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EAN : 978B098423HRF
235 pages
Evidence Editions (17/09/2021)
4.42/5   66 notes
Résumé :
Andy, un jeune garçon de dix ans, tente de tracer son chemin aux côtés de sa mère Sarah, et Mouchy, voisine complice qui veille sagement sur eux. Un beau tableau de famille, s’il n’y avait la présence de Fred, un beau-père alcoolique, drogué et narcissique, qui leur fait vivre un enfer. Un matin d’hiver, un drame se produit et Andy plonge dans un coma indécis.
C’est là que tout débute…
Y a-t-il un lien avec les affaires de Patrice et Esther, deux enfan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a des auteurs qui ne font pas de bruit.
Des auteurs qui ne sont pas publiés dans les plus grandes maisons d'éditions.
Des auteurs dont certains lecteurs, à cause de ça, se détournent.
Et pourtant...
Sébastien Jullian, qui fait partie de ces romanciers, vient de me bluffer avec son dernier livre, Des profondeurs je crie vers toi.
Thriller percutant qui mêle avec intelligence, drame d'un quotidien, hélas bien réel autour des violences intra-familiales, et paranormal.
Sarah, jeune femme que la vie n'a pas gâtée, espère offrir à son fils Andy, un meilleur avenir grâce à sa rencontre avec Fred, un homme qui lui promet le bonheur.
Mais l'envers du décor est tout autre.
Sarah aurait dû être plus méfiante.
Surtout qu'elle voyait bien le regard des autres sur son homme.
L'alcool et la drogue ne participent pas à rendre meilleur.
Comment se sortir d'un piège qui se referme de jour en jour ?
Emportés dans une spirale infernale, Andy et sa mère sont-ils condamnés ?
Jullian maîtrise son roman jusqu'à la dernière page. Il nous embarque dans son histoire, nous fait passer par toutes les émotions, faisant monter la tension à son maximum, l'apaisant avec des flashbacks savamment distillés, avant de nous replonger dans la terreur.
Ici, le diable n'a ni corne ni queue fourchue, mais il a forme humaine.
Et soudain... j'entends les chiens au loin qui aboient.
Efficace, implacable, jouissif, bref un vrai thriller.
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J'ai été ravie de retrouver la plume de Sébastien dans ce nouveau roman. Après avoir apprécié le Berceau du Talion que j'avais trouvé très novateur (si tu ne l'as pas encore lu, fonce !), j'étais plus qu'impatiente de découvrir ce qu'il nous avait concocté cette fois-ci.
S'il semble s'attaquer à une thématique que l'on retrouve beaucoup ces derniers temps dans la littérature noire -- les violences faites aux femmes, aux enfants --, il y apporte une vraie touche d'originalité et une approche captivante, nouvelle et percutante.

J'ai adoré le rythme du roman, entraînée dans une intrigue millimétrée, tenue en haleine de la première à la dernière page. le dynamisme de l'écriture fluide, moderne et maîtrisée se veut parfait pour ce genre d'histoire. Sébastien a su également me convaincre par la construction du récit. On est certes complètement happé par la vie de Sarah et de son petit Andy, transpercés par leur destin tragique et les douleurs infligées par ce monstre manipulateur aussi froid que détestable incarné par Fred. Mais on se régale aussi de la justesse des mots d'Andy lors des passages de son journal intime, dégageant une émotion brute, nous touchant en plein coeur grâce aux ressentis bouleversants de cet enfant meurtri. Et surtout, j'ai été intriguée par les quelques retours dans le passé qui s'intéressent à d'autres enfants et à leurs dons particuliers... Je ne vous en dis pas plus mais ce suspense délicieux, qui entrecoupe notre intrigue principale se veut déroutant et attise notre curiosité avec la pointe paranormale mais pas que, et on fait tourner les pages à toute vitesse pour parvenir à faire le lien entre l'existence sombre d'Andy et ces flash-back.
Les personnages sont fabuleusement construits, tenant tous leur rôle à merveille. Si j'ai été touchée par Andy, j'ai aussi beaucoup aimé d'autres personnages plus secondaires (mais pas en reste) comme Mouchy ou Gruber, pour ne citer qu'eux.
La psychologie se montre très fine tout du long quel que soit le protagoniste, et inutile de vous dire que tout cela est magnifiquement documenté pour arriver à un tel niveau de réalisme. Oui, l'immersion est totale.

