cependant, oublier les visages. Non, je ne suis pas seul dans ce combat, nous sommes tous sur le front, égaux, hommes, frères. C'est dans la galère qu'on reconnaît les amis, c'est dans la galère qu'on reconnaît l'humanité. Raymond Bonnefous panse, coud, soigne. Il voit tous ces hommes qui tombent et le vit avec eux. Alors, il y a les lettres, sorte de bouée de sauvetage dans cette mer de sang et de balles, que l'on écrit aux proches, aux familles pour leur annoncer que leur fils est mort sur le front. Seul point de contact avec le Monde de la ville, l'intime, et dont on attend la réponse chaque jour. Puis il y a les permissions. Ce retour à la vie normale, ce retour à la vie étrange, car on sait que rien n'est fini, que ce n'est qu'éphémère. Dur de profiter et de vivre réellement dans ces conditions. Et pourtant, et pourtant, encore un paradoxe de plus, c'est au cours d'une permission qu'il va faire la rencontre de Zouzou. Cette fille qui habite dans la maison du médecin qui le loge. Une amitié forte va naitre. Une amitié peu commune, qui se transforme en un amour indicible. Son visage, ineffaçable. Sa voix, inoubliable. Sa démarche, irremplaçable. Voilà de quoi tenir pour quelques mois de plus, pour survivre dans l'horreur et ne pas sombrer.

C'est délicat d'écrire un roman sur l'Histoire, la nôtre, celle écrite dans les manuels de collège et de lycée. Faut-il tout réécrire ? Transformer le malaise, renforcer le beau, ou rester objectif. Car l'Histoire est là et la nouvelle histoire peut vite disparaître, engloutie par les rouages monstrueux et violents de la guerre. Mais voilà, il y a des écrivains dont les mots, dont la langue surplombe tout, personnage, histoire, Histoire. Nathalie Bauer fait partie de ces gens-là. Une langue forte, naturelle, essentielle. Chaque mot se matérialise, sans aucun effort. Chaque mot provoque quelque chose. Et toutes ces photos qui parcourent le texte, comme pour nous rappeler que ce n'est pas qu'un roman, mais la réalité aussi. Je pense qu'elle a voulu rendre hommage à son grand-père et derrière lui, à tous ces hommes qui ont combattu, je suis persuadé qu'on n'aurait pas pu le faire d'une plus belle manière. Un très beau récit, qui n'a pu me laisser indifférent. Et c'est ça, ce que j'aime comme littérature : ces mots qui nous heurtent. Voilà un roman que je ferais lire à tous les lycéens qui planchent des années entières sur cette période, voilà un roman que j'aurais adoré lire à cette époque, où les pages glacées et froides des manuels me laissaient de marbre. La littérature permet de comprendre autrement l'Histoire, de les comprendre, et de nous comprendre : nous, les hommes, et notre passé. Merci, Nathalie Bauer; merci.
Lien : http://bookkingdom.wordpress..
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Reçu dans le cadre de l'opération MASSE CRITIQUE de BABELIO

à la lecture du quatrième de couverture, je m'attendais à un roman sur des hommes condamnés à survivre à la Grande Guerre et à ses horreurs. Comme j'avais pu lire autrefois "A l'ouest rien de Nouveau" (vu du coté Allemand) . D'autant qu'on annonce qu'il s'agit de personnages réels (tirés des carnets du grand père de l'auteure) dont cette période de vie a été etayée par des recherches historiques et romancée.

Un excellent à-priori donc.

Et pourtant ce livre m'a déçu sur plusieurs points.

La guerre tout d'abord: elle est là mais en arrière plan et très très en arrière. Je cherche encore "l'effarant cortège de blessés et de mutilés" "la souffrance qui afflue vers eux" dans "l'enfer des tranchés". Alors c'est vrai que le personnage principal (le narateur) n'est pas fantassin mais médecin plutôt à l'arrière... mais les quelques éléments propres à cette guerre restent toujours évoqués de quelques mots ou quelques phrases assez neutres (si on ne se renseigne pas sur ce qu'était un "marmitage" ce simple qualificatif semble bien anodin alors que sous ce pilonnement intensif la vie devait être assez difficile). le passage de son régiment à Verdun est à peine évoqué, il nous dit très simplement que les brancardiers ont été bléssés en ramenant les soldats du front...etc.

Les dialogues ensuite: mélés au récit sans aucune séparation (paragraphe, tiret ou guillemet) si bien qu'on ne sait pas tout de suite qu'on est passé du récit de Bonnefous à un dialogue qu'il rapporte puis inversement que le dialogue est terminé et que l'on repart dans le récit.

