AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Dieu 2.0 tome 3 sur 3
EAN : 9782370470928
384 pages
Editions Lajouanie (06/04/2018)
4.8/5   10 notes
Résumé :
2072
Quatorze ans après le cataclysme, dans le dernier bastion de la civilisation, Gabriel, Yosa et Ariane pressentent que le temps de l’ultime affrontement avec Verinas et ses fanatiques est arrivé.
La résistance doit naître.
Désormais prophète de son propre culte, l’évêque renégat lorgne sur l’immense Vatican III et manipule secrètement le jeune pape Silvère, dernier fils de la papesse.
Piégé dans les méandres d’un Internet à l’agonie, ... >Voir plus
Que lire après Dieu 2.0, tome 3 : Le chat de SchröndingerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je suis à la fois super contente d'être arrivée au bout de la trilogie et super triste, parce que je m'étais énormément attachée aux personnages et j'avais juste pas envie de les laisser partir. Cette trilogie restera sans aucun doute une de mes préférées de 2020, et je n'en garde que d'excellents souvenirs.

Nous retrouvons donc une dernier fois tous les personnages des tome 1 et 2 pour une conclusion qui ne vous laissera pas indifférents. le rythme s'accélère et les événements se précipitent, tous les personnages se retrouvent bien, bien dans le pétrin et pour démêler tout ça, il va falloir s'armer de courage et d'un bon cerveau. Alors que le monde est au bord de l'explosion, il va falloir s'adapter au chaos et trouver un moyen de sortir de la crise lancée par Verinas sans bain de sang.

Eh bah c'est mal barré, notre prophète Liddl, il a évolué en prophète Amazon et ça va devenir un peu compliqué de le déloger de sa toute puissance maintenant. J'ai adoré comment ce personnage ridiculisé lors du premier tome a réussi malgré tout ce qu'il a fait à devenir aussi terrifiant dans ce troisième tome. C'est un excellent exemple de comment le fanatisme fonctionne : d'abord on prend ça à la rigolade, on pense que ça n'arrive qu'à des gens qui l'ont cherché, et on y plonge à deux mains sans jamais s'en rendre compte. J'ai beaucoup aimé qu'il soit présenté également comme le maître qui tient la nourriture, ce qui illustre parfaitement à quoi l'humanité en est réduite. Son arc est définitivement exceptionnel et c'est un méchant qui a sa place sur le panthéon des grands méchants (au moins à côté de Gargamel, ils devraient bien s'entendre, et en plus ils portent tous les deux des robes).

Son grand rival, Gabriel, prend aussi toute sa saveur dans ce troisième tome. Lui aussi, il en a fait du chemin, passé toutes les tempêtes et il n'est pas encore au bout du chemin. J'ai eu un immense pincement au coeur en arrivant à la fin de son histoire, parce que c'est vraiment un super personnage, et j'avais super envie de continuer à le suivre. Mais ça n'enlève rien à l'intensité de son final, où il prend enfin son futur en main pour le meilleur. A côté de lui, on a aussi toute sa « famille », Yosa, Ariane, Raoul et les autres, lancés dans une résistance qu'ils veulent pacifiques jusqu'au bout, peu importe les sacrifices. J'ai trouvé par ailleurs ce passage génial, puisqu'on a tendance à foncer droit dans la guerre ouverte dans pas mal d'oeuvres de science-fiction, alors qu'ici, c'est vraiment tout le contraire. On a des héros qui travaillent dans l'ombre pour changer le monde en faisant le moins de victimes possibles. Cela ne les rend pas naïfs ou utopistes, parce qu'ils savent qu'il y aura forcément des pertes, mais ça en fait des humains extraordinaires, des figures à suivre d'humanité en soit, pas parfaits comme les Eugènes, pas poussés par leurs instincts bestiaux comme les Darwiniens, tout en prenant un peu des deux malgré tout. C'est en cela que le parallèle avec tout ce qui se passe avec Voyageur est extraordinaire.

Puisqu'on parle de Voyageur, woah, ça part de plus en plus loin dans l'imaginaire et c'est terrifiant ! Je sentais déjà qu'il y avait un truc louche dans le tome 2 avec ces Eugènes, des êtres humains beaux et parfaits, sans défauts, intelligents et créés entièrement par la science. Mais là, ahah, c'était pire que tout ce que j'avais imaginé. le bestiaire présenté est aussi incroyable que terrifiant, que ce soit les mini-Eugènes ouvriers, ou l'espèce de cyclope humain chelou qui ne ressent pas la douleur qui intervient sur une partie de l'intrigue. Si ça fonctionne si bien, c'est parce que leur construction est en vérité super bien pensée. Un être créé pour accomplir une fonction. Par exemple les jardiniers, qui ont des longs bras, comme ça ils se baissent pas constamment. Mais en même temps, c'est absolument flippant. Les descriptions sont super précises, donc vous n'aurez aucun mal à vous représenter les divers « humanoïdes » qui peuplent les Eugènes, quitte à en faire des cauchemars, vraiment. Brrr.