Le choix de présenter Dieu, la religion, comme dernier recours pour sauver les victimes de violence est audacieux et vraiment malin. Quand rien sur terre ne semble pouvoir vous sortir de l'enfer, que vous reste-t-il d'autre à faire que de prier ? Je ne veux pas trop en dire au risque de spoiler mais j'ai trouvé cette idée particulièrement intelligente, débouchant sur des réflexions pertinentes et des questionnements vertigineux, permettant aussi une glissade légèrement fantastique, inexplicable, mais des plus délectables... Un vrai plus au milieu de ce livre déjà si passionnant. N'oubliez jamais le côté manichéen de ce monde. Quand on prie Dieu, le diable n'est jamais loin...

Sébastien m'a bluffée par sa manière d'aborder son sujet. On sent toute la passion qu'il met dans son roman, sa volonté d'emporter et de toucher son lecteur pour le changer à jamais. Impossible de sortir indemne de cette histoire.
La mécanique est bien rodée et je dois avouer que son écriture ayant pris de la maturité, ce n'en est que meilleur encore.
Je vous invite tous à découvrir ce roman poignant, qui met en exergue le fléau de la violence et ses ravages mais nous offre aussi un petit plaisir particulier à malmener le bourreau... le final salvateur m'a laissée bouche bée, c'est la cerise sur le gâteau, la lumière au bout du tunnel...
Ce roman dur mais vrai, de qualité certaine et empli de sensibilité saura vous emporter. J'ai déjà, de mon côté, bien hâte du prochain livre de l'auteur. À découvrir vite et à apprécier sans modération.
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Je remercie Jennifer, ainsi que la maison d'éditions Evidence pour cette lecture.

En 2010, Sarah fait ses courses avec son fils Andy dans un supermarché. Elle cherche quelqu'un qui pourrait sortir avec elle tout en se demandant qui pourrait bien faire l'affaire. Un peu de tendresse et d'amour, ce n'est pas trop demandé, si ? 9 ans plus tard, elle et son fils vivent un calvaire psychologique pour le dernier, et violent en plus pour la première. Fred qui montrait un bel homme est devenu un déchet humain, ne pouvant plus travailler. Alcoolique, drogué, il pense que la femme doit tout faire et rapporter de l'argent dans le foyer, vu qu'il ne peut plus rien faire. le gamin, le sale gosse, la petite merde comme il aime l'appeler, n'est qu'un truc qui le gêne, mais grâce à lui il tient la mère dans sa maison. Un homme qui n'en porte que le nom, avilissant et détestant qu'on vienne fouiner dans sa vie. La voisine Mouchy est telle une grand-mère pour le petit Andy et voit ce qui se passe chez eux sans pouvoir intervenir. Elle voudrait, mais c'est compliqué et ferme souvent les yeux.

Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur ? C'est un appel au secours d'un petit garçon de dix ans qui a besoin qu'on l'aide, qu'on sorte sa maman de cet enfer et qu'elle l'emmène loin de là. Un combat qui semble perdu d'avance, lorsque l'on comprend que Fred a le bras long et qu'il est capable de tout, vraiment de tout pour rester en liberté. C'est plus qu'un cri, une prière pour celui qui veut croire en quelque chose de plus grand. Dieu ne répond pas, le Diable non plus et puis au final, il y a ce récit qui nous fait prendre conscience qu'il y a bien quelque chose. Cette touche de fantastique qui n'est peut-être qu'une illusion et qui ne fait ressortir que ce que l'Homme doit faire ressortir en ces moments pareils. Un récit qui fait froid dans le dos, des passages où les poils se hérissent tous seuls, lorsque les consciences se posent des questions. Être malsain ? Est-ce qu'il n'y aurait pas plutôt un moyen de trouver une solution sans cette peur qui prend aux tripes ?

