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EAN : 9782917817346
64 pages
Editions La Contre Allée (16/02/2015)
3.73/5   15 notes
Résumé :
On avait beau jeu d’ affirmer qu’ elles avaient été achetées, car certains explorateurs ou certains représentants de l’ Etat français (…) avaient sans doute troqué ces œuvres contre peu d’ argent, ou des babioles, ou des menaces. Aucune transaction inattaquable, certainement. Certes il était possible d’ affirmer qu’ en les volant on les avait sauvées mais c’ était tout de même tordu.

La spoliation des biens cu... >Voir plus
Que lire après Des lions comme des danseusesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Une fiction qui aborde la question des restitutions des oeuvres d'art ( qui fut un dossier des plus brûlants dans les années 1990 ), qui par ce biais parle des "tricheries" de l'Europe, et de ce "dossier" d'actualité aussi
des plus "épineux et brûlants" : Les frontières...

J'ai eu la main heureuse...involontairement en découvrant ce petit texte jubilatoire (à ma médiathèque), qui prolonge joyeusement et en douceur
ma dernière lecture captivante mais fort éprouvante de Francesca Melandri "Tous, sauf moi " (Gallimard, 2019), [sur les méfaits et barbaries des colonisations italiennes, et autres ]...

Il est là aussi question des colonisateurs et colonisés... mais dans une fiction renversée...où le roi de Bangoulap , un village du pays bamiléké, dans l'est du Cameroun, décide d'attenter une procédure contre le Musée du
Quai Branly, en réclamant la gratuité d'entrée dans ce Musée... puisque des oeuvres de son pays y sont exposées... Un juste retour des choses, et des spoliations multiples des colonisateurs sur le continent africain
!! Mais les demandes ne s'arrêtent pas là; d'autres demandes suivent , dont la demande de prêts gratuits des oeuvres d'art des musées français, du Louvre, etc...pour en faire profiter les Africains...

"Mais je vais revenir à la remarque précédente : le ministère de la culture aurait réussi un coup fumant s'il avait eu l'idée de ne faire payer l'entrée du musée du quai Branly qu'aux seuls Français, rendant gratuit l'accès aux collections pour toutes les autres nationalités, ou au moins aux Africains, ainsi qu'aux pays d'Asie qui furent colonisés. "(p. 22)

Une histoire des plus ironiques sur la construction de l'Europe dont une partie de son patrimoine et oeuvres d'art ont été confisquées aux pays colonisés...Un texte plein de malice et d'humour grinçant... mais qui, indubitablement, nous fait réfléchir....

Ce petit livre fait partie de la collection " Fictions d'Europe", que je découvre avec ce texte d'Arno Bertina; collection née d'une rencontre entre la Maison d'édition La Contre-Allée et la Maison européenne des sciences de l'homme et de la société [MESHS], qui par le biais de fictions donne à réfléchir sur le "devenir" de l'Europe !...

Le nom de cet auteur ne m'était pas inconnu...et j'ai bien retrouvé dans mes rayonnages un autre texte, qui parlait d'autres exclusions, et frontières ( celles de la pauvreté, de la précarité...des SDF) , avec "La Borne SOS77" [Editions le Bec en l'air], lu à sa publication, en 2009 !