J'ai beaucoup aimé toute l'intrigue qui tourne autour de Voyageur et du voyage dans le temps. C'est souvent LE truc le plus risqué à traiter en science-fiction, c'est déjà chouette de s'y pencher, mais ça reste vraiment bien pensé et au final assez crédible pour pas vous donner de mal de tête à la « Oui mais si lui avait fait ça est-ce que lui aurait fait ça ? ». le titre est d'ailleurs très bien pensé pour ça, et j'ai trouvé l'idée super sympa, avec des réflexions qui restent quand même plausibles. C'est super satisfaisant de voir toutes les intrigues lancées dans le tome 2 se coller les unes et autres pour aller vers le grand final. J'avoue, j'avais deviné l'identité de Voyageur au tome 2, eh eh eh, mais ça n'a rien enlevé à la surprise une fois qu'on en a la confirmation, et ça rend tout encore plus fun. On a aussi plus de Voyageur en action sur ce tome. C'est fini la balade, place à l'action et au drama. L'arrivée des Mémoriens vient changer beaucoup de choses, et avec l'intrigue dans le monde réel qui vient se chevaucher à celle-ci, vous n'êtes pas au bout de vos surprises.

Le style d'écriture est toujours incroyable, et j'aimerai mentionner l'énorme coup de génie de cette fin qui donne tout le sens du prologue du tome 1. Mon cerveau a explosé, c'est si bien trouvé ! C'est aussi grâce à ça qu'on peut voir l'immense travail de cohérence qui a été fait sur le texte pour que tout s'emboîte à ce point à la fin. J'ai eu mal pour l'auteur et les éditeurs quand il a fallu vérifier que chaque point collait bien à chaque passage du texte ah ah. L'intégralité de la trilogie est un immense puzzle où, au final, absolument chaque élément a son importance, et où l'on sait que si quelque chose n'avait pas été comme ça l'a été, ça aurait pu se passer extrêmement mal (et ça aussi, c'est un super coup de génie du tome 3 qui satisfait les lecteurs trop curieux). le tout combiné au rythme du texte qui s'accélère sur la fin pour coller à la panique qui gagne de plus en plus le lecteur, c'est vraiment incroyable. J'applaudis grandement en tout cas, c'est vraiment du chouette travail.

En bref, la trilogie mérite énormément d'être découverte, si vous ne l'avez pas encore fait. C'est de la science-fiction accessible et compréhensible par des non-initiés, avec de l'action, du drama, des personnages charismatiques et ultra-attachants, un prêtre qui aurait peut-être mieux fait d'en rester aux drones-anges de Noël et un gigantesque puzzle qui va vous retourner le cerveau. C'est un immense coup de coeur et une des meilleures découvertes que j'ai fait cette année. Vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est de la bombe !
Lien : https://lantredemyfanwi.word..
Commenter  J’apprécie          10
Si le précédent tome commençait par un cataclysme, celui-ci débute par une colle, posée là dans le prologue par le fils aîné d'une Papesse qu'on prend plaisir à retrouver l'espace d'un (trop) court instant... "Plutôt que de croire en Dieu, le temps est venu pour l'homme de se libérer de son créateur, et de croire, enfin, en lui-même." Voilà. Bien moins crétin que son frère cadet, il nous balance ça comme ça, le gamin, et va se coucher pendant que notre cervelle se met à turbiner... Vous avez 384 pages pour réfléchir à la question...

Une réflexion qui commence dès qu'on tourne la page puisqu'on retrouve Raoul en miettes et Gabriel en rage... C'est là que j'ai perdu le contrôle de la situation... Ne cessant dès lors de ponctuer ma lecture de tonitruants "Oh put***!" puis d'invectiver l'infâme Evêque Verinas de mes noms d'oiseaux les plus choupis (Vile pourriture ! Méprisable ordure ! Petit foutriquet ! Saloperie malfaisante ! Greluchon famélique ! Evêque cacochyme ! Misérable loque permafrostinée ! Bougre de galapiat dématérialisé ! ... Bon, OK, c'était bien pire que ça mais un peu de tenue, s'il vous plaît !)... Car il n'est rien de plus dangereusement facile que de tourner la tête de gens désespérés, victimes des propres conneries de l'humanité... Alors on se monte le bourrichon les uns les autres et on fait croire aux malheureux ce qu'ils sont encore en capacité d'entendre... Et à Dieu, on lui fait dire ce qu'il veut, il n'est pas là pour se défendre...

