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EAN : 9782092563281
396 pages
Nathan (09/06/2016)
3.98/5   196 notes
Résumé :
Les règles:
Ne m'induisez pas en erreur. Jamais. Surtout en utilisant ma cécité. Particulièrement devant du monde.
Ne m'aidez pas sauf si je le demande. Sinon, vous ne ferez que me gêner.
Ne vous comportez pas de manière étrange. Excepté le fait que j'ai toujours les yeux fermés, je suis comme vous, seulement je suis plus intelligente.

Parker Grant n'a pas besoin d'une vision parfaite pour voir clair dans le jeu des gens. C'est p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (117) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 196 notes
Un roman sur le thème du handicap.
Parker est une adolescente de 16 ans, elle est aveugle.
Cela ne l'empêche pas de courir seule au petit matin.
Elle est pleine de ressources et ne se laisse jamais marcher sur les pieds.
Être aveugle ne veut pas dire ne pas voir. Sans images, elle sait lire les gens d'une autre façon.

Parker a mauvais caractère. Ou plutôt elle est sincère, elle dit la vérité même quand ça fait mal, et elle suit des tas de règles.
Mais Parker est sensible, elle cache ses blessures.
Elle croit ne pouvoir compter que sur une seule amie d'enfance. Et souvent elle interprète mal les faits. Elle ne peut pas savoir comment on la regarde.

Parker a un bandeau sur les yeux, mais n'empêche qu'elle a de jolis yeux. Elle sait reconnaître lorsqu'elle se trompe et aussi rayer quelques règles sur sa liste. Son agressivité n'est que son bouclier. C'est une jeune fille qui sait écouter, pardonner, se remettre en question et avancer.

À travers le "regard" de Parker, on découvre les difficultés de voir le monde, de faire confiance, d'oser franchir les barrières.
Mais c'est aussi tout simplement un livre sur le monde des adolescents, avec leurs secrets, leurs bonheurs, leurs peines et leurs embrouilles.

J'ai parfois été perdue dans la lecture, ne sachant pas toujours qui parlait, et les dialogues m'ont paru de temps en temps tourner en rond.
Mais dans l'ensemble c'est une bonne histoire. Le handicap n'est pas envisagé comme une faiblesse mais comme une force, et Parker incarne bien cette idée.

Dis-moi si tu souris, car je ne le vois pas.
Et même quand on voit, on peut se tromper, alors... Parker est bien comme tout le monde.
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Une jolie surprise ! Contrairement au résumé fort et prometteur, la couverture ne m'attirait pas du tout… C'est sur les recommandations de Mikasa que j'ai finalement tenté l'aventure. J'ai trouvé cette lecture très touchante : je suis passée du sourire à l'inquiétude et ne suis pas restée insensible à ce groupe d'ados. Parker est une héroïne agaçante qui ne plaira pas à tous les lecteurs, toutefois j'étais avertie de son caractère sarcastique et agressif… Je ne me suis donc pas braquée. En fait, j'ai même appris à l'apprécier ! J'ai d'ailleurs pris plaisir à lire ses piques ou remarques acerbes. Être une teigne est sa façon de se protéger : elle est devenue aveugle suite à un accident qui lui a également fait perdre sa mère… le destin lui a également pris son père, si bien qu'elle a été obligée de s'installer avec sa tante et sa famille. Parker s'est donc forgée une carapace et ne souhaite pas qu'on la prenne en pitié. Ainsi, elle veut être comme tout le monde et ne désire pas être traitée différemment sous prétexte qu'elle est victime de cécité… Je comprends son côté antipathique, moralisateur et cassant… Certes, ce n'est pas forcément une amie que j'aurais dans mon quotidien, cependant en fiction, cela passe assez bien.

Les autres protagonistes sont tous émouvants à leur manière. J'ai adoré plusieurs scènes comme celle du magasin de chaussures, celle de la journée surprise de Scott, celle au stade de course ou encore toutes celles qui mettent en scène TDN (Tête de Noeud) qui est un protagoniste vraiment sympathique. Certes, c'est un roman où il se passe plusieurs banalités d'adolescents, mais c'est justement ça qui m'a plu. Dans une ambiance de fac américaine, on va suivre un groupe de jeunes : ces derniers se disputent, se remettent en question, s'amusent ensemble, … Ils vivent, tout simplement ! C'est d'ailleurs ce qui définit le mieux « Dis-moi si tu souris » : la simplicité. L'histoire et la plume de l'auteur sont simples, sans prétention, fluides et agréables à suivre. La narration m'a plu : j'imaginais assez bien une ado' parler ainsi. Il n'y a pas beaucoup de descriptions (ce qui est difficile lorsque l'héroïne ne voit pas) et les dialogues occupent quatre-vingt pour cent du récit, mais cela me convient. Mon enthousiasme vient également du fait que la personnalité des personnages est bien travaillée, même chez les personnages secondaires qui gravitent autour de Parker. Je les ai tous adorés sans exception.

