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EAN : 9782070656516
272 pages
Gallimard Jeunesse (13/02/2014)
3.83/5   42 notes
Résumé :
Nouvelle au lycée Camille-Claudel, Léa, quinze ans, se sent un peu perdue. Mais pour le cours d'art visuel, des groupes se constituent. Chacun doit réaliser un court métrage avec son portable. Léa, la sauvage au grand coeur, se retrouve ainsi avec les parias de la classe:Moussa, le Black zen protecteur qui lui a parlé en premier, Quentin, un grand maigre aux allures de vampire, Pauline, qui devient si belle quand elle chante, et Jennifer, la bombe qui se croit mieux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Parce qu'ils doivent réaliser une vidéo scolaire ensemble, cinq adolescents différents sont obligés de s'unir. Moussa est bouddhiste, Pauline a peur des germes, Quentin est poète, Jennifer est la bombe du lycée et notre héroïne, Léa, tente de refaire sa vie dans un nouvel établissement. Nous suivons l'évolution des relations entre les personnages. A la clé pour le groupe vidéaste vainqueur, une visite de studio et la rencontre avec un acteur célèbre. Comment le groupe va-t-il arriver à s'entendre ?

Un roman intéressant par l'écriture notamment dans sa manière de travailler les personnages et leurs blessures profondes tout en gardant une certaine hauteur grâce à l' humour. Par contre l'histoire de la vidéo, très présente dans le récit est pourtant peu décrite au final. Beaucoup de situations sont improbables mais le livre s'avère cependant agréable à lire. Un bon roman sur les relations entre adolescents.




Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Dis-moi qu'il y a un ouragan a frôlé le coup de coeur. Frôlé, oui, mais pas atteint. Pourquoi ? Je me demande si ça ne tient pas plus qu'à moi qu'au roman lui-même…

Il faut d'abord que je vous avoue que j'ai eu un immense coup de coeur pour le titre de ce roman, et c'est ce qui m'a décidé à l'acheter. L'an dernier, j'avais commencé à le lire en ligne lors du concours Gallimard et RTL, mais n'avais jamais eu l'occasion de le finir. C'était donc quasiment une vraie découverte. Ainsi, finaliste du concours et un titre qui vend du rêve : j'avais de très, très hautes attentes de ce livre.

Alors, est-ce que j'ai été déçue ? Pour rester honnête, un petit peu. Je crois que j'attendais quelque chose d'épique, de lyrique, une véritable tornade, et que j'ai trouvé quelque chose d'un peu plus modéré, plus doux. C'est peut-être pour cela que je n'ai pas eu un vrai coup de coeur : inconsciemment, mon petit cerveau ne faisait que comparer ce que je lisais à ce qu'il s'était imaginé. Mais ce n'est pas si grave.

En effet, j'ai quand même trouvé dans ce roman tout plein de très jolies choses. D'abord, et c'est là un de ses points forts, le récit s'appuie sur des personnages hauts en couleurs, subtils et riches, qui viennent largement contrebalancer des personnages secondaires parfois un peu simples. La narratrice, Léa, est drôle, attachante et a un caractère bien tranché ; et surtout - Dieu que je la bénis - elle ne pleurniche pas. Et ça, ça n'a pas de prix ! J'ai vraiment apprécié découvrir la ville et les autres personnages à travers ses yeux, et l'auteur à le don de croquer des portraits étonnants et foisonnants en à peine quelques mots. Les autres personnages que j'ai particulièrement appréciés sont surtout son intrépide grand-père et Moussa, un personnage unique et assez incroyable ! Je ne vous en dis pas plus, mais ce fameux Moussa est une raison incontournable de lire Dis-moi qu'il y a un ouragan !