A quoi sert de situer l'histoire sur cette époque précise?: le seul intéret est qu'il permet à Bonnefous (fils de médecin de province) de rencontrer des jeunes hommes de milieu éloigné du sien (Declercq notamment issu de famille riche parisienne) et le doute du lecteur sur leur survie.

Leur relation à la "Jules et Jim" avec Zouzou est originale et les personnages rencontrés sont parfois eux aussi interessants (la famille de Declercq par exemple, ou leur Medecin chef), mais j'aurais aimé soit plus de fiction (plus de liberté de l'auteure par rapport au réel de la vie qu'elle décrit) soit moins de romanesque et une description plus précise de la vie au front de son grand père.

Une impression d'entre-deux, ni un roman sur le thème des hommes à la Guerre, ni tout à fait un récit réel...

J'y ai vu un récit centré sur cette histoire d'amour et d'amitié qui aurait pu être situé avant la guerre ou après

Lien : http://leslivresdemavie.over..
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14/18. La Grande guerre. La der des der. Beaucoup de livres ont évoqué les tranchées, les mutineries de 17, les gaz asphyxiants, les rats et la boue. Une boucherie. Une génération décimée. Que peut-on bien écrire de neuf sur le sujet ? Livres d'histoire et fictions ont raconté l'horreur et la mort. Petite-fille d'un médecin qui a vécu près de 4 ans au contact du front, Nathalie Bauer s'est inspirée des carnets et agendas de son grand-père pour raconter cette guerre autrement, comme un témoignage et un hommage à ces jeunes gens morts, blessés ou traumatisés pour la France. Des garçons d'avenir est un livre qui surprend. le style est simple, colle au quotidien de ces hommes qui soignent, réconfortent et enterrent les poilus, comme la glaise aux chaussures. Pas d'envolées lyriques, jamais d'apitoiement, de l'insouciance d'abord et puis le découragement et la désolation. Un mot revient sans cesse : "marmitage", ce bombardement dense et continu, des obus qui tombent comme une pluie drue. Mais le roman s'éloigne souvent du théâtre de la guerre. Dans ces cabarets où l'on flirte et s'enivre, chez l'habitant qui offre gîte et couvert, en permission auprès de la famille aveyronnaise. Des garçons d'avenir est avant tout une grande histoire d'amitié, entre Bonnefous et Declercq, le paysan et le dandy, et de leur relation fusionnelle avec Zouzou, jeune femme fraîche comme la liberté. Un trio à la Jules et Jim, plus pur qu'ambigu. Ce livre a tout de la fresque intime, pudique et douce, malgré le contexte. Et cependant, est-ce l'écriture, en définitive trop sage ?, on peut ne pas s'y sentir à l'aise. Spectateur lointain qui, faute d'y être entré d'emblée, trouve ses langueurs parfois trop monotones et n'est pas touché au coeur comme il aurait souhaité l'être. En grande partie, c'est hélas un rendez-vous manqué. Dommage.
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La Grande Guerre, vue sous un autre angle. Je ne dirais pas à l'abri, car on sait combien il y a eu de personnels de santé qui sont également tombé lors de cette boucherie. Cependant, un peu plus à l'arrière des scènes de combats. Juste assez pour tenter de porter secours aux blessés, et tenter de ne pas les laisser se faire ramasser, parmi les morts encore reconnaissables.
Leurs rôles aussi, tenter de s'organiser comme on peut, avec les moyens disponibles, pour installer les blessés, et ceux qui s'occuperont d'eux : brancardiers, infirmiers, médecins et hommes de corvées occupés aux basses besognes, indispensables par leur débrouillardise à la bonne marche des services sanitaires, car en haut lieu, on ne pensait pas à tout !
Car il y avait les dégâts des armes, des bombes, puis des gaz, mais aussi les rats, et plus sournois, les poux, la vermine. Et plus petits encore, les virus, qui prolifèrent dans les tranchées. Parfois aussi, ceux dont les nerfs craquaient après trop de proximité avec les explosions des obus, parfois jusqu'aux crises de folies, obligé de garder les trop rares doses de morphine pour les cas les plus graves, afin de calmer des crises, le temps d'un transport à l'arrière, jusqu'à l'hôpital.
Comment la vue de toutes ces horreurs, auxquelles ils ne peuvent pas échapper, ébranlent ces jeunes hommes, qui ont besoin de temps en temps de tenter d'oublier, de se vider un peu le cerveau, de tenter d'effacer des images qui les obsèdent, par des soirées où l'alcool même ne parvient pas à dissoudre les ravages de cette guerre qui n'en finit pas !