Alors n'allez pas fuir devant l'un des piliers de la physique quantique évoqué dans le titre ! Si l'on vous parle du fameux chat mais aussi de Pasteur, de photons et tout le toutim, nous ne sommes pas là dans un manuel scientifique ! En effet, il n'est rien qu'on ne puisse comprendre dans le présent bouquin, tant l'auteur y met du sien pour nous rendre les choses simples afin de mieux nous entraîner dans son intrigue ou tout s'enchaîne et se déchaine sans même qu'on ne prenne le temps de s'interroger... S'il est ici question de science et de religion, on aborde surtout des sujets de société d'ores et déjà d'actualité car rien n'est plus inquiétant qu'une civilisation qui ne parvient pas à se remettre en question pour rééquilibrer la situation avant que tout ne vienne à foirer...

Alors le lecteur se laisse prendre dans cet infernal engrenage, passant d'une époque à l'autre pour suivre tous les évènements, soumis à un suspense de tous les instants à tel point que la nuit blanche, je ne l'ai sentie qu'au petit matin, le coeur lourd d'avoir déjà atteint le culminant point final...

Parce qu'on suit avec toujours plus d'acharnement ces nouveaux Résistants que sont Gabriel, Raoul, Yosa et tous les autres tant on s'est attaché à eux au fil des tomes et des chapitres qui ont depuis défilé... On les voit combattre l'obscurantisme avec l'énergie du désespoir et on lutte à leurs côtés, tant on vit l'histoire plus qu'on ne la lit, parce qu'il s'agit un peu de notre avenir, à nous aussi, et ce qui nous est proposé dans un premier temps n'est pas du genre à nous rassurer... Et tandis qu'on prend pleinement part à l'intrigue, force est de constater que devoir quitter ces personnages s'avère un véritable déchirement une fois notre lecture terminée, d'où mon actuelle difficulté à rédiger cette chronique que j'espérais bien meilleure qu'elle ne l'est... Un vide intergalactique s'est en effet emparée de mon âme de lectrice passionnée... Gabriel est parti, W3 aussi, comme tous les autres d'ailleurs... J'aurais sans doute éclaté en sanglots si je n'avais pas pu compter sur Voyageur... L'idée m'avait certes effleuré l'esprit à la lecture du tome 2 sans que je n'ose trop faire de suppositions à ce sujet... Si je sais désormais avec certitude quelles âmes numérisées abritent ce robot, je suis particulièrement fière et reconnaissante envers l'auteur d'avoir su imaginer ce que pouvait être l'immortalité 2.0... Et une immortalité au service de son prochain, n'est-ce pas d'autant plus touchant ?

Car Voyageur a continué sa route pour nous montrer la lumière en traversant le temps, l'espace et les pages grâce à la plume de son auteur, toujours aussi fluide, toujours aussi belle... Ce style vif, efficace, tantôt empreint de clairvoyance ou de poésie même, qui fait de nous autres lecteurs les passagers littéraires d'un fabuleux périple...

Un fabuleux périple qui touche malheureusement à sa fin... Si Voyageur et les autres vont rester dans ma tête et mon coeur encore longtemps, je me dois désormais de lâcher prise et laisser cette chronique s'achever...
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
Commenter  J’apprécie          10
La lumière traverse le temps
On retrouve, dans ce 3ème tome, certains protagonistes des tomes précédents et on oscille toujours entre 2 périodes du futur. Cette fois c'est entre 2072 et 2283 qu'Henri Duboc nous ballade.
Nous avions laissé W3, Gabriel, Yosa et Ariane avant leur affrontement avec Verinas l'évêque manipulateur. Ce dernier a jeté son dévolu sur le jeune héritier de la Papesse Oranne pour prendre le pouvoir avec l'aide des troupes du Primium contre la résistance. Internet se meurt, W3 semble perdu dans les méandres numériques d'un réseau abandonné. Et un curieux robot à 2 têtes, Voyageur, se réveille dans un futur post apocalyptique. Ce futur est démoniaque, soumis à l'eugénisme.
Pour la fin de cette trilogie, Henri Duboc continue à errer et soulever pas mal de réflexions sur la science et la religion.
Croire en Dieu ou croire en l'homme ?
Pasteur combattant l'obscurantisme, le tout sur un soubassement de gènes Hox, avec leurs liaisons à l'ADN et leur capacité à activer d'autres gènes.
Une pointe d'humour, un roman de science-fiction, un certain suspense, et pas mal d'action, dans ce Tome 3 de Dieu 2.0,
A un moment j'y ai vu Bob Morane combattant l'Ombre Jaune. Mais La boîte de Schröndinger est bien davantage. Dans cette Europe victime d'une mort lente, face à une catastrophe à venir, les choix de demain affectent le futur et le présent.
La civilisation, vacille, a vacillé ou vacillera. Les hommes pendent entre deux certitudes. Leur dévotion qu'elles que soit leur adoration les vouent à leur perte si le fanatisme prend le dessus.
Le culte aveugle d'un Dieu ou d'une science devient alors le terreau d'aventures et de réflexion.
L'eugénisme date du XIXème siècle, mais les progrès du génie génétique, ceux de la médecine, se multiplient à vitesse grand V. L'éthique devenu bioéthique. La soif connaissance n'a d'égale que celle de croire.
La boîte de Schröndinger et son chat fut une expérience de pensée, imaginée en 1935 par le physicien Schrödinger pour mettre en évidence des lacunes supposées de la physique quantique. Jamais réalisée, elle n'est qu'une équation, elle pose en même temps deux états (l'état mort et l'état vivant du chat), jusqu'à ce que l'ouverture de la boîte dans lequel se trouve le chat (le moment de l'observation). Cette ouverture déclenche le choix entre les deux états. le chat est donc à la fois mort et vivant tant que la boite n'est pas ouverte. Moralité soit la physique et donc la science est erronée, soit qu'il va falloir reconsidérer tous nos préjugés.
Finalement, Dieu 2.0 fut une belle découverte, un vent nouveau sur un genre un peu trop vite oublié, la science-fiction. Et lorsqu'elle se fait intelligente et agréable à lire, y'a pas de raison de se priver.