Petit bémol de forme, cependant : si le style est agréable et maîtrisé, il y a deux petites choses qui m'ont gênée : le nom des villes (surtout de la ville principale : Zombiville, quoi, sérieusement ?) et surtout, surtout, les smileys dans le texte. Je suis peut-être vieux jeu, mais j'ai tendance à penser que dans un livre, les mots devraient suffire à exprimer toutes les émotions en se passant d'artifices. Et des smileys, même pour faire « jeune », non, ça a coincé. Ça m'a beaucoup déstabilisée et ma lecture butait sur chacun d'eux… Ce qui est dommage, car Dis-moi qu'il y a un ouragan a été pour moi une lecture très plaisante en-dehors de cet aspect. J'en suis sortie souriante, détendue, comme après le visionnage d'une chouette comédie.

Quant à l'intrigue, c'est vraiment l'un des points forts de ce roman. L'histoire se tient, il n'y a aucune longueur, et je n'ai pas pu lâcher ma lecture ! L'idée du tournage d'un court-métrage change des histoires habituelles de lycéen, et elle permet de faire intervenir l'univers du cinéma dans le livre. C'est intéressant, inhabituel et original. J'ai beaucoup aimé le travail des élèves sur le scénario, drôle et décalé, leurs recherches, leurs interactions, leurs évolutions. Les relations se tissent petit à petit entre les protagonistes, avec douceur et poésie, beaucoup de finesse. C'est joli et rafraîchissant.

En conclusion, Dis-moi qu'il y a un ouragan est un premier roman sympathique et prometteur. Malgré quelques maladresses, son originalité et sa finesse en font une belle lecture pour se détendre. Je vous conseille vraiment de vous y pencher : il n'est pas très long et il vous fera passer un très bon moment ! Pour ma part, Fabrice Émont est un auteur que je vais suivre de près.
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J'ai littéralement dévoré ce petit roman qui est pour moi un petit bijoux dans son genre. Ce n'est pas un bracelet en or serti de diamants que l'on sort pour les grandes occasions, non c'est plutôt celui fabriqué par un enfant, celui original et plein d'amour que l'on porte le coeur plein de joie, celui qui ne nous quitte jamais au quotidien.

C'est écrit avec beaucoup de fraîcheur, de spontanéité avec cette esprit adolescent plein de naïveté et d'espoir mais surtout de sincérité qui m'a tout de suite conquise, je me suis laissée totalement transporter par cet ouragan.

On débute sur une trame qui semble banale: Léa, 15ans débarque dans une nouvelle ville et doit d'adapter à son nouveau lycée, se faire des nouveaux amis, bref l'enfer d'une adolescente qui en plus cache un secret.

Mais voilà que sa prof d'art-visuel lance un idée super originale: réaliser un court métrage avec un portable. J'ai vraiment adoré ce concept. C'était intéressant de suivre l'évolution du projet, de l'échange des idées, aux questions de crédibilité que ça soulève, de l'invention d'un monde, à la création des personnages, jusqu'au tournage et à la projection de tous les films. L'art prend une place secondaire certes mais elle sert de fils conducteur et permet au lecteur d'explorer tous les possibles. Une belle évasion. J'aime quand on touche à la créativité et ici elle sort de l'ordinaire.

Pour ça, elle se retrouve avec les parias de la classe, ceux qui n'ont pas été choisi par les autres et forme un groupe avec Moussa, un grand black force tranquille plein de réflexions philosophiques (je l'ai adoré lui) Quentin, au look gothique, Pauline une jeune fille timide et bizarre et Jennifer, la bombe qui se la pète tellement qu'arrivée en retard ce jour là se voit d'office envoyer avec ces "loosers". Un groupe éclectique avec des personnalités, des croyances et des concepts familiaux à des années lumières les uns des autres, j'ai apprécié suivre chacun d'entre eux. Petit à petit on apprend à les connaitre, à dépasser les images toutes faites qu'ils renvoient pour découvrir des adolescents plein de doutes, de peurs, de secrets mais aussi porteurs d'espoir et des rêves. Des relations petits à petits se tissent. Au delà des querelles, des prises de becs, un lien de confiance, de confidence, d'amitié va se s'installer, nous offrant de superbes scènes, drôles comme émouvantes.

