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EAN : 9782924151150
224 pages
ACCENT GRAVE (23/04/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
Depuis plus de quatre décennies, le Québec est sous l'emprise d'un triumvirat formé de politiciens, de bureaucrates et de groupes de pression qui ont intérêt à nous faire croire que le modèle québécois fonctionnerait à merveille. Pourtant, de nombreux québécois, qui forment le peuple le plus endetté, le plus taxé et le plus réglementé d'Amérique du Nord, constatent que le modèle étatiste québécois nous appauvrit collectivement et conduit notre société à la banquerou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Excellent bouquin écrit par le chef du Parti Conservateur du Québec, Adrien Pouliot. Dans ce livre, Monsieur Pouliot nous présente son parti et ses idées politiques, axant surtout son programme sur l'amélioration de l'économie québécoise. Il affirme aussi que les québécois sont dût pour un changement radical au sein du gouvernement, car les partis de gauche ne remplissent pas bien leurs mandats, et ça, depuis plus de quarante ans.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Avant de penser aux idées aptes à débloquer le Québec, comme j'ambitionne de le faire dans le présent ouvrage, il faut d'abord reconnaître le fait que le Québec est bel et bien bloqué, et aussi que les trois partis politiques qui dominent actuellement la scène politique québécoise n'apportent en réalité aucune solution pour remédier à la situation. Il y a en effet au Québec une Sainte Trinité qui a tout intérêt à nous faire croire le sacro-saint «Modèle Québécois» fonctionnerait à merveille.
Ces forces de l'immobilisme constituent un triangle très difficile à briser. D'abord, les groupes d'intérêts (syndicats, environnementalistes et autres groupes de pression, associations patronales, organismes communautaires subventionnés, etc.) recherchent tous leur intérêt, soit obtenir des subventions, des privilèges, des rentes, des avantages, des monopoles, des protections tarifaires, des barrières à la concurrence et des cotisations équivalent à des taxes, tout cela pour protéger leurs acquis et étendre leur pouvoir en sollicitant l'aide des fonctionnaires et des politiciens. Ensuite, les politiciens, qui cherchent leur intérêt, c'est-à-dire en s'appuyant sur les groupes d'intérêt qui sont servis par la fonction publique, afin de se faire réélire et acquérir des appuis pour faire sortir le vote en leur faveur au moment du scrutin. Et enfin la fonction publique qui, elle aussi, cherche son propre intérêt, c'est-à-dire consolider et étendre son influence, protéger ses emplois et augmenter sa rémunération en encourageant les politiciens à légiférer pour augmenter la taille de l'État. Aucun des axes du triangle ne veut remettre en cause l'assiette au beure. On comprend donc la fameuse phrase de Thomas Jefferson : « L'évolution naturelle des choses est pour la liberté de céder, et pour le gouvernement de gagner du terrain ».
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Dans l'univers des « il faut » de M. Legault, l'État décide que les universités savent mieux que les entrepreneurs quelles entreprises, et quels genres d'entreprises, ont plus de chances d'avoir du succès. Il faut donc favoriser un solide partenariat entre les universités qui chaque années recevront 600 millions $ de fonds pour la R&D. Dans ce monde des « il faut » du chef de la CAQ, nos cerveaux fuient le Québec parce que nous n'avons pas à Montréal de zones d'innovation. Dans ce monde, les Québécois expatriés, soudainement devenus plus entreprenants quand ils sont à l'étranger que ceux qui restent ici, reviendront au Québec si on leur donne les bons crédits d'impôt. Rien à voir avec le fait que les taux d'impôts ailleurs en Amérique du Nord sont plus bas, que les gouvernements sont plus réceptifs à l'entrepreneuriat privé, que les rapport de force entre syndicats et patrons sont plus équilibrés. Ou avec le fait que ces entrepreneurs ne veulent justement pas de l'aide de l'État - que M. Legault veut tellement leur donner... en échange évidemment d'investir selon les directives de l'État.
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Pour ne prendre que quelques exemples parmi tant d'autres, les restrictions suivantes aux libertés individuelles sont-elles toujours justifiées : empêcher un employé de voter par scrutin secret pour choisir un syndicat ou tout simplement lui imposer un syndicat ; ne pas permettre à un agriculteur de vendre le produit de sa ferme à qui il le désire ; maintenir des monopoles commerciaux, corporatistes ou syndicaux qui restreignent les choix des consommateurs ou des travailleurs ; nier aux parents le droit d'envoyer leurs enfants à l'école de leur choix ; refuser qu'un patient puisse acheter de l'assurance santé si les soins sont couverts par la RAMQ ou qu'un médecin puisse être rémunéré par l'État un jour et par tel assureur le lendemain ; requérir seize permis pour qu'un entrepreneur puisse exploiter un dépanneur et l'empêcher de vendre de la bière ou de l'essence au plus bas prix possible ? Voilà quelques-unes des questions qui ont été occultés du débat pendant la course au leadership du PLQ qu'à remportée Philippe Couillard.
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Si les professeurs doivent, avec raison, être évalués (ce qui se fait dans toutes les entreprises privées), pourquoi faudrait-il débourser un milliard $ pour que le gouvernement exerce ce droit de gérance fondamental ? Si, comme M. Legault le dit pour rassurer les syndicats, la plupart des professeurs sont bons et verront donc leurs contrats renouvelés, pourquoi proposer l'évaluation et l'augmentation de 20 % ? Mais un instant : la CAQ ne plaide-t-elle pas qu'ils ne sont pas bons parce que les critères d'entrée des facultés d'éducation, étant trop bas, permettent à n'importe qui de devenir enseignant ?
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Si les professeurs doivent, avec raison, être évalués (ce qui se fait dans toutes les entreprises privées), pourquoi faudrait-il débourser un milliard $ pour que le gouvernement exerce ce droit de gérance fondamental ? Si, comme M. Legault le dit pour rassurer les syndicats, la plupart des professeurs sont bons et verront donc leurs contrats renouvelés, pourquoi proposer l'évaluation et l'augmentation de 20 % ? Mais un instant : la CAQ ne plaide-t-elle pas qu'ils ne sont pas bons parce que les critères d'entrée des facultés d'éducation, étant trop bas, permettent à n'importe qui de devenir enseignant ?
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