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EAN : 9782021401561
448 pages
Seuil (22/08/2019)
3.88/5   133 notes
Résumé :
Comment empêcher les hommes de bafouer les droits des femmes ? En matière d'égalité entre les sexes, qu'est-ce qu'un « mec bien » ?
Il est urgent aujourd'hui de définir une morale du masculin pour toutes les sphères sociales : famille, entreprise, religion, politique, ville, sexualité, langage. Parce que la justice de genre est l'une des conditions de la démocratie, nous avons besoin d'inventer de nouvelles masculinités : des hommes égalitaires, en rupture a... >Voir plus
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°°° Rentrée littéraire 2019 #14 °°°

«  Homme, es-tu capable d'être juste ? C'est une femme qui t'en fait la question . » a dit Olympe de Gouges. Là, c'est un homme qui en fait la question, l'historien et écrivain Ivan Jablonka.

L'objectif de cet essai est éminemment respectable après le tournant majeur amorcé par le mouvement #metoo : repenser la masculinité, inventer de nouvelles formes de masculinités pour faire des «  hommes égalitaires, hostiles au patriarcat, épris de respect plus que de pouvoir. Juste des hommes, des hommes justes. »

Cet essai est très ambitieux puisque l'auteur adopte un point de vue global, piochant des exemples du monde entier dans les domaines de l'histoire et de la sociologie. Il se compose de quatre parties :

- « le règne de l'homme » sur les origines de la mise en place du patriarcat et de la domination masculine, depuis le Paléolithique, toutes civilisations et religions comprises

- « la révolution des droits » sur la naissance du féminisme et des conquêtes vers plus d'émancipation féminine

- « les failles du masculin » sur la crise de la masculinité à mesure que les femmes acquièrent visibilité et droits

- « la justice de genre » sur ce vers quoi nos sociétés actuelles devraient tendre pour en finir avec le patriarcat et mettre en place une réelle égalité

Les trois premières parties relèvent d'un énorme travail de documentation très rigoureux afin d'extraire des exemples concrets et précis ainsi que des chiffres irréfutables. Si le propos est clair, pédagogique avec des sous-parties courtes, j'ai trouvé cette accumulation d'informations un poil indigeste ou du moins répétitives. Souvent j'aurais eu envie ou besoin d'un approfondissement pour développer certains points passionnants. Mais ce n'est pas le parti pris d'Ivan Jablonka qui a voulu plutôt un ouvrage exhaustif et il semble l'être.
Il est sans doute pertinent de ne pas lire ces trois parties d'un coup mais d'y revenir pour trouver des informations ponctuelles.

La quatre partie est pavée de bonnes intentions, impossible de réfuter quoi que ce soit concernant la nécessité impérieuse de bouger les lignes, notamment en éduquant mieux nos garçons pour qu'ils deviennent des hommes justes. Beaucoup de lieux communs cependant ou de déclarations d'intention évidentes. Mais cet ouvrage est nécessaire, car, pour amorcer un changement, il faut bien qu'il y est un début. Et Des Hommes justes en est un, qui appellera sans aucun doute d'autres ouvrages peut-être plus profonds ou proposant réellement de vraies solutions innovantes. Il fait réfléchir le lecteur sur cette question de la justice de genre, oblige à penser à ses propres pratiques, à son propre comportement et ça fait du bien que ce soit un homme qui le dise de façon aussi forte.

En fait, ce qui m'a le plus touché et intéressé dans cet essai, c'est son épilogue à la première personne. Ivan Jablonka évoque son décalage dès le plus jeune âge avec les us et coutumes de la virilité. Il parle de sa paternité. Et là, le propos universitaire respire, s'incarne : «  Devenir le père de mes filles a été le grand événement de ma vie. Il me reste quelques années auprès d'elle, soucieux de mettre en oeuvre ce que je professe. Avant que je sorte de ce monde, j'aurai peut-être la chance de voir nos fils devenir des hommes justes, et nos filles, des femmes libres.

Important car défricheur.

Lu dans le cadre du jury Grand Prix des Lectrices Elle 2020 ( n°3 )
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J'ai reçu cet essai à lire dans le cadre du Grand Prix des Lectrices 2020 du magazine Elle. Chacune des participantes fait partie d'un jury mensuel et reçoit 3 livres de littérature générale, 2 polars/thrillers et 2 essais. Elle doit alors les lire et sélectionner son préféré dans chacune des catégories. Les livres sont ensuite envoyés aux autres jurées des autres mois qui doivent aussi les lire et leur attribuer des notes. Mes collègues du jury du mois de septembre ont donc sélectionné l'essai « Les hommes justes » d'Ivan Jablonka. L'autre essai en lice était “Soir de fête”, de Zineb Dyief et Mathieu Deslandes aux Editions Grasset, qui n'a donc pas été retenu.