La fin est trop belle, j'avais le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux. J'ai refermé mon livre le coeur léger. Un morceau de vie de cinq adolescents qui ensemble ont su avec une multitude de petits riens créer quelque chose d'important. C'est simple, c'est beau et moi j'aime.

Lien : http://regina-falange.skyroc..
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Léa déménage à Zombiville avec ses parents suite à des problèmes dans son ancienne école. Dès le premier jour de cours, elle se retrouve collée avec quatre autres élèves pour un concours de court-métrage. Tous les cinq sont très différents. Pauline est timide, paranoïaque et vit dans une espèce de soucoupe volante. Quentin est constamment habillé en noir, est surnommé le vampire et est poète. Moussa est un black qui aime les réflexions philosophiques et la méditation. Jennifer est superficielle, égocentrique et prétentieuse. Et Léa.. Léa est secrète, garçon manqué et prête à tout pour protéger ceux qu'elle aime.

Tout d'abord, il est bon de préciser que ce roman est arrivé deuxième au concours Premier roman de Gallimard Jeunesse/RTL/Télérama, juste derrière le Passe-Miroir de Christelle Dabos. (Coeur coeur!)

Ensuite, j'ai passé un excellent moment en compagnie de ce petit groupe de parias, ce groupe d'adolescents de quinze ans que l'on voit s'apprivoiser petit à petit. Ils n'ont rien en commun et pourtant, sous nos yeux, ils apprennent à se connaître et à voir au-delà de toutes ces apparences. On y aborde des sujets typiquement adolescents et pourtant universels: L'amour, l'amitié, les préjugés, les problèmes familiaux, la religion. Sous des dehors légers c'est beaucoup plus réfléchi que ce qu'on pourrait imaginer, beaucoup plus profond. On pourrait sourire devant ce qui pose problème à Léa et ses amis et pourtant je n'ai pu m'empêcher de me mettre à leur place ou plutôt de me rappeler ce que ça faisait de l'être. J'avais à nouveau quinze ans et tous ces petits problèmes qui peuvent aujourd'hui me paraître futiles étaient à nouveau insurmontables. Un garçon que j'aime et qui ne me regarde pas, une fille trop belle à côté de qui je me sens moche, être invisible aux yeux des autres, être.. différente, tout simplement. J'ai apprécié ce retour en arrière et ces sensations retrouvées.

Les personnages sont très attachants avec leurs imperfections, chacun à leur manière. C'est ce qui les rend unique, chacun traînant une histoire familiale étonnante ou triste, des blessures ou des excentricités.

L'écriture de l'auteur est agréable et très fluide, très moderne. Il n'hésite pas à ponctuer les réflexions de notre héroïne, Léa, par des smileys, ce qui m'a fait sourire. Il y a beaucoup d'humour et de second degré amenés par les petites joutes verbales entre les différents protagonistes.

Un vrai roman plein de fraîcheur et de jeunesse qui m'aura fait sourire mais qui m'aura aussi émue plus d'une fois. Une bouffée d'air frais!

Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Ce livre traînait dans ma bibliothèque depuis plus de 5 ans maintenant, il était donc grand temps que je le lise! Ce fut une lecture un peu mitigée, je vous explique tout ça... Mais d'abord, place au pitch:
On se retrouve dans la tête de Léa, 15 ans, une jeune adolescente qui vient de changer de ville et de lycée. On suit ses interactions avec les autres, toutes ses pensées, et au fil des pages, on découvre qu'il y a une raison à ce déménagement... Et on mène l'enquête !
Je vais commencer par ce qui m'a dérangé dans ce livre. J'aurais peut-être dû le lire il y a 5 ans justement. En effet, il s'agit d'un livre jeunesse et, alors que j'adore ça habituellement, cette fois-ci ça m'a vraiment dérangé. Je pense que l'auteur a réellement su reproduire à merveille ce qu'il se passe dans la tête d'une jeune fille de 15 ans, mais que du coup, c'était un peu trop enfantin pour
moi. J'attendais, à tord, des relations plus profondes entre les personnages.
De plus, j'aurais aimé que cette sorte de "secret" que gardait Léa, soit plus exploitée. J'attendais que l'auteur disperse des indices aux quatre coins du récit, alors qu'il s'agissait au final plutôt d'un élément secondaire.
Cependant, j'ai trouvé qu'il se lisait très rapidement, c'était agréable, sympathique et plein de bons sentiments. C'est un peu ce genre de livre "cocooning" que je pourrais tout à fait relire dans des moments de baisse de moral. J'ai beaucoup aimé ces petits côtés un peu poétiques par moment, qui rend vraiment certains passages juste très profonds et beaux.
Les personnages de ce roman sont bien construits, très clichés au départ, on découvre ensuite beaucoup plus de richesse dans leur personnalité. C'est réellement un livre que je conseillerais aux plus jeunes autour de moi car l'auteur parle très justement de l'adolescence, des rumeurs et du harcèlement qui peuvent en découler. Il met aussi en avant des techniques comme la méditation ou l'écriture, par exemple, qui sont selon moi de belles ressources pour faire face aux situations compliquées de l'adolescence.
Lien : https://lemiroirdeginie.weeb..
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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
22 juillet 2014
On a aimé la fraicheur et l'humour de ce roman. [...] Léger en apparence, c'est beaucoup plus réfléchi et profond qu'il n'y paraît. [...] On ferme le livre détendu et souriant. Une bouffée d'air frais dont il serait dommage de se priver.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
On a tous des secrets, ai-je dit pour changer de sujets sans vraiment changer de sujet. Des secrets intimes qui ne regardent personne, et aussi des secrets qui ont besoin de sortir mais qui restent coincés dans la gorge. Le tout, c'est de choisir ce qu'on veut dire ou pas. Moi, je veux bien te dire que c'est justement parce que des secrets ne sont pas restés secrets que j'ai dû partir. Voilà.
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On a tous des secrets, ai-je dit pour changer de sujet sans vraiment changer de sujet. Des secrets intimes qui ne regardent personne et aussi des secrets qui ont besoin de sortir mais qui restent coincés dans la gorge. Le tout, c'est de choisir ce qu'on veut dire ou pas. Moi, je veux bien te dire que c'est justement parce que des secrets ne sont pas restés secret que j'ai dû partir. voila
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J'aurais dû l'appeler, le retenir. Pour lui dire quoi? Mon cerveau s'embrouillait. (...)
Plus basique: "Je te kiffe trop, tu sais?" Plus classieux: "Seriez-vous assez aimable pour m'embrasser, Monsieur Kubiczec?" Plus italien: "Damni un bacio, amore mio." Plus engagé: "Tu m'embrasses sinon je fais la révolution." Plus pointu: "J'ai une écharde sur la langue, tu veux bien me l'enlever avec tes dents?" Plus gratuit: "Un free hug, ça te tente?"
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"Le panorama et les vieilles pierres, ça devait être idéal pour les baisers au clair de lune - enfin, j'imagine: il n'y avait pas de clair de lune à 14 heures et je n'étais pas disposée à rouler une pelle à mon vélo."

Dis-moi qu'il y a un ouragan, Fabrice Emont
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Moussa semble croire que son frère n'accepterait pas sa pratique parce qu'elle est issue d'une autre religion. Je préfère qu'ils en parlent ensemble quand ils se sentiront prêts l'un et l'autre. Pour l'instant, ils ont encore la passion des "nouveaux convertis". Tôt ou tard, je l'espère, ils se rendront compte qu'ils "gravissent la même montagne par des versants différents".
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