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EAN : 9782266264006
240 pages
Pocket (19/05/2016)
3.6/5   130 notes
Résumé :
Attention, ce n'est pas un livre que vous allez lire, c'est une aventure extraordinaire que vous allez vivre ! Sarah Marquis " anime " si bien son écriture que vous partagerez ses émerveillements sur 7 000 kilomètres, du Chili au Pérou, hantés comme elle par la magie de l'Empire inca. Vous gravirez les sentiers capricieux de la cordillère des Andes, surpris par l'irruption d'un troupeau de chèvres étiques, ou pétrifiés par une horde de cavaliers venus du fond des âg... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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c'est le deuxième livres de cette suissesse que je lis. Je suis connecté au grand tout. de Los Andes au Machu Picchu, je marche seul de l'outback australien aux Andes. Les femmes ou sont elle ? 8 mois. Quipu avec les chaskis .C'eat décidé.
Depuis, le moment où j'ai pris la décision de partir.
c'est par le quipucamayok. le chili de l'intérieur est assis auprès du feu. Son nez est cassé comme celui de ses ancêtres. Ses gestes sont ceux d'une jument pur-sang près un galop avé sa chevelure désorganisée. En m'évitant du regard, je m'apprête à marcher dans le désert d'Atacama.
Je pense que c'est ancré en moi. Inti a Machu Picchu me fait penser à un fille régisseur.
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Après une première lecture avec Sauvage par nature, je m'étais promis de repartir aux côtés de Sarah dans les Andes, voilà chose faite.
J'en ressors mitigée, j'ai apprécié le voyage, mais je n'ai pas autant découvert qu'avec Sauvage par nature, certes le voyage dure moins longtemps, et elle a que très peu rencontré ou partagé la vie des populations.
J'ai trouvé ce récit moins pointu, moins fourni, plus aérien, avec des dessins, donc un peu léger à mon goût pour un voyage dont j'en attendais certainement plus comme : plus de description du paysage, du climat, des populations, des coutumes, plus sur les civilisations disparues comme les Incas. J'ai eu la nette impression que tout ceci y est mais survolé vite fait. Pas du tout approfondi comme le précédent ouvrage. J'ai bien aimé la partie avec le Lama, et aussi le moment de partage avec cette femmes sur les terrasses. "Assises sur le bord d'une de ces terrasses, les pieds dans le vide, on est silencieuses, on mange religieusement, mes mains sentent le lama, les siennes sont foncées. Mais peu importe, plus rien n'a d'importance. Ces deux femmes sur cette terrasse sont deux êtres que tout oppose, leur chemin de vie, leur appartenance ethnique, mais voilà qu'elles sont réunies. le soleil, en face, pointe son nez câlinement."

Il y a aussi plus de poésie dans ce récit, plus de réflexions je pense également sur elle-même.

Je pense lire malgré tout son voyage en Australie, car elle sait nous faire partager des instants uniques, des émotions et un voyage hors du commun.
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J'ai un soucis ! Dès qu'arrive l'été, et que je vois à l'entrée de mon supermarché "favori" les fameuses promo sur les livres "2 achetés, le 3ème offert" : je craque.... C'est crétin, comme comportement, souvent je me retrouve face à une série de titres qui ne me disent rien, mais je trouve le moyen d'en choisir 2.... Certes ce n'est pas du Nutella, je ne cours pas le risque de me faire frapper, mais je me dis ensuite que ce type d'achat compulsif est assez ridicule.
Et donc cette fois, je suis repartie avec 2 livres de Sarah Marquis acheté, et un livre Jean-Louis Etienne offert... Ce n'est pas comme si ma PAL qui se trouve au dessus de ma tête de lit, ne me tombait pas dessus régulièrement !
Et je n'ai pas pu résister bien longtemps, à me lancer dans la découverte de ce que S. Marquis pouvait avoir à raconter. Et je dois reconnaître que j'ai été charmée par son récit très pratico pratique. Sa "promenade" le long de la Cordillère des Andes, donne lieu à de multiple description de paysage qui font rêver, mais aussi aux explications autour de l'organisation de son expédition. Et surtout, c'est aussi un récit du quotidien, comme l'épisode de panne de papier toilette, ou la description de son odeur après plusieurs semaines de marche sans pouvoir se laver.
Et tout à coup je trouve que ce texte démystifie un peu ses voyageurs qui racontent leurs aventures, et les rend un peu plus humain.
Je pense que je ne vais pas tarder à lire le second livre que j'ai acheté en même temps que celui ci.
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C'est toujours une aventure passionnante que de marcher aux côtés de Sarah Marquis. Depuis que j'ai eu l'occasion de la voir et de l'entendre lors d'une conférence, je suis conquise par cette aventurière sensible, humble, solitaire, pleine d'humour et d'auto-dérision, au regard émerveillé, profond et franc.
J'avais adoré le récit de sa traversée de l'Australie. J'ai aimé de parcours dans les Déserts d'Altitude. Je ne connais pas du tout ces terres et j'ai pu, grâce à elle, en goûter les couleurs, les saveurs, les sourires, le froid mordant et les étendues infinies.
La plume de Sarah Marquis est vive, précise, souriante et entraînante.
Les illustrations de Janis Lachat invitent au silence et à l'émotion. Elles forment un bel équilibre avec les mots qu'elles caressent.
Mon seul regret : tout va trop vite. Comment retracer 8 mois de marche en 250 pages ? La marche qui invite à la lenteur et à la contemplation ne se laisse pas facilement enfermer dans des pages. Mais elle invite à mettre ses baskets et partir à la découverte de Mère-Terre Nature.
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Je vois des bonnes notes de la part des autres lecteurs, et pourtant...
J'en suis à la moitié de ce livre et si je respecte la performance physique de ce périple, je ne vois aucun intérêt d'écrire un livre pour une telle expérience.
Aucune âme de voyageuse partant à la rencontre des autres n'y transpire, au contraire elle a tendance à fuir ceux qu'elle croise. Et cette organisation où son frère sillonne de son côté la cordillère des Andes pour lui planquer ses petits paquets de bouffe lyophilisée....! Désolé mais c'est pathétique de voyager de cette façon.
Si on va " au pays des autres" , la moindre des choses si on se prétend voyageur est tout de même de chercher un tant soi-peu à se nourrir localement.
Remarque qui n'en devient que plus pertinente et que plus tristement cocasse que sur les pages de remerciements des différents sponsors , dont "Gaz naturel" " qui reconnaît dans ma démarche "une énergie durable" .
Ah bon ? le verbiage de la communication des entreprises est extraordinaire: ils ont aussi eu des déductions fiscales pour financer un tel projet ? Nicolas Hulot a parrainé l'opération avec ses hélicoptères ?