J'avoue que des deux essais, « Soir de fête » me tentait plus que celui-ci. Pourquoi? Peut-être parce que je n'ai pas l'âme d'une féministe convaincue. J'en avais entendu malgré tout beaucoup de bien, ce qui m'a un peu rassurée. Pour ceux qui me suivent sur mon blog, vous l'aurez sûrement constater que le domaine des « essais » n'est pas un univers que je lis très souvent. C'était donc un exemple criant pour sortir de ma zone de confort.

Ma lecture fut quelque peu laborieuse. Attention, ce n'est pas le travail de l'auteur qui est à remettre en cause. Je pense que c'est sûrement parce que je ne me suis jamais très intéressée au féminisme et à toute son évolution au fil des années. En plus de compter un nombre important de pages, c'est un livre très dense. Les exemples développés sont nombreux, l'auteur les puisant dans les religions, la sociologie, l'histoire.

Je l'ai souvent parcouru en piochant les passages qui m'intéressaient plus, le laissant parfois deux ou trois jours sur ma table de nuit pour en revenir ensuite plus tard. Finalement, les inégalités hommes-femmes sont ancrées depuis le Paléolithique.

Le livre est découpé en 4 parties : le règle de l'homme, la révolution des droits, les failles du masculin et la justice de genre. Malgré un découpage en sous-parties plus courtes, l'accumulation d'informations a été pour moi trop conséquente, au point que finalement, je ne sais pas si j'en retenu grand chose. Sous la forme d'un travail didactique, il n'est pas toujours facile d'y consacrer que le temps d'un trajet en transport en commun, surtout si le casque antibruit est resté bien sagement à la maison (pauvre de moi!).

Le travail de recherches à l'écriture de ce livre a dû être pharaonique quand on regarde les références et l'étendue dans lesquelles l'auteur s'est plongé. Historien de formation, il n'hésite pas à remonter très loin dans l'histoire pour les prémisses de la patriarcat. Je pense avoir eu beaucoup de mal à adhérer à ma lecture par le côté très intellectuel de ce livre. Effectivement, quand je lis, j'aime me déconnecter de mon quotidien et m'évader intellectuellement. Or, dans le présent ouvrage, difficile de le lire sans devoir rester concentré et attentif. J'ai l'impression que c'est un livre qu'on parcourt au fil de ses envies, sans forcément le lire d'une traite.

Clairement dans l'air du temps, l'auteur a voulu, à côté de cela, tenter d'éclairer de sa lumière, un sujet longtemps tabou qui a finalement été mis sous les feux des projecteurs par le scandale du hashtag #MeToo en 2017. le chemin est encore long et doté de nombreux obstacles mais quand on observe d'où l'on vient, c'est déjà un bond de géant accompli.

Je tire malgré tout mon chapeau à Ivan Jablonka pour son travail titanesque, même si pour moi, cet essai ne restera pas parmi mes coups de coeur de l'année et plus particulièrement, de la rentrée littéraire.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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J'ai découvert Ivan Jablonka avec son précédent ouvrage, en 2016, Laëtitia ou la fin des hommes. J'avais apprécié sa démarche et la finalité de son étude, aussi me suis-je ruée sans hésitation sur Des hommes justes, cette année. Un livre important à l'heure où se posent nombre de questions sur la condition des femmes, après #metoo, avec le comptage horrifiant des féminicides, etc.

Historien, Ivan Jablonka remonte le temps à la recherche des causes premières du patriarcat et de la dichotomie genrée qui conduit à la soumission des femmes aux hommes. Il faut pour cela aller jusqu'au Paléolithique. C'est dire s'il y a du chemin à faire pour aboutir à une société à égalité de genre!

Dans ses trois premières parties, l'auteur étudie donc l'Histoire du patriarcat, celle des luttes des femmes et les failles du masculin, où les conceptions, l'éducation, l'exemplarité, etc, a réitéré pendant des générations le modèle viril... qui continue encore chez certains.
Ces trois parties apportent une masse conséquente d'informations, de données, d'exemples. le tout, bien amené et, plus important, relevant de copieuses et sérieuses recherches comme le prouvent les nombreuses sources variées utilisées.

La dernière partie amène des propositions pour faire advenir "les hommes justes" du titre. Cela passe par un support masculin aux combats féministes, par un ensemble de règles et de lois dans les domaines politiques,économiques, sociaux et de l'éducation. Plus fondamentalement, c'est à une révolution des mentalités qu'appelle Ivan Jablonka, à déconstruire le patriarcat et ses carcans, à réfléchir la masculinité pour la libérer, elle-aussi, de ses modèles basés sur une virilité de domination.
Si certaines propositions paraissent, à la lecture, enfoncer des portes ouvertes tant cela semble évident, force est de constater que ça ne l'est pas forcément pour tous ni dans tous les pays, loin s'en faut.

