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EAN : 9791033903284
288 pages
Harper Collins (02/05/2019)
3.13/5   32 notes
Résumé :
C'est l’histoire d’un homme qui voudrait être aimé par tout le monde.
Qui va être happé par ce milieu du showbiz qui s’affiche en sourire devant le public et se cache pour vivre dans les ombres de la nuit.
Qui va s’en détacher pour suivre un chemin plus calme.

C’est l’histoire d’un homme qui a trouvé le moyen pour attirer l’attention sur lui : faire rire.
Qui en a fait son métier avec succès.
Qui a appris l’humour à l’école... >Voir plus
Que lire après Dites à mon père que je suis célèbreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai toujours beaucoup aimé Pierre Palmade, depuis toute petite il était déjà pour moi le meilleur. Avec le temps je trouvais qu'il se bonifiait, pour mon plus grand plaisir. Je dirais que pour ce livre c'est la même chose, je l'ai lu d'une traite. Il a ce côté très arrogant et a la fois cette petite famille dans son discours qui fait qu'on comprend qu'il n'est pas du tout sûr de lui. Au début j'ai trouvé le livre redondant, je ne voyais pas ce qu'il pourrait raconter de plus que les deux premiers chapitres, mais au final il nous emmène dans sa réflexion sur sa vie, ses failles, ses traumatismes, ses addictions, ses ambiguïtés et le tout avec beaucoup de franchise mais aussi de plus en plus de profondeur. C'est également un témoignage utile pour l'acceptation de soi.
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Je suis très fan de Pierre Palmade. C'est un gars qui a un humour qui me fait mourir de rire. Je l'ai vu plusieurs fois sur scène et j'en suis revenue à chaque fois complétement enchantée. Je ne me suis jamais vraiment penchée sur sa vie privée parce que, comme pour beaucoup de personnes connues, je m'en fous un peu. Mais là, j'ai eu l'opportunité de découvrir son autobiographie grâce à Babelio et aux Éditions Harper et Collins que je remercie chaudement. Inutile de dire que je n'ai pas craché sur cette occasion.

C'est l'histoire d'un homme qui voulait être aimé par tout le monde.
Qui va être happé trop tôt par le show-business. Qui va s'afficher en sourire devant le public pour mieux se cacher dans les ombres de la nuit. Qui va s'y brûler… pour suivre aujourd'hui un chemin plus serein.
C'est l'histoire d'un homme qui a trouvé un moyen infaillible pour attirer l'attention sur lui : faire rire.
Qui en a fait son métier. Avec succès.
Qui a appris l'humour à l'école du théâtre de boulevard et de son idole, Jacqueline Maillan.
Qui a joué au Scrabble pour amuser des salles entières.
Qui a ouvert sa porte à de jeunes humoristes pour les mettre en lumière.
C'est l'histoire de Pierre Palmade ... par lui-même.

Cette autobiographie m'a bien plu, je ne vais pas le cacher. C'est pour le lecteur l'occasion de découvrir Pierre, l'homme fragile qui se cache derrière Palmade l'humoriste. Comme je le disais en introduction, je ne connaissais que très peu la vie privée de l'humoriste (bien entendu, je n'ai pas pu passer à côté de son mariage avec Véronique Sanson tellement la presse nous a matraqué avec ça) et là, je dois bien avouer que je suis tombée des nues face aux épreuves qu'il a traversé. Parfois je me dis que je suis bien naïve mais je n'avais jamais entendu parler de la vie dissolue dont il nous fait part. Pour moi, Pierre Palmade était le prototype du gars "propre sur lui" ... attention, je ne le juge pas mais j'ai été très étonnée par la vie qu'il mène réellement.

J'ai été très sensible au ton intime de ce livre, on sent que Palmade se livre sans concessions et qu'il a vraiment envie de partager ses expériences, ses réussites (sur lesquelles il insiste quand même grandement) mais aussi ses quelques échecs avec ses lecteurs. Je ne sais pas si tout est vraiment sincère (trop de confessions tue la confession) mais en tout cas, j'ai été touchée par ma lecture.

Malgré ça, je dois avouer que ce trop plein de "moi, moi, moi" (oui je sais, c'est une autobiographie et c'est un peu le principe !) a fini par me lasser un peu surtout lorsqu'il commence à verser dans le très intime (vie sexuelle, consommation de drogues etc). En fait, je pense surtout que au-delà de la lassitude, je me suis surtout sentie un peu mal à l'aise en lisant ces passages. Ce ne sont pas des aspects de sa vie que j'avais envie de connaitre, même si ça fait sans doute partie de sa personnalité. J'ai eu aussi un peu de mal avec ce petit côté prétentieux qui se dégage du livre, je n'avais pas imaginé Pierre Palmade avec un genre de melon depuis la fin de son adolescence. Ceci dit, il en est pleinement conscient et ne le cache pas dès les premières pages.

Du coup, si j'ai beaucoup apprécié la première partie du livre dans laquelle il nous fait découvrir son métier et l'entourage qui va avec (non mais Jacqueline Maillan quoi ...!!), je n'ai pas trop aimé la fin du livre. Je suis peut-être trop coincée pour ce genre de confidences mais je n'ai surtout pas trop compris pourquoi Pierre Palmade avait ressenti le