Disparue

Tout commence par une jolie couverture bien noire , bien "flippante" et on s'attend à trouver à l'intérieur, un thriller efficace et bien ça fait : pshittt ...
C'est un roman à trois voix , trois points de vue qui racontent à tour de rôle la même histoire , celle de la disparition d'Emily, épouse et mère d'un petit garçon de 5 ans qui avait demandé un service à une amie : prendre son fils à la sortie de l'école . Emily disparaîtra avant de venir le récupérer .
Tout commence avec Stéphanie , l'amie , dont le témoignage est double . On a deux versions , ses pensées (assez honnêtes) et celles de son blog que j'ai trouvées assez exaspérantes dans le ton ( bien sûr c'est fait exprès , mais j'ai soufflé quand une autre voix a pris le relais ...)
Stéphanie est veuve , elle a perdu son mari et son demi-frère dans le même accident. Elle s'occupe à plein temps de son petit garçon . Sur son blog , elle est une espèce de "Supermaman gnan-gnan" , dégoulinante de perfection, d'empathie polie , mais dans la vraie vie, elle cache un secret bien glauque qui fait que le lecteur n'éprouve aucune sympathie pour elle .
Puis on entend la voix d'Emily, puis celle du mari Sean.
J'étais déjà agacée par les invraisemblances de l'histoire , la quasi invisibilité de la police mais c'est à la page 228, que j'ai fini par jeter l'éponge et lire en diagonale . Le personnage de Stéphanie apprend quelque chose que les policiers auraient pu savoir en un clic , dés la première minute de l'enquête . L'auteur fait la part belle au personnage trouble d'Emilie qui fait ce qu'elle veut, se joue de tout le monde , obtient ce qu'elle veut et c'est juste impossible .
Les réactions aux différents événements des trois personnages ne sont pas assez approfondies pour qu'on suive aveuglément l'auteur qui n'obtient que notre agacement ...
Un scénario qui n'est pas assez travaillé , des références à d'autres oeuvres (livres et films ) qui démontrent que l'auteur aurait dû placer son histoire à une autre époque , une époque ou les ordinateurs n'existaient pas , une époque où les auteurs pouvaient "balader" leurs lecteurs car ces derniers n'avaient pas atteint au péril de leurs soirées , des grades virtuels de commissaires en regardant des séries TV du style les Experts ou autres !

Il y a quelques jours, je me suis plongée dans un thriller : Disparue de Darcey Bell
Tout oppose en apparence Stephanie, une jeune veuve sans emploi qui partage son temps entre son fils Miles et la rédaction de son "blog de maman", et Emily, une femme d'affaires sophistiquée et mariée.
Elles s'entendent pourtant à merveille et ont noué, dans leur petite ville du Connecticut, une amitié aussi forte que celle qui lie leurs deux fils de cinq ans.
Lorsqu'Emily lui demande de récupérer son fils Nicky à la sortie de l'école, Stephanie accepte tout naturellement.
Mais Emily ne revient pas, et les masques tombent, les uns après les autres.
Car si ni l'amour, ni l'amitié ne durent toute la vie, la vengeance ne connaît pas de limites.
Et la peur non plus.
Disparue est un roman dont le résumé me tentait énormément. Malheureusement j'ai été déçue.
Nous avons ici une histoire de manipulation fort prometteuse.. toutefois au final je l'ai trouvé.. ennuyeuse !
Il y a des passages du blog de Stephanie, notamment au début. Je n'ai pas du tout aimé le style, et j'ai été ravie de découvrir que tout le roman ne serait pas uniquement composé de passages du blog ! Ouf !
La narration du point de vue de Stephanie a été bienvenue. Il y a en tout trois parties, des passages du blog mais également d'autres narrateurs que Stephanie.
C'est assez dynamique, néanmoins par moment j'ai trouvé ça (pardon de le dire).. un peu chiant.
Il y a de nombreuses références à de vieux films tels que le voyeur ou Les diaboliques. Niveau manipulation, les références sont excellentes. Seulement, Disparue se déroule de nos jours et du coup je n'ai pas trouvé ça toujours crédible.
A l'aire des réseaux sociaux, je vois mal comment une information cruciale sur le passé d'Emily peut passer à ce point inaperçu. C'est difficilement imaginable. Maintenant tout est en ligne, y compris les photos de classe. du coup ça ne tient pas la route.
Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages et à la fin je me suis dit : Tout ça pour ça ! D'ailleurs, en parlant de fin cette dernière ne m'a pas convaincue plus que ça.
S'il avait été situé dans les années 80 ou 90 cet ouvrage aurait pu tenir la route.
Mais, situé dans les années 2010, avec Internet, cela n'est pas aussi crédible et c'est dommage.
Vous l'aurez compris, mon avis est très mitigé.
Je me suis accroché car j'étais en voiture (passagère évidemment) et que mes autres romans étaient dans la valise.
Avec un autre roman sous la main, je ne suis pas certaine que j'aurais été au bout de Disparue.
Ma note : un petit deux étoiles et demie.