Cette lecture me donne une autre curiosité : lire aussi prochaînement que possible le tout premier roman de cet écrivain, "Le dehors ou la migration des truites" (2001/ Actes Sud)
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Un peu déçue par ce livre qui n'est pas le grand texte que j'espérais. D'abord, parce que je ne sais pas trop comment le qualifier, entre la fable avec une morale, le conte philosophique, l'essai à thèse. Ma déception vient aussi du titre, très beau, très poétique, mais peut-être que "On lève un lièvre et c'est un lion", pour reprendre un proverbe cité plusieurs fois dans le texte, correspondrait plus au propos. A moins que justement, il faille interpréter ce titre comme une métaphore des objets dont il est question : où l'oeil occidental du conservateur ou du muséographe voit un lion - ou une oeuvre d'art, les Camerounais du texte ou les Africains dans la réalité voient une danseuse, c'est-à-dire un objet qui a une fonction complétement différente, sacrée ou politique, en tout cas totalement autre.
Peut-être également que ce qui brouille les genres, c'est le fait que le texte soit si court, de la même longueur que les réflexions scientifiques, historiques, juridiques et patrimoniales de Béatrice Savoy. C'est d'ailleurs en lisant ses travaux sur la question de la restitution des oeuvres aux États africains que j'ai découvert l'ouvrage d'A. Bertina. Même si l'idée de départ est bonne, de décentrer le regard avec humour, notamment les passages sur la Joconde descendant de Lucy, le texte est sûrement trop court pour approfondir les idées. Ou peut-être est-ce de ma faute, moi qui ai déjà beaucoup lu sur le patrimoine et la question de la restitution des oeuvres pour préparer certains de mes cours, c'est pour cela que je dis qu'il ne m'a rien apporté de plus - mais il doit être très bien comme première approche sur le sujet.
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Imaginons que des chefs africains se réunissent pour demander justice à la France du préjudice subi par l'exportation illicite d'oeuvres d'art, Ils sont Bamileke, une ethnie camerounaise connue pour son ardeur au travail et aux affaires qu'on trouve dans l'ouest du pays,

Pour avoir rencontré un certain nombre de rois africains (vous savez, ceux que nos vieux manuels d 'histoire pour Gaulois du 20e siècle désignent, avec une moue, de « roitelets »?) je me retrouve bien dans cette rencontre avec le roi de Bangoulap et dans la façon dont se passe l'entrevue,

Ces Bamileke donc, apprenant que le Musée des Arts premiers de Paris expose des oeuvres de leurs artistes, rédigent une lettre au français aussi élégamment désuet que savoureux pour réclamer, non la restitution des oeuvres mais l'entrée gratuite au musée, C'est quand même un minimum ! Sinon...eh bien sinon, ils vont demander et obtenir le retour des trônes, totems et autres objets rituels au pays. Vous imaginez la suite ? Toutes les ethnies pillées du monde se manifesteraient et videraient les musées de Bogota, Lima, Mexico, Londres et tant d'autres !

Les Bamileke sont connus pour être intelligents, voire malins, On leur prête donc l'idée d'aller plus loin : obtenir la gratuité du visa (pour aller au musée, bien sûr), celle des expositions partout au monde qui montrent des objets camerounais. Et, pourquoi pas ? Également celles qui sont purement européennes puisque sans le premier homme (africain, comme on sait), il n'y aurait jamais eu ni peintres italiens, ni sculpteurs français, rien quoi.
N'est-ce pas avoir l'esprit d'escalier, tout cela ?
En fait, l'auteur imagine un monde où l'argent serait moins important que la culture, le partage et la fraternité remplaceraient le négoce et l'avidité,
Monsieur Bertina, votre tout petit mais si savoureux ouvrage, lu en novembre 2015 (130 morts à Paris) fait du bien, Merci à vous et aux éditions la Contre-Allée qui éditent de si jolis morceaux de bonheur,

NB : le titre, outre son allusion au style bien particulier des statues africaines, fait rêver d'un monde où la férocité serait transformée en grâce. Rêvons...
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Dans ce très court texte, Arno BERTINA imagine le monde de la Culture seulement quelques mois après qu'il l'ait écrit, en 2014. Entre 2016 et 2019, les évènements se précipitent : le Cameroun demande à la France la restitution des oeuvres camerounaises exposées au musée du Quai Branly à Paris, arguant que ces oeuvres appartiennent au patrimoine africain et non européen. Devant le refus embarrassé (voir plus loin), réclamation pour la gratuité de l'entrée de ces mêmes musées pour les ressortissants camerounais qui ne devraient pas avoir à payer pour contempler des oeuvres façonnées par leurs propres aïeuls, appartenant à leur culture. le Cameroun va jusqu'à solliciter la gratuité des visas pour les camerounais se rendant en France dans le but de voir les oeuvres exposées.