Ivan Jablonka a essayé dans cet ouvrage aussi intéressant qu'instructif et, surtout, nécessaire, d'être le plus exhaustif possible. Il ne parle pas que pour la France ou l'Europe; ses recherches apportent nombre d'informations et de comparaisons sur des pays aussi divers que le Nigeria, le Japon, le Mexique, les États-Unis, la Biélorussie, la Chine et j'en passe.
J'ai apprécié à nouveau son approche en tant qu'historien, sociologue et homme. (Re)découvrir les évolutions dans les siècles, voire millénaires, précédents permet une meilleure compréhension du patriarcat et du féminisme dans leur globalité. Je dis bravos à l'auteur pour ce formidable travail de recherche et de synthèse. Une bibliographie en fin de volume aurait été bienvenue pour aller plus loin sur certains aspects, plutôt qu'avoir à rechercher parmi les notes de bas de pages.

Son épilogue conclue l'ouvrage sur un ton plus personnel. Ivan Jablonka reconnaît que "si je fais le portrait de l'homme juste, je sais tout ce qui m'en sépare. Cela ne m'empêche pas de prendre parti. Je suis un homme contre le pouvoir masculin. Je suis une féministe". Propos d'humilité et programme de réforme de soi, valable pour tous, sans laquelle les mentalités ne changeront pas de manière globale.

A lire et à partager, diffuser pour un vouloir-vivre ensemble égalitaire et apaisé.
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Les questions sur le genre ne manquent pas dans l'actualité et font débat. Effet de mode ou symptôme d'une évolution de la société ? Entre la vague #MeToo et l'activisme LGBT, difficile pour nous de faire l'autruche.
Alors qu'on parle très facilement de "masculinité toxique" dans les médias anglo-saxons, j'ai rarement vu cet aspect de la question débattue en France. En cela, l'essai d'Ivan Jablonska est aussi intéressant qu'il est nécessaire.

Pourquoi est-il aujourd'hui nécessaire de faire face à un état des lieux des rapports hommes femmes ? Et pourquoi regardez les choses sous l'angle de ce qui constitue (d'un point de vue social et culturel) l'identité masculine ? Et en quoi notre modèle doit-il revoir sa copie ?

Cet essai très rigoureux et très richement documenté permet d'aborder er d'apporter des réponses à ses questions.
De manière aussi personnelle que "scientifique" l'historien démontre que tous les phénomènes et violences épistémiques que nous observons ne sont en rien des problèmes isolés mais des problèmes de fond auxquels il est nécessaire de faire face.

Certes, avec la masse d'informations contenues, l'idéal est de pouvoir lire chaque partie à son rythme et de la laisser décanter dans notre esprit, sinon la lecture devient vite indigeste et on ne profite pas de la vérité de cet essai à sa juste valeur.

Je remercie donc Babelio et les éditions Points pour cet ouvrage éclairant reçu dans le cadre de Masse Critique.
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« Où sont les hommes?.. »…( chanson détournée)

Un bon point de voir un homme s'attacher à un certain militantisme féministe. C'est suffisamment rare pour être souligné. Apparaît aussi une certaine crainte existentielle: « Mais que vais-je donc devenir?

Plus sérieusement, voici un gros essai très documenté qui tente de définir et compiler les inégalités entre hommes et femmes et leurs évolutions. De la domination masculine posée en principe de base historique jusqu'aux mouvements revendicatifs actuels, le travail de Ivan Jablonka nous interroge sur une nouvelle définition du statut masculin face aux positions d'exigence des femmes et au changement des mentalités en famille, au travail, en intimité.
Le livre est riche et exigeant, de par sa taille et par les informations collectées sur fond de science, de société et d'Histoire. J'y ai pioché des passages passionnants et d'autres beaucoup plus roboratifs.

Chers messieurs, il vous faut évoluer! Votre vision est rétrograde et il vaut mieux s'interroger sur soi que de subir un changement imposé et espérons-le, inéluctable. Ce n'est pas moi qui le dis...