Derrière cette histoire d'amour et d'amitié, Eric Lindstrom apporte une jolie leçon de vie sur le sacrifice, la mort, la tolérance et le handicap. Il nous permet de réfléchir sur notre propre comportement face à un aveugle. Et, effectivement, j'ai déjà été confrontée à ce genre de cas : je voulais trop en faire, alors que, j'en suis certaine, cette personne pouvait certainement se débrouiller toute seule… Je pense que Parker m'aurait sévèrement rembarrée face à ma gentillesse/maladresse ! Je suis loin d'être autant à l'aise que Jason… Ni vu ni connu, ce livre permet donc une petite introspection… J'ai été très contente de découvrir ce roman à la fois simple et touchant. Même si certaines scènes sont prévisibles, je pense que cet ouvrage va me marquer tellement il est sympathique. Je ne saurais que vous recommander cette romance qui ne laisse pas le lecteur insensible ! Et si je ne vous ai toujours pas convaincus, je vous conseille de lire la critique de Mikasa.

Lien : https://lespagesquitournent...
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Parker n'a pas sa langue dans sa poche. Cette jeune fille est devenue aveugle à sept ans, suite à un accident qui a vu périr sa mère.

Maintenant au lycée, elle vit une existence très régulée grâce à une poignée d'amis. Mais son père se suicide et sa tante vient s'installer chez elle avec sa famille.

Parker retient son chagrin. Elle doit aussi s'habituer à Molly , son nouveau binôme, pour l'aider à se déplacer dans le lycée.

Son refuge c'est la course à pied qu'elle pratique en solitaire de façon régulière. Elle attire l'attention du professeur d'athlétisme qui lui propose d'entrer dans son équipe.

Peu de temps après, Scott son ami et amour d'enfance ressurgit…

Un roman qui reste gai grâce à l'humour piquant de l'héroïne et l'existence décalée qu'elle mène. le récit est autant centré sur son handicap que sur ses sentiments et ses relations avec les autres élèves.

Les personnages sont nombreux et ils évoluent au fur et à mesure que Parker s'ouvre aux autres. le lecteur alterne les passages humoristiques avec d'autres beaucoup plus émouvants autour de la différence et du deuil.

Ce livre est une bonne introduction à l'univers des malvoyants même s'il ne se limite pas à cette dimension et parle avant tout des liens qui nous unissent.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Commencé hier soir, fini ce matin. Que ça fait du bien de lire un livre sans temps mort ni longueurs! Les pages ont défilé toutes seules sans que je les vois tourner. Ce livre est d'une fluidité incroyable. Un très bon moment de lecture.

Une histoire tout en simplicité mais pourtant recherchée.
La fluidité de la lecture et le naturel avec lequel les événements se déroulent font que l'on arrive à se projeter dans cette histoire avec une facilité déconcertante. On nous parle de choses de la vie, tout simplement...
On vit des moments tristes et d'autres heureux, des disputes, des drames, des remises en question, des fous rires, de la complicité, de l'amour, de l'amitié, etc. Tout ce qui fait que la vie est la vie.

Mais pourtant lorsque l'on y regarde de plus prêt, les sujets abordés ne ne sont pas tous simples, loin de là. le fond est dur et sombre. L'auteur nous parle d'handicap, de différence, de mort, de solitude, d'incompréhension, de sacrifice etc.
Et malgré tout, il est arrivé à faire de tout cela un livre positif, dynamique et gaie.
Moi je dis : Chapeau!

Une très belle romance et aussi une très belle leçon de vie.
La vie n'est pas lisse, toute belle et toute rose. Il faut faire avec et compiler avec ce que l'on nous donne. Il y a des hauts et des bas. Profitez du moment présent et ne vous prenez pas la tête pour des broutilles. Cassez les tabous et parlez-vous. Ne laissez pas les non-dit s'installer avec les personnes que vous aimez. Carpe Diem! ;-).
C'est tout ça que m'a fait me dire ce livre. On le sait tous mais parfois une petite piqûre de rappel ça fait du bien, non?