Traverser un cours d'eau et avoir le slip mouillé!
Etre en rupture de stock de PQ!
Non mais,
Quelles aventures!
il n'y a pas de quoi noircir des 1/3 ou des 1/2 pages pour de telles choses insignifiantes.

J'ai un peu voyagé, souvent seul, dans des contrées qui n'étaient pas toujours hospitalières, sans pour autant jamais avoir eu le sentiment de vivre des exploits qui mériteraient d'en faire des livres..... et là je me dis que sans exploit - disons sportif - qui n'a de valeur que pour soi, j'ai vécu des rencontres inopinées avec des gens , j'ai échangé des regards laissés lettre morte avec des jeunes femmes me voyant discuter avec leurs parents,; j'ai eu des moments de joie, des moments d'angoisse , des sentiments de solitude , de la peur lors d'agressions venant de nulle part.
Mais tout ça ne me semblait pas suffisant pour en écrire un livre.
Mais là? Rien , ou si peu que pas.
Le seul intérêt de ce livre serait de se dire: mais comment peut-on faire autant de km , mettre autant de moyens ( c'est quand même un voyage qui a dû coûter un maximum de pognon) pour un si piètre résultat humain et avoir envie d'y aller pour y rencontrer les gens , les côtoyer, faire la causette avec eux, faire un petit bout de chemin avec eux quand l'occasion se présente, et tout ça sans se faire sponsoriser par " le gaz naturel"
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Le fait de penser que l'on vit tous une réalité différente me subjugue. De prendre conscience que l'on a tous une perception différente, liée à son vécu, me paraît tellement irréel. Savoir que chacun porte un regard différent sur un même événement me fait comprendre dans quelle fourmilière je suis plongée. Ces milliards d'individus tous différents et uniques me font espérer.
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Par moments, je suis assoiffée de savoir, j'aimerais pouvoir connaître les différentes civilisations de cette planète, la physique, ou encore pouvoir déchiffrer la nature et ses mystères avec des yeux de scientifiques. Ma voie a été différente, pas mieux ou moins bien, juste différente ... Alors en moi sont là, enfouies, toutes ces envies, cette curiosité du monde.
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"Pourquoi l'inconnu fait-il peur?
Souvent, la peur surgit lorsqu'on n'arrive pas à identifier sa source...
La peur qui nous intéresse est associée souvent à l'inconnu. Lorsque je me retrouve face à une peur, je m'interroge sur la provenance de celle-ci, jusqu'à ce que je sois capable de l'identifier.
La peur est alors "fichée".
L'esprit va dont identifier la peur et la reconnaître. Celle-ci va perdre son rôle d'inconnu et va s'envoler tout naturellement."P.85
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Et puis, en éliminant toutes ces fioritures, que reste-t-il de ces trente-quatre ans passés sur cette Terre ?
Sans doute un kilométrage déjà dépassé, des pieds pas photographiables, des petits plis au coin des paupières et une lucidité sur la vie peu rassurante.
Mais, avant tout, des yeux qui ont vu… Ces yeux, je vous les prête le temps de ces pages pour parcourir ensemble cette cordillère andine.
Bon voyage !
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Et là, dans ces eaux abyssales, je découvre ce peuple inca qui a survécu à la domination des guerriers assoiffés d’or. Les Espagnols se croyaient supérieurs du haut de leurs montures, leur peau blanche était une marque indéniable de supériorité.
Mais saviaent-ils que du haut de leur préciosité, le ver de terre, lui, les suivait de près avec 99% de gènes identiques à leur code génétique.
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