Lien : https://nigrafolia.fr
Commenter  J’apprécie          10
NOUVELLE ÉDITION

Voici un final tonitruant et décoiffant !


Ce tome 3 offre une conclusion en parfaite adéquation avec l'esprit de cette trilogie. Entre science et religion la bataille est ardue. Une guerre dont l'égalité des chances est un enjeu crucial. Mais quand la science devient le bras droit de la religion, le monde devient un terrain de jeux impitoyable où seule la survie est la complice d'une guerre psychologique.


C'est avec grand plaisir que je retrouve Gabriel et W3 dans leur extraordinaire quête d'une justice qui échappe à tous. Une justice qui prend des allures d'une boîte particulière. D'une boîte qui fait référence à cet atypique chat de Schrödinger : ce que l'on ne voit pas, peut exister ou non. Un paradoxe qui prend tout son sens dans cette trilogie chtonienne. Une histoire que l'on pourrait décortiquer comme un manifeste scientifique entre arguments et contre-arguments, tout y passe.


Les péripéties s'accumulent tout au long de ce nouveau opus. Nul temps mort entre réflexion et action, Henri Duboc nous plonge dans son univers sans état d'âme. Il titille nos principes, nos valeurs, nos croyances et surtout n'hésite pas à supplanter toutes nos aspirations futures en quelque chose d'impensable et de surnaturel.


Henri Duboc signe une trilogie décapante et surtout intéressante. J'aime beaucoup quand les romans ne se contentent pas que de raconter mais insufflent une dimension intellectuelle menant vers une certaine réflexion. Henri Duboc traite d'une sujet délicat qui depuis la nuit des temps est un sujet à débats frénétiques : la religion et la science sont deux mondes contestant sans cesse leurs positions. Que serait notre monde où l'eugénisme serait à l'oeuvre ? Où la religion régnerait en maître ?


DIEU 2.0 est juste excellent tant par le contexte que par les personnages qui dans une commune mesure et au coeur d'une entente charismatique, portent en leur coeur une vision d'un monde où la nature côtoierait la science et où la religion serait une vaste et précise idée.


Je vous invite vivement à découvrir cette excellente trilogie
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
Commenter  J’apprécie          20
Mais wow, cette trilogie était épique, incroyable et surtout déroutante ! C'est une histoire remarquable qui me marquera à jamais, le conflit entre la science et la religion est vraiment intense, je ne trouve pas les mots pour décrire un tel récit... c'est saisissant, voilà tout. J'ai été complètement happé par l'univers de Henri Duboc, impossible de m'arrêter de lire cette magnifique histoire, c'était noir, c'était dur, c'est un futur que je redoute mais qu'est-ce que c'était drôle ! Les personnages sont exceptionnels, comme j'ai dit dans mon avis du tome 1, le duo Gabriel / W3 est vraiment bien réalisé et qui m'a surprise de tome en tome, avec un finale, mon dieu, dont je ne m'attendais absolument pas ! J'ai énormément apprécié découvrir plus en détail les autres personnages, rien n'est écrit par hasard, tout prend sens au fil des pages, c'était jouissif ! Cette trilogie était explosive !
Commenter  J’apprécie          10


Video de Henri Duboc (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Henri Duboc
Ecrire quand on souffre de débordose chronique
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (16) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4856 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}