C'est percutant de vérité, une histoire qui pourrait arriver si facilement, ce besoin de trouver quelqu'un pour les protéger et au final se retrouver en enfer sur Terre. L'Homme est manipulateur et manipulable. du départ nous savons que cela sera triste et qu'il va falloir tenir le coup jusqu'au dénouement que nulle ne peut imaginer. Manipuler les gens, les mettre en porte-à-faux afin d'avoir un pouvoir sur eux, c'est la vie de Fred qui présente bien quand il le souhaite, mais c'est un autre personnage qui montre son vrai visage. Des parents qui le laissaient faire ce qu'il voulait, torture sur animaux, masturbation devant des fenêtres, beuveries, soirées arrosées de filles, je passe les nombreux détails qui allongent la liste des gens qui désirent le voir mort. La mauvaise entente avec la voisine Mouchy, le décès brutal des parents, Fred va devoir devenir un homme et arrêter toute sa jeunesse. Mais ça, c'est l'histoire que nous conte l'auteur. Andy nous dévoile certains passages par le biais de son journal intime, avec ses mots, des mots glaçants de justesse et bien trop adulte pour lui. Dix ans et déjà l'instinct protecteur envers sa mère, mais cela ne va pas se passer comme nous aimerions. Et Andy va devoir affronter sa propre vie, tout comme sa maman, Sarah.

Les événements se suivent et mettent en péril Fred de plus en plus. Entre ce nouveau voisin Gruber et la disparition de la voisine, les faits précédents, les recherches, notre personnage détesté se trouve en mauvaise posture et nous aimons cela ! Quand enfin il doit faire attention à tout, diminuer voire arrêter la drogue, le corps est en manque. Et un corps en manque, donne un esprit qui n'est pas plus sain, bien au contraire. Les pensées divaguent, les yeux ne voient plus comme il faudrait, les oreilles bourdonnent de mots qui n'existent pas. Fred est devenu ce qu'il aurait dû être, un véritable déchet humain qui ne mérite pas qu'on s'attarde sur lui. le type même de l'Homme qui se croit fort, beau, grand et qui au final ne sera rien de plus qu'un morceau de viande avariée. Sarah et Andy ne sont pas les seuls à prendre cher, mais le Karma, la roue, peu importe, cela tourne un jour ou l'autre et à ce moment là, il faut avouer que c'est jouissif de le voir s'éteindre par peur. Ce même sentiment qu'il a provoqué chez tant de son entourage.

Ce fameux entourage qui ne cesse de se dire qu'il faut faire quelque chose, qu'il faut les sauver. Vous savez, ces petites voix que l'on a lorsque l'on voit quelque chose qui nous déplait et que nous y allons ? Là les secondaires résistent, par peur de mal faire, de ne pas savoir faire, parce que c'est mal de vouloir la mort d'un être vivant même s'il est comme il est ? C'est déstabilisant de comprendre que de nombreux personnages sont au courant et ne font rien. Ce n'est pas parce que Fred a des relations qu'il faut la fermer et c'est rageant, mais compréhensif. Et puis, nous avons plusieurs flashbacks, en 1972 et en 1960 où nous faisons la connaissance d'une petite Esther qui a vécu un drame horrible, mais a su s'en sortir... Enfin façon de parler, tout comme le petit Patrice, rescapé d'une sauvagerie sans nom. Ces deux êtres qui ont survécu à des choses inimaginables et dont nous nous demandons ce qu'ils font là, jusqu'à ce que nous comprenions ce pourquoi. Cette petite part de fantastique, mystique même ? nous laisse avec un questionnement. Dieu ou le Diable ? La raison ou la folie ? Chacun voit comme il le désire, chacun décide de ce qu'il veut comme réponses. Toujours est-il qu'il y a quelque chose à l'oeuvre et cela risque de chambouler tout sur son passage.