Enclenchement soudain d'un effet boule de neige, puisque de nombreux pays, surfant sur l'intérêt suscité par le sujet, réclament les mêmes droits. Pour en revenir à la France, elle est gênée aux entournures par les requêtes du Cameroun, puisque les oeuvres affichées ont soit été pillées, soit échangées, soit payées illégalement, le plus souvent durant la période coloniale. Nouvelle doléance du Cameroun : il souhaite que les oeuvres européennes puissent être exposées dans les musées africains pour que leurs habitants en profitent aussi. Les tractations s'annoncent ardues.

Un texte bien plus ingénieux qu'il n'y paraît au premier coup d'oeil. Derrière le ton détaché, comme neutre, serti d'un humour féroce, distancié là aussi, c'est bien la Françafrique qui ressurgit, la colonisation qui refait les gros titres, la généalogie qui est scrutée (l'humain a su se mélanger et c'est tant mieux, comment peut-on aujourd'hui bâtir des frontières culturelles alors que les oeuvres voyagent et s'exposent partout dans le globe ?). BERTINA tient un discours par l'absurde pour retomber avec maestria sur ses pattes et nous mettre le nez dans notre crotte : certaines oeuvres majeures, véritables figures de proue de musées, ne pourraient-elles pas être réclamées par les pays d'origine, qui eux ne voient pas une seule pièce de l'argent collecté ? Ce texte aborde la gratuité dans la culture (un sujet qui fâche et divise !), mais aussi, et assez subtilement, le sort des migrants. Pourquoi, à l'instar de leurs oeuvres, ne pourraient-ils pas s'implanter un peu partout dans le monde sur des terres accueillantes ? On ouvre nos portes aux arts mais bâtissons des frontières imaginaires aux humains descendants de ceux qui les ont fabriqués.

Ce texte me semble aussi être à la fois une réponse et un pied de nez au discours de Dakar de SARKOZY en 2007, quand le alors tout nouveau Président de la République Française avait déploré que l'Afrique ne fût pas entrée dans l'Histoire (sic !). Des oeuvres d'art montrent le contraire sans contestation possible. Un petit texte très vite lu mais que je vous engage à parcourir d'urgence, chaque phrase pose question, lance un débat, se transforme en pavé dans la mare. C'est un vrai petit bijou de 60 pages format minuscule paru en 2015 dans la collection Fictions d'Europe des géniales Éditions de la Contre Allée. Encore !
https://deslivresrances.blogspot.fr/
Lien : https://deslivresrances.blog..
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L'intrigue se résume rapidement : le roi des bamilékés (tribu camerounaise) réalise que le musée du quai Branly s'est enrichi entre autres sur le dos de son peuple, puisqu'un grand nombre d'objets volés à sa tribu y sont exposés. Il écrit donc une lettre au musée pour réclamer un accès gratuit aux collections permanentes pour son peuple. Requête très symbolique, qui fait sourire, mais qui va vite prendre une ampleur inquiétante pour les institutions européennes, et soulever beaucoup de questionnements (chez les protagonistes comme dans l'esprit du lecteur).

Car finalement, ce qu'Arno Bertina traite avec beaucoup d'humour, ce n'est ni plus ni moins l'enrichissement des puissances occidentales (et en premier lieu de notre pays), qui s'est fait aux dépens de populations déjà pauvres auparavant, et qui s'en sont retrouvées encore plus appauvries. de quoi faire réfléchir, donc. Et pourtant, tout est fait avec humour, en finesse, et le texte ne se veut en aucun cas moralisateur.