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critiques presse (1)
Telerama
07 septembre 2011
Traductrice de son état, Nathalie Bauer sait comment se fondre dans la pensée de celui qui écrit. Avec ce troisième roman, elle se révèle une grande romancière, préservant la pudeur d'un jeune homme qui cherche à le rester, au milieu du monstrueux carnage.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Comme frappé de suffocation, je me dis que telle serait ma vie maintenant, non plus l’existence paisible et souvent superficielle des étudiants universitaires, mais un effort quotidien pour résister à la peur, la masquer du mieux possible alors que tout en moi, muscles, entrailles, pensées, se tordrait, renâclerait, se révulserait, je compris que seule l’horreur m’attendait dans les semaines, les mois peut être les années à venir
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...elle griffait sans même sans rendre compte, sans établir de distinction entre les lâches qui abandonnaient leurs animaux, ceux qui les maltraitaient et les autres. J'avais remarqué la veille, au dîner, que la domestique ne lui présentait pas le plat de viande, et je lui demandai si elle avait pour habitude de ne pas en manger. Bien sûr, jeta-telle, comment pourrait-elle regarder dans les yeux veaux, vaches, moutons, poules et autres cochons, l'estomac plein de leurs semblables ?
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...je finis par lui raconter les plaies béantes, abyssales, privant les visages de nez, de bouche, de mâchoires, et nous obligeant à injecter aux blessés de l'eau et du café par une sonde placée dans l'oesophage, les yeux effarés, les mains resserrées sur mes poignets avec la force de la peur, les corps souillés de sang, de terre et de merde, les corps projetés en l'air, coupés en deux, déchiquetés, les corps en putréfaction mêlés à la boue du parapet, les corps sur lesquels les soldats marchaient, les enfonçant davantage dans la terre, les corps grouillant d'asticots et de mouches...
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Nous parlions aussi du patron qui, depuis notre arrivée à Stainville, affichait une étrange attitude : il enfilait parfois un burnous rouge que lui avait offert un confrère servant chez les spahis et nous demandait s'il ne lui donnait pas belle allure. En vérité, c'était surtout moi qu'il interrogeait : pour une mystérieuse raison, il m'avait brusquement pris en affection [...] ; il me confia que le burnous des spahis, il en était certain, le protégeait contre les mauvaises influences et le danger, une idée originale, pensai-je, l'armée français ayant justement abandonné la couleur garance parce qu'elle attirait l'attention de l'ennemi. Et puis, expliquait-il, il avait le bleu en horreur, c'était une couleur fausse, à ses dires, une couleur hypocrite. - Vous ne croyez pas, Bonnefous ? Je répondais qu'avec la boue et la saleté nos vêtement n'avaient plus de bleu que le souvenir. C'était la terre qu'ils rappelaient maintenant, pas le ciel. Vous voyez bien que le bleu est faux ! commentait-il. Il se travestit !
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Si je devais regretter un jour quelque chose de la guerre, ce seraient cette proximité de vues, la camaraderie, la sensation de découvrir le monde et d'appartenir à un tout. (page 137/138)
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Vidéo de Nathalie Bauer
Entretien mené par Marie-Madeleine Rigopoulos Rencontre
Deux romans captivants qui traversent deux périodes différentes de l'histoire italienne, et mêlent aventures rocambolesques et réflexions sur l'art et l'écriture. Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea, lauréat du Prix Goncourt 2023, est un roman emprunt de grâce qui relate l'histoire d'amour passionnée entre Viola, héritière d'une famille prestigieuse et Mimo, modeste sculpteur de génie, à travers les tumultes de l'Italie fasciste. Brigantessa de Giuseppe Catozzella, lauréat du Prix des Lecteurs à Cognac en 2023, offre une fascinante fresque historique dans la deuxième moitié du XIXe siècle au coeur des paysages calabrais. A travers la vie de Maria Oliverio, une femme d'exception, idéaliste et rebelle, le roman aborde la complexité de l'unification de l'Italie.
À lire – Jean-Baptiste Andrea, Veiller sur elle, L'Iconoclaste, 2023 – Giuseppe Catozzella, Brigantessa, trad. de l'italien par Nathalie Bauer, Buchet Chastel, 2022.
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