Note : 0.5/5
Pourquoi je me suis lancée dans cette Lecture ? Ah oui une LC avec Anne et Missnefer, un sujet qui paraissait attrayant et le plaisir surtout de partager ses ressentis.
Si ça ne tenait qu'à moi je n'aurais pas mis de note car pour moi cette lecture a été indigeste. Ce thriller psychologique a fait un flop total.
SPOILER
Alors dans Disparue nous avons un trio : Stéphanie et Emily deux meilleures copines et Sean le mari d'Emily. Emily disparait et Stéphanie va faire appel à ses copinautes mamans pour l'aider à surmonter cette perte. Mais Emily n'a pas vraiment disparu. Je peux le dire car Darcey Bell nous dévoile tout, aucun suspense sur ce côté-là de l'intrigue. On sait vite le pourquoi du comment.
Ensuite nous avons la maman « neuneu » par excellence : Stéphanie. L'auteure fait tout pour qu'on la déteste alors que son personnage aurait pu être complexe et appelé à la tolérance. Je m'explique. Stéphanie on sent une femme perdue à la recherche d'aventure, de piquant mais se cache derrière ses airs de supers mamans. Elle fait un transfert sur sa « super copine » Emily au point que s'en est morbide. Et même là l'auteure nous fait un moment de girouette où Stéphanie devient la « neuneu » de service. Désolée pour le terme mais j'étais énervée.
Nous avons Emily, personnage troublant et monstrueux qui veut tout pour rien. Elle monte son plan et entraine tout le monde dans son jeu morbide. Elle fait passer tout le monde pour des crétins mais faudrait pas pousser. Dans un thriller je veux bien que le méchant soit un peu plus intelligent mais là Emily ne rentre pas dans cette catégorie. Manipulatrice certes mais pas non plus l'extase du grand méchant loup. En fait Darcey Bell fait juste passer Sean , les assureurs, les employeurs d'Emily et les flics pour des crétins. En gros, Emily est la championne du monde et le reste de la population sont des « neuneus ». Non, faut pas pousser quand même.
Oh et Sean, le summum du personnage détesté !
Vous l'aurez compris je n'ai pas aimé. Par contre il faut reconnaitre que la trame de l'auteure aurait donné quelque chose de sympa et intéressant. Ce trio improbable avec des combinaisons changeantes, des retournements de situations car le poisson ne sait pas qui choisir, des enfants innocents au milieu de ce chaos, la recherche du bonheur pour Emily….. Y aura-t-il une suite ? Je suppose vu cette fin ouverte à tout. Mais pas sure que je sois de la partie. Je préfère prévenir mes partenaires LC Maribel et Anne.

J'ai commencé ce roman, pleine d'enthousiasme, alléchée par une 4ème de couverture prometteuse. Je l'ai terminé avec une petite déception et un avis mitigé.

J'ai aimé le premier tiers du livre qui pose l'histoire, insuffle un début de suspense et fait naître les questionnements et les doutes. Puis, j'ai trouvé le second tiers trop lent, sans rebondissements ou éléments nouveaux sinon la naïveté et l'apitoiement de Stéphanie et les lamentations du mari. Quant au dernier tiers, je ne l'ai pas apprécié malgré le revirement de situation tant attendu. La disparue réapparait (ce n'était qu'une arnaque à l'assurance), se fiche du mari qui l'a remplacée si facilement avec la voisine insipide à qui elle avait fait miroiter une sincère amitié, en profite pour liquider l'expert en assurance avec l'aide de ladite copine à laquelle elle ment à propos de son couple et récupère la garde de son fils en incriminant son époux qui ne tente même pas de se défendre. Trop facile pour Emily ! Et une fin peu crédible pour moi...

Je n'ai eu d'empathie pour aucun des personnages : l'une est perturbée et niaise, l'autre est dérangée et manipulatrice, et le mari est assez terne. Malgré tout, je reconnais que la lecture n'a pas été désagréable, l'écriture est fluide, et j'aime terminer un roman commencé même s'il ne me tient pas en haleine. Mais arrivée à la fin, je me suis dit "Tout ça pour ça ?".

Je remercie tout de même Babélio et les éditions Hugo Thriller pour l'envoi de ce roman.

Un thriller insipide, vite lu, vite oublié, grosse déception.
L'histoire est racontée alternativement du point de vue des 3 personnages, un couple et la meilleure amie de la femme. J'ai trouvé le début insupportable : la narratrice, Stéphanie, est une mère au foyer comblée qui tient son propre blog de conseils d'éducation à destination des mamans et le roman alterne pages du blog et récit. Les entrées de son blog sont d'un ennui et d'une nunucherie totals, c'est peut être fait exprès pour nous faire ressentir la naïveté du personnage mais je me suis vraiment forcée à tourner les pages.
L'histoire décolle un peu quand on passe au point de vue de sa "meilleure" amie, une manipulatrice prête à tout mais on retombe vite dans les clichés et l'invraisemblance.
Globalement à part quelques moments de suspense, le tout n'est jamais vraiment palpitant. On s'ennuie souvent, il n'y a pas vraiment de fond et aucune originalité.
Je n'ai pas apprécié non plus les quelques passages très glauques faussement choquants qui n'apportent rien à l'histoire et semblent avoir été ajoutés par l'auteur uniquement pour pouvoir cocher la case thriller et ajouter un peu de frisson à l'histoire (par exemple l'inceste de Stéphanie avec son demi-frère qui n'a rien à voir avec l'intrigue et sur laquelle l'auteur insiste abondamment ).
Bref je ne recommande pas du tout, bien déçue d'avoir perdu du temps avec ce thriller sans réel intérêt.