En ce qui concerne les personnages, je les ai tous adoré! Je n'en ai détesté aucun. Ils font tous comme ils peuvent avec ce qu'ils ont. Ils essayent de bien faire et de faire au mieux même si parfois ils ne choisissent pas toujours la bonne solution. On a une belle palette de personnalités. Ils ont tous leur caractères mais aussi leurs failles. Des vrais humains crédibles (lol, d'un côté il n'a jamais été question que ce livre parle d'extra-terrestres)
J'ai beaucoup aimé partager le quotidien de Parker ; lorsqu'elle sursaute quand quelqu’un lui parle ou la touche alors qu'elle ne l'a pas entendu arrivé, lorsqu'elle explique que non elle n'est pas plus calée en musique que les autres parce qu'elle est aveugle car les autres justement écoute la plupart du temps de la musique en révisant et qu'elle, ses cours elle ne peut pas les lire donc elle doit les écouter donc elle ne peut pas écouter de la musique en même temps. Ou encore quand on lui demande si elle a VU un tel ou une telle aujourd'hui...etc
Je me suis attachée à chacun des personnages que ce soit Parker, Molly, Sarah, Faith, Sheila, Petey, Scott, Jason, TDN, ou même Trish (même si je l'ai détesté dans sa première apparition). Bon sauf Isaac et Gérald bien sûr, eux je les ai haï instantanément mais on ne les voit pas beaucoup.

Dans ce livre, j'ai rit et j'ai pleuré. Honnêtement, je ne pensais pas que ce livre allait me plaire autant. Pour un premier roman l'auteur a fait un beau travail. Comme je vous l'ai dit ce livre à un côté simple, mais il a ce truc en plus qui fait qu'on passe vraiment un bon moment et que j'ai eu un petit coup de coeur. le fait que Parker est aveugle joue dans le fait qu'il se démarque bien sûr, mais pas que, il a ce côté positif et frais alors qu'il y a beaucoup de peine dans la vie des personnages. Bref, il m'a touché.
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En regardant et en touchant la couverture de ce livre, vous devriez deviner le sujet traité par Eric Lindstrom.

Parker est devenue aveugle suite à un accident de voiture, dans lequel sa mère a périe. Quelques années plus tard, c'est au tour de son père de décéder subitement, à cause de médicaments avalés à trop haute dose - suicide ou simple accident ? Depuis, ce sont la tante et les cousins de Parker qui sont venus s'installer chez elle, pour ne pas lui infliger une perte de repères totale. Bien que Parker soit une jeune fille comme les autres, elle a besoin de Molly, son nouveau binôme, pour l'aider à se déplacer dans le lycée. Un handicap qu'elle essaie de contrer, notamment au travers de sa passion première : la course à pied, qu'elle exerce seule chaque matin. Parker devra donc jongler entre son besoin d'intimité, de liberté et de dépendance mais l'obstacle érigé par sa cécité.

C'est un roman vraiment très touchant, qui nous met face à ce grand handicap tant redouté ; la cécité. Eric Lindstrom nous montre les conditions réelles dans lesquelles évoluent les personnes atteintes de ce mal. Elles ne peuvent plus se déplacer seules, elles sont traitées différemment des autres, doivent montrer beaucoup plus de preuves de leurs capacités et ont besoin d'accorder une confiance totale à leur entourage.

Confiance que Scott Kilpatrick, l'ex petit ami de Parker, a rompu. Alors que les deux tourtereaux coulaient un parfait amour, Scott a convié tous ses amis dans une salle de classe, pour leur prouver que lui et Parker étaient bien en couple. Un geste qui a révoltée Parker. Privée de ses yeux, elle n'a pas décelée la supercherie et s'est sentie dupée. Ils se sont donc brutalement séparés... jusqu'à ce que Scott réapparaisse subitement dans le quotidien de Parker. Doutes, questionnements et prudence vont donc assaillir les pensées de l'héroïne.

Mais au loin de se morfondre et de miner le moral du lecteur, Eric Lindstrom met en scène un personnage caractériel, forte, autant mentalement que physiquement - malgré son handicap, c'est une très grande sprinteuse, que même les valides n'arrivent pas à rattraper. Elle ne se laisse pas abattre par les difficultés rencontrées tout au long de sa vie, mais continue à tracer son chemin. Son humour légendaire vous fera oublier le handicap dont elle est atteinte. Sa "grande gueule" vous irritera peut-être, mais vous lui pardonnerait bien vite.

Mais être malvoyante n'a pas que des points négatifs. C'est aussi savoir écouter et déchiffrer les autres. C'est apprendre à connaître l'autre. Ne pas le juger physiquement. Transcender son âme pour voir son moi intérieur. Parker va apprendre à comprendre l'autre. En premier lieu sa cousine, qui vit avec elle. A trop être entourée, à trop se faire dorloter, Parker en oublie de s'inquiéter pour les autres.

Dis-moi si tu souris, c'est le genre de roman qui peut remettre en question tout notre quotidien. On se plaint sans arrêt, pour un oui ou pour un non, alors que d'autres, qui devraient se plaindre, ne le font pas. Parker a perdue ses parents, elle a perdue la vue, son copain et tous ses repères. Mais Parker reste forte et continue à vivre. Un ton d'écriture léger qui contraste avec les thèmes dramatiques abordés.

