AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782710379867
88 pages
La Table ronde (20/10/2016)
4.29/5   14 notes
Résumé :
En 1956, Sylvia Plath écrivait à sa mère Aurelia : "J'ai le sentiment d'être en train de développer une sorte de style primitif bien à moi, et que j'aime beaucoup. Attends de voir". Tout au long de sa vie, Sylvia Plath a parlé de l'art comme de sa source d'inspiration la plus profonde ; et pourtant, tandis que ses écrits connaissent un succès mondial, ses dessins restent méconnus. Cette édition rassemble des dessins datés de 1955 à 1957, période durant laquelle elle... >Voir plus
Que lire après DessinsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai acheté ce beau livre après avoir écouté la chanteuse Robi pour une lecture musicale à la maison de la poésie de Paris. La projection des dessins de la poétesse américaine Sylvia Plath m'a donné envie de lire ce livre à la couverture en tissu d'un très beau rose.
On y trouve des textes de Sylvia Plath accompagnés de ses dessins à la plume que j'aime beaucoup. Elle les a réalisés dans des lieux différents : Angleterre, Espagne, France et États-Unis, dans les années 50.
Les lettres à Teddy son mari et à Aurélia sa mère sont celles d'une jeune femme aimante, active et enjouée. Ses dessins montrent qu'elle sait regarder ce qu'il y a autour d'elle, même si elle ne dessine pas les gens à l'exception de son mari Ted Hugues, dont elle fait un portrait. Il est l'amour de sa vie qu'elle a malheureusement écourtée.
Par contre, la préface de Frieda Hugues, leur fille est assez décevante, très conventionnelle (ma mère est née le.. à. .). de plus, elle commence par "ma mère le poète" alors qu'il y a un féminin. Il semble que le terme de poétesse conviendrait mieux pour qualifier cette artiste complète qui revendiquait le droit de s'épanouir librement dans son art.


Commenter  J’apprécie          20
J'ai beaucoup aimé ce livre tant pour l'objet, superbe, que pour son contenu qui m'a touchée.
Après avoir partagé la vie de Sylvia Plath dans « Froidure« , j'ai retrouvé dans ce livre son esprit : délicatesse et beauté dans les dessins à la plume reproduits ici.
Dans la préface, Frieda sa fille, retrace la vie de sa mère : son mariage, sa lune de miel et l'intérêt qu'elle portait aux arts plastiques. Dessiner l'apaise et elle décide de pendre des cours. On apprend aussi que les dessins d'autrui l'inspirent, comme ceux de Rousseau ou Klee.
Sont aussi présentées des lettres de Sylvia, un extrait de son journal et les dessins représentant des scènes et objets vus en Angleterre et lors de ses déplacements en Espagne et à Paris.
Un beau livre toilé qui reproduit ses dessins à l'encre témoins de moments du quotidien ou de ses voyages. Mention spéciale pour les dessins sur Paris : j'ai beaucoup aimé le « curious French cat ».
Touchant et emprunt de sensibilité, un beau recueil à offrir pour les fêtes.
Je conseille de lire Froidure en parallèle pour comprendre la poétesse auteure de ces dessins.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
Telerama
02 novembre 2016
Double hommage à la poétesse américaine Sylvia Plath : un bel ouvrage qui réunit ses croquis et une biographie imaginaire signée Kate Moses.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Plusieurs personnes à vélo ou se promenant vers Grantchester m'ont regardée avec insistance, tout là-bas en train de dessiner les vaches ; c'est si curieux, ce sentiment d'anormalité qui me vient, loin de toi ; je me sens, avec mes passions singulières et mes fureurs, devenir une gargouille que chacun va montrer du doigt. Une chose est certaine, je préfère ma solitude ; j'évite les gens comme le poison ; je ne veux tout simplement pas d'eux ; je prends place à table et réponds aux innombrables questions des petites nouvelles ; je me surprends à être drôle, à les faire rire en décrivant des gens et des événements, et je me demande comment je sais produire un tel effet aussi machinalement, presque sans émotion, me comporter comme quelqu'un de sain se comporte en général, sans être démasqué.
Commenter  J’apprécie          00
De toutes les villes que j’ai visitées, je n’aime véritablement que Paris ; le moindre détail y est raffiné et précieux et élégant et chacun en tire ce qui lui correspond. Je ne pourrais jamais vivre à Londres, à New-York, à Madrid ou à Rome mais ici, oui…
Commenter  J’apprécie          10
Hier j’ai dessiné avec bonheur un parapluie et une bouteille de chianti, aussi des châtaignes plus réussies des chaussures ratées, une bouteille de beaujolais.
Commenter  J’apprécie          10
Je peux m'absorber tout entière dans le trait que je trace, et m'y perdre.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Sylvia Plath (24) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sylvia Plath
Retrouvez les derniers épisodes de la cinquième saison de la P'tite Librairie sur la plateforme france.tv : https://www.france.tv/france-5/la-p-tite-librairie/
N'oubliez pas de vous abonner et d'activer les notifications pour ne rater aucune des vidéos de la P'tite Librairie.
Connaissez-vous cette romancière et poétesse géniale qui n'eut aucun succès de son vivant, ni dans les lettres ni en amour, et se suicida à l'âge de 31 ans ?
« La cloche de détresse », de Sylvia Plath, c'est à lire dans la collection L'Imaginaire chez Gallimard.
autres livres classés : poétesseVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (26) Voir plus



Quiz Voir plus

La cloche de détresse

Quel est le pseudonyme qu'Esther Greenwood utilise lors de sa rencontre avec Lenny, puis plus tard avec le docteur Gordon?

Elly Higginbotham
Elly Higgins
Esther Higginbottom
Elly Higginbottom

4 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : La cloche de détresse de Sylvia PlathCréer un quiz sur ce livre

{* *}