Tout cela s'annonce fort louable, cher auteur. Merci au moins d'avoir essayé. Un essai dans l'air du temps.
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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Tout militantisme doit commencer par un examen de conscience. Ce travail sur soi concerne d'abord ceux qui détiennent le pouvoir : hommes politiques, hauts fonctionnaires, dirigeants d'entreprise, cadres, publicitaires, urbanistes, policiers, juges, médecins, journalistes, enseignants, chercheurs. Tous doivent s'interroger sur la masculinité en général et la leur en particulier. Existe-t-il des situations où je tire profit de mon statut d'homme, même sans le vouloir, même sans le savoir ? Le masculin se définit-il par la force, l'agressivité, le culte du pouvoir et de l'argent, l'abaissement des autres ? Pourquoi les hommes qui méprisent les femmes méprisent-ils aussi certains hommes, perçus comme des dégénérés ou des traîtres à leur sexe ?
Il y a mille façons d'être un homme ; d'où la notion de "masculinités". On peut concevoir un homme féministe, mais aussi un homme qui accepte sa part de féminin, un homme que la violence et la misogynie révulsent, un homme qui abandonne les rôles qu'on lui a fait endosser, un homme sans l'autorité, l'arrogance, le privilège, la prétention de représenter l'humanité tout entière. Les nouvelles masculinités peuvent guérir le masculin de son complexe de supériorité.
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Ce n'est plus aux femmes de se remettre en cause, de se torturer sur leurs choix de vie, de se justifier à tout instant, de s'épuiser à concilier travail, maternité, vie de famille et loisirs. C'est aux hommes de rattraper leur retard sur la marche du monde. A eux de s'interroger sur le masculin, sans souscrire à la mythologie du héros es temps modernes qui mérite une médaille parce qu'il a programmé le lave-linge. Cette introspection n'aurait aucun sens, ni aucune efficacité, sans le concours de la société entière, dans tous les domaines - législation, fiscalité, protection sociale, organisation du travail, culture d'entreprise, civilité amoureuse, éducation familiale, pédagogie, enseignement, manières de vivre ensemble.
Nos Etats, qui valorisent tant l'égalité et la justice, manquent cruellement d'hommes épris d 'égalité et de justice. Nos démocraties ont un point aveugle : la justice de genre, qui exige de de faire disparaître les inégalités entre les sexes. Le défi pour les hommes n'est pas d'"aider" les femmes à devenir indépendantes, mais de changer le masculin pour qu'il ne les assujettisse pas.
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Et cela dure toute la vie : bébé, enfant, adolescente, lycéenne, étudiante, salariée, épouse, mère de famille, une femme est traitée comme une femme, jusqu'à ce que le sexe et le genre coïncident parfaitement, selon l'idéal que chaque société se fixe : serrer les jambes quand on est assise, ne pas parler trop haut, être belle et avoir honte des imperfections de son corps, ne jamais faire le premier pas en amour, brider son ambition professionnelle. A l'issue d'un long enseignement silencieux, les femmes deviennent des créatures-pour-autrui, oblates empathiques, douloureusement réflexives, privées de cette légitimité de naissance que le masculin confère aux hommes.
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Il est fondamental de distinguer le patriarcat des individus qui, selon leur sexe, en tirent un avantage ou le subissent. Le patriarcat est d’abord un système de pensée, fondé sur des lois, des normes, des croyances, des traditions, des pratiques – et ce système « tient » tout seul. En impliquant des institutions aussi complexes que l’Etat, la religion ou la famille, il leur emprunte des arguments qui tous convergent pour justifier la subordination des femmes, de telle sorte qu’elle apparaît comme une chose « normale », ancrée dans la nature, fondée en raison, conforme à ce qui s’est « toujours fait ».
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Non seulement les femmes travaillent davantage en cumulant leurs deux journées, mais elles ont aussi "la famille dans la tête". L'organisation du quotidien, incluant achats, inscriptions, rendez-vous, réservations, planifications, d'une vaccination à un anniversaire, d'un cours de judo à un spectacle de fin d'année, constitue une charge mentale qui n'entre dans aucune statistique. Les mères de famille gèrent donc plusieurs emplois du temps à la fois : celui du bureau, celui des enfants, celui de la famille et, quand elles y arrivent, le leur, prenant après tout le monde leurs propres rendez-vous chez le médecin, le dentiste, le coiffeur, etc. La vraie révolution aura lieu lorsque les hommes partageront cette charge mentale, en plus des tâches domestiques.
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Vidéo de Ivan Jablonka
Ivan Jablonka est historien et écrivain. Ou plutôt les deux en même temps. Car, et c'est la thèse qu'il défend dans son dernier ouvrage, il n'y a pas la fiction d'un côté, et la recherche savante de l'autre. Il existe un troisième continent : celui de la littérature du réel. Pour en parler, il est l'invité de Géraldine Mosna-Savoye et Nicolas Herbeaux.
Visuel de la vignette : Joel Saget / AFP
#histoire #litterature #écrivain _________
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