Eric Lindstrom nous offre là une belle leçon de vie et d'humanité, à travers une héroïne pas comme les autres, mais pimpante et guillerette. C'est profond, intense et merveilleusement écrit. Vivement un prochain roman !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
"Aujourd'hui, j'ai choisi un foulard en soie blanche avec une grosse croix noire sur chaque oeil. C'était soit ça, soit mon hachimaki avec "vent divin" écrit en kanji, mais je n'ai pas voulu embrouiller les nouveaux en envoyant un message contradictoire. En revanche, je crois que j'ai eu tort de laisser ma veste à la maison.

D'habitude, je porte une veste militaire usée dont j'ai coupé les manches, couverte de badges que mes amies m'ont offerts au fil des années. Aves des slogans du style "Oui, je suis aveugle ! Vous vous en remettrez!" ou "Aveugle, mais ni sourde ni demeurée", et mon chouchou : Parker Grant n'a pas besoin d'yeux pour lire en vous!" Tante Celia m'a dissuadée de la mettre ce matin en disant que ça déstabiliseraient les anciens de Jefferson, qui ne me connaissent pas. Ils ont visiblement besoin qu'on les déstabilise"
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Aujourd’hui, j’ai choisi un foulard en soie blanche avec une grosse croix noire sur chaque oeil. C’était soit ça, soit mon hachimaki avec « vent divin » écrit en kanji, mais je n’ai pas voulu embrouiller les nouveaux en envoyant un message contradictoire. En revanche, je crois que j’ai eu tort de laisser ma veste à la maison.
D’habitude, je porte une veste militaire usée dont j’ai coupé les manches, couverte de badges que mes amis m’ont offerts au fin des années. Avec des slogans du style « Oui, je suis aveugle ! Vous vous en remettrez ! » ou « Aveugle, mais ni sourde ni demeurée », et mon chouchou : « Parker Grant n’a pas besoin d’yeux pour lire en vous ! » Tante Célia m’a dissuadée de la mettre ce matin en disant que ça déstabiliserait les anciens de Jefferson, qui ne me connaissant pas. Il s’avère qu’elle a eu tort. Ils ont visiblement besoin qu’on les déstabilise.
J’entends un frottement de semelles et un grincement de bois et de métal alors que quelqu’un s’assied à côté de moi.
— Salut, Parker. Moi, c’est Molly. Désolée pour le retard. J’ai dû passer au secrétariat.
— Tant que ça n’a pas sonné, tu n’es pas en retard.
Tout en gardant un ton détaché, je lui signale qu’être mon binôme implique de m’aider dans certaines tâches en cours, pas dans ma vie en général.
— Ah tu t’appelles Parker, reprend Tête de Noeud.
— Ouah, le coupé-je d’une voix suave, tu as deviné mon nom rien qu’en entendant quelqu’un le dire ! Moi aussi, j’y arrive. D’ailleurs, c’est pas terrible comme nom, Tête de Noeud. Je crois que je vais plutôt t’appeler TDN.
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Vous voulez que je mette les lacets?
Il a posé la question. Il accumule les points.
- Donnez-m'en un pendant que vous vous occupez de l'autre.
Je tends la main et un lacet atterit dedans.
- Ça marche, me dit-il. On fait la course?
Je ne manque pas d'expérience pour enfiler des lacets, mais comme il travaille ici, il a de bonnes chances de gagner.

[...]

Je finis d'enfiler le lacet.
- Fait! Vous avez fini?
- Euhh... Ouuuuais... ça y est. J'y suis.
- J'ai gagné, pas vrai?
- Vous ne le saurez jamais.
Ouah. Jouer avec ma cécité d'une manière naturelle, sans méchanceté, au bout de cinq minutes à peine...!
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Dans la foulée, me voilà en train de me demander pourquoi les gens en abordent d'autres. Quand quelqu'un se met tout à coup à parler à un inconnu, sans avoir besoin de renseignements du style "Où sont les toilettes ?", pourquoi fait-il ça ? Je n'en sais rien, je ne l'ai jamais fait. Sans doute que ça repose sur ce qu'il voit. Le fait qu'il trouve la personne séduisante.
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Je m'avance encore et je l'embrasse doucement sur les lèvres. Je recommence. C'est dingue, c'est comme souffler sur un bol de chocolat chaud quand on a froid et sentir la chaleur vous envelopper le visage, puis le boire à petites gorgées et sentir la chaleur vous envahir les joues, descendre dans votre poitrine et continuer plus bas, jusqu'à vous remplir.
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