Et le tout, écrit par un auteur qui mérite d'être soutenu, et une maison d'édition qui doit tout autant être défendue !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Nous descendons, Bob et moi. Et personne ne vient. Nous entrons dans une première pièce qui pourrait faire office de péristyle en étant ouverte à tous les vents. Des scènes de chasse, au mur, mais brouillonnes, ou inachevées – le programme n’est qu’ébauché, les arrières-plans n’existent pas. Un galop d’essai en quelque sorte, avant la salle principale dans laquelle nous débouchons après un couloir très biscornu. Là, sur cent mètres de murs, toute une frise représentant les Namtchema, des notables, des guerriers et des chasseurs. Au sol, ou adossés aux pilastres soutenant le toit de tôle, des totems, des peaux, des panneaux en bois sculpté. Je me saoule de photographies, je prends ce que je veux et sous tous les angles car Bob ne me freine pas et le long de la route, ou dans Bangangté, on me fait les gros yeux quand on ne m’agresse pas dès que je sors mon appareil photo.
Bob va tout m’expliquer, la portée symbolique de chaque objet, et Sa Majesté finira par arriver, et je vais faire cette bourde dont j’ai parlé plus haut. S’il n’avait pas été aussi affable, il m’aurait taclé : « Et vous allez aussi m’expliquer le fonctionnement de la guillotine ?! » Pour me rattraper, au risque de la flagornerie cette fois, je me lance dans l’éloge d’un Cameroun qui aura su faire cohabiter le pouvoir traditionnel et les structures administratives modernes sinon occidentales (députés, sénateurs, maires, etc.) Le chef de Bangoulap est, par exemple, officier d’état-civil, et quand la diaspora du canton – qu’elle soit canadienne, française ou britannique – a un problème, elle l’invite, organisant son voyage par le biais d’une souscription. Et non pas le maire, ou le député. De sorte que le fo voyage assez souvent de par le monde. Il connaît Paris, me cite les stations de la ligne 4 (spéciale dédicace pour « Château Rouge » et « Château d’Eau »), le dix-huitième arrondissement et le musée du quai Branly.
J’ai honte de ne pas le connaître encore quand lui l’a visité deux fois déjà. Il s’insurge poliment contre le montant de l’entrée – peut-être douze euros, peut-être quinze. Il est d’autant plus choqué que l’on y admire une sculpture du pays bamiléké. Payer pour voir les œuvres de ses ancêtres ?! Il enchaîne en reconnaissant que les termites, ici, auraient condamné tous ces chefs-d’œuvre. À brève échéance parfois. Mais je vais revenir à la remarque précédente : le ministère de la Culture aurait réussi un coup fumant s’il avait eu l’idée de ne faire payer l’entrée du musée du quai Branly qu’aux seuls Français, rendant gratuit l’accès aux collections pour toutes les autres nationalités, ou au moins aux Africains et aux Amérindiens, ainsi qu’aux pays d’Asie qui furent colonisés. L’idée plaît au fo, nous sourions tous les trois et nous passons à autre chose (la clé 3G qu’il a achetée au revendeur chinois ne fonctionne pas, il a besoin des lumières de Bob ((Yves-Pascal, vous vous souvenez ?) pour l’installer).
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Vœu pieux durant de longues années, agitée seulement à des fins nationalistes (la Grèce réclamant à Londres les frises du Parthénon, par exemple), la question des restitutions était devenue, dans les années 90, un dossier de plus en plus brûlant ; les différentes instances internationales ayant pris de plus en plus de poids, ayant accru leurs prérogatives, l’Occident se trouvait acculé par ces instances transnationales qu’il avait lui-même créées, qu’il avait donc pu mépriser, longtemps, jusqu’à ce que, possédant suffisamment d’États membres pour ne plus faire de complexe d’infériorité vis-à-vis d’aucun d’eux, ces instances transnationales en viennent à se porter caution, ou à soutenir réellement plusieurs de ces dossiers. De sorte que l’on en vit aboutir, à la stupeur des parties concernées (depuis les grands antiquaires et commissaires-priseurs du monde entier jusqu’aux petits États pillés ou aux grands musées qui se mirent à passer en revue les dossiers des œuvres les plus connues de leurs collections). Les amateurs juifs spoliés par les nazis, ou certains États ayant collaboré avec l’occupant allemand, quand ils n’avaient pas carrément profité de lui, les collectionneurs juifs, donc, eux aussi commencèrent à croire qu’ils allaient pouvoir récupérer une partie des tableaux qui leur avaient appartenu et sur lesquels Göring – la plupart du temps – avait fait main basse, puis certains musées allemands, ou certains coffres de banques suisses.
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Mais je vais revenir à la remarque précédente : le ministère de la culture aurait réussi un coup fumant s'il avait eu l'idée de ne faire payer l'entrée du musée du quai Branly qu'aux seuls Français, rendant gratuit l'accès aux collections pour toutes les autres nationalités, ou au moins aux Africains, ainsi qu'aux pays d'Asie qui furent colonisés. (p. 22)
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Si l'origine du geste menant à la Joconde ou au David était à trouver dans l'art africain, l'Afrique était en droit de réclamer une sorte de propriété morale sur ces oeuvres-là, et d'obtenir un droit de visite, ou une garde alternée. Ingres et Courbet découvriraient le continent Noir. Les chefs demandaient à pouvoir exposer dans leurs musées, temporairement bien sûr, des Bellini, des Titien, des Jackson Pollock ou des Bram Van Velde. C'était ça ou l'ouverture des frontières. (p. 50)
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"Impossible d'être le pays de Lévi-Strauss ou de Jean Rouch comme aussi bien celui qui traitera cette ethnie par le mépris"... Et chacun savait, quai Branly et surtout ceux qui avaient auparavant travaillé au Trocadéro, que la plupart des dossiers d'oeuvre étaient lacunaires, sombrement : on avait beau jeu d'affirmer qu'elles avaient été achetées, car certains explorateurs ou certains représentants de l'Etat français- quand ce n'était pas certains scientifiques eux-mêmes-avaient sans doute troqué ces oeuvres contre peu d'argent, ou des babioles, ou des menaces. Aucune transaction inattaquable, certainement. Certes il était possible d'affirmer qu'en les volant on les avait sauvées mais c'était tout de même tordu. (p. 30)
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Vidéo de Arno Bertina
Dès 19 heures ce lundi 13 mars, retrouvez notre émission spéciale sur le mouvement contre la réforme des retraites, face à l'intransigeance du pouvoir. Plus d'une trentaine de personnalités s'exprimeront sur les causes et les risques de cette attitude, à l'orée d'une semaine décisive.
Des mobilisations historiques contre la réforme des retraites se succèdent depuis maintenant plusieurs semaines, et il ne se passe rien. Ou plutôt : Emmanuel Macron et son gouvernement ne consentent ni dialogue, ni compromis à la hauteur de cette contestation massive, qui traverse les sensibilités politiques, les générations et les catégories sociales. Illustration 1
Comment comprendre ce déni démocratique ? Comment le vivent celles et ceux qui partagent le refus de cette réforme, l'expriment dans la rue, et le portent en tant que responsables politiques et syndicaux ? Quelle issue à cette impasse qui heurte et interroge ?
Voilà les questions que la rédaction de Mediapart posera aux travailleuses et travailleurs, et aux nombreuses personnalités du monde syndical, politique, intellectuel et artistique qui interviendront lors d'une soirée spéciale en direct et au coeur de notre rédaction, ce lundi 13 mars, à partir de 19 heures.
Cette émission aura lieu au seuil d'une semaine décisive, avec une nouvelle journée de mobilisations et le vote final de la loi par l'Assemblée nationale et le Sénat... à moins que le pouvoir n'aille encore plus loin dans sa stratégie du passage en force, en usant du 49-3.
Se succèderont sur notre plateau près de quarante invité·es : Philippe Martinez, François Hommeril, Yvan Ricordeau, Annick Coupé, Caroline de Haas, Michèle Riot-Sarcey, Jérôme Guedj, Aurélie Trouvé, Michaël Zemmour, Valérie Damidot, Sylvie Kimissa, Mouloud Sahraoui, Yann le Lann, Vincent Jarousseau, Arno Bertina, Lucie Pinson, Yanis Khames, Geneviève Fraisse, Manès Nadel, Rachel Keke, Youlie Yamamoto, Anne-Cécile Mailfert, Isabelle Pettier, Yanis Khames, Adrien Cornet, Simon Duteil, Pascale Coton, Karel Yon, Éléonore Schmitt, Sylvain Chevalier, Benoît Teste, Sophie Binet, Cyrielle Chatelain, Aurore Lalucq, Jean-Michel Remande, Mimosa Effe, Agnès Aoudai, Djamel Benotmane.
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