En conclusion, c'est un récit qui fait froid dans le dos, montrant également que le Mal peut être détruit, pas sans dégâts, pas sans avoir été jusqu'au bout des choses, mais il peut y avoir un barrage à faire. le mental, l'esprit, ou un phénomène autre va diriger ce doigt de la vengeance. Les diverses manipulations sont vraiment bien mises en évidence et le fait d'avoir pour témoin un petit garçon de 10 ans par moment donne envie d'entrer dans l'histoire. le diction l'Homme est un loup pour l'Homme est parfaitement adapté à cette lecture. Et il ne devrait pas oublier qu'un jour ou l'autre, le retour de bâton ou de crocs se fera coute que coute. J'allais oublier, certaines références bibliques, envers des créatures par exemplaire, sont subtilement mis dans le texte. J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/des-profondeurs-je-crie-vers-toi-sebastien-jullian-a210994528
Lien : http://chroniqueslivresques...
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J'avais déjà été attirée par cet ouvrage dans le catalogue d'Evidence Editions, aussi quand l'auteur m'a proposé de découvrir son ouvrage, j'ai sauté sur l'occasion pour plonger dans ce récit qui s'annonçait bien sombre. Il faut dire que la couverture donne déjà bien le ton et ne peut qu'attirer le regard, le titre et le résumé ne faisant que confirmer cet intérêt et nous donner envie d'en apprendre plus rapidement.

Nous faisons la connaissance d'Andy, un jeune garçon attachant et qui semble être un enfant comme les autres, un enfant sans histoire. Sauf que… sa vie à la maison ne ressemble pas vraiment à celle des autres. Son beau-père est loin d'être le père idéal. Entre drogue et alcool, il fait vivre un enfer à sa femme et à Andy. Ce dernier ne souhaite qu'une chose : qu'il disparaisse et qu'il les laisse tranquilles lui et sa mère.

Un jour, un événement dramatique va se produire et faire prendre un tournant totalement inattendu à cette histoire. le récit va devenir encore plus sombre et de plus en plus flippant. Que se passe-t-il réellement ? Quel est le lien avec ces sauts dans le passé où nous découvrons la vie d'autres personnages qui ont vécu des événements tragiques ? le mystère s'épaissit et l'auteur n'a pas fini de nous surprendre !

Ce roman m'a emportée dans un tourbillon infernal qui nous fait nous poser de nombreuses questions. Quels sont les liens entre tous ces éléments ? A vous de le découvrir… Mais préparez-vous, car les révélations vont vous scotcher ! L'auteur nous propose un fil rouge qui est impeccablement tissé et qui nous plonge dans une noirceur impressionnante. L'inquiétude augmente au fil des chapitres, tout comme l'ambiance stressante, du fait des événements qui s'enchaînent et qui ne font que soulever davantage de questions.

Ce roman se dévore du début à la fin et j'ai adoré la façon dont l'auteur nous fait monter en pression petit à petit, avec cette sensation que l'histoire nous échappe totalement et que nous ne comprenons plus rien à ce qui arrive aux personnages. Réalité ou pure folie ? Il y a de quoi se poser la question, mais en tous les cas, la vérité va bien au-delà de tout ce que pouvez imaginer. Bravo à l'auteur pour ce récit prenant et palpitant !

En bref, ce roman nous propose de plonger dans une histoire sombre et qui nous surprend du début à la fin. Je ne peux que le conseiller aux fans de thrillers !
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Aujourd'hui, je vous parle de « Des profondeurs je crie vers toi » de Sebastien Jullian - Auteur et c'est chez évidence Editions.
L'auteur vous propose un thriller percutant, glaçant de réalisme (quant aux faits narrés) avec une touche de fantastique.
« Si Dieu est capable d'entendre tes prières, le Diable est en mesure d'y répondre ».
*****
La page juste avant le prologue est terrifiante. Elle donne le ton sur ce qui nous attend dans ce livre et je sais déjà que mon petit coeur va morfler.
Dans cette histoire, l'auteur vous parle de violences, de manipulations psychologiques au sein des foyers familiaux et autant vous dire que les faits vous glacent le sang.
Cette histoire est tout bonnement poignante, d'autant plus parce qu'elle vous est racontée en partie par un enfant. Andy, 10 ans, vous livre son quotidien avec ses mots, son innocence. Il vous parle de sa souffrance mais surtout de celle de sa mère ! Un enfant qui veut trouver la force de s'opposer à son bourreau, ce pervers narcissique qu'est son beau-père, même s'il sait qu'il ne fait pas le poids. Et puis, un jour, il va trouver le cran nécessaire de s'opposer à lui. Malheureusement, cet acte le plongera dans le coma.
Sebastian Jullian a su trouver les mots justes pour vous décrire ces méfaits et il le fait avec beaucoup de sensibilité et de pudeur car cette histoire est avant tout l'histoire d'innocentes victimes qui subissent en silences des violences au sein de leur cellule familiale. Des victimes qui vont jusqu'à voir en la mort une sorte de libération tant leur quotidien n'est que douleur. L'auteur arrive tellement bien à retranscrire cette souffrance que vous la prenez de plein fouet et que vous regrettez de ne pas pouvoir vous interposer entre deux pages afin de leur venir en aide.
Le plus déstabilisant est cette inaction de ceux qui savent ou qui se doutent de quelque chose, une inaction bien souvent justifiée par la peur ou par un individualisme de plus en plus exacerbé. Bien sûr, vous allez m'opposer le fait que ça n'est qu'une histoire mais je vous répondrais que c'est l'histoire de tant de personnes, connues ou inconnues, et qu'il suffit d'écouter les infos pour que l'on entende parler d'elles. En plus, l'auteur arrive parfaitement à nous impliquer et il est alors impossible d'en ressortir sans avoir été impacté humainement.
Alors, en quoi ce livre est différent d'autres qui traitent le même sujet ? Je me suis posée la question en début de lecture et il vous faudra attendre que le drame arrive (Le coma d'Andy) pour connaitre la réponse. Je ne peux malheureusement pas vous dévoiler davantage l'intrigue au risque de spoiler, d'autant plus que je trouve que c'est un autre point fort de cette histoire mais je vous avouerais toutefois que j'ai aimé la tournure que prennent les événements. J'ai beaucoup aimé l'idée que développe Sébastien Jullian et j'aimerai tant que ce soit un fait avéré. Cette tournure fantastique m'a donné le sentiment que l'espoir était de mise !! J'ai vu enfin la lumière apparaitre après tous ces tourments !
C'est une belle réussite !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je m'appelle Andy, j'ai dix ans et demi. Je crois que je suis un garçon malheureux. Mais personne n'y peut rien. Personne ne peut m'aider, ni maman, ni Mouchy, ni la maitresse, ni Ben qui n'est plus là. Je vais devoir attendre d'être grand, attendre de trouver une solution au problème.
Le problème, ce n'est pas moi. Le problème, c'est Fred.

Zut, je l'entends rentrer. A bientôt, alors.

Juste une dernière chose...
Le problème, ça a toujours été Fred.
Le problème, c'est que quand Fred est ici, avec moi, je ne suis plus Andy.
Je suis "petite merde".
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Qui est réellement cet homme ?
Peu importe, il faut les tuer ! Ne leur laisser aucune chance. À bout portant dans la poitrine, pour laisser le moins de traces possible. Puis aller chercher la voiture, les enrouler dans la bâche, nettoyer les lieux, la voiture, les emmener au carrefour des Lilas et les laisser croupir au fond d’un trou pour l’éternité.
Ils sont portés disparus, l’idée de ne jamais les retrouver a déjà traversé l’esprit des autorités et des villageois. Hier matin, personne ne m’a vu partir en voiture, Christine a confirmé que j’étais bien à la ferme. Personne ne me soupçonnera. Devouge sait ce qui est arrivé par le passé, mais ne dira rien.
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La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Elle est cruelle, tape sur les faibles là où ça fait mal lorsqu'ils ont le dos tourné. Qui sera capable de les protéger et de rendre les coups ?
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Les plus faibles, même s'ils arrivent à vivre avec leur différence, la paient cash devant le mépris cruel des imbéciles heureux.
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Mais Mouchy dit que « quand on grandit, on supporte mieux de na pas voir souvent ses parents », et donc il ne faut pas que que je me fasse du souci. Le problème, c’est que, moi, je vois de moins en moins maman. C’est sa faute à lui. Tout est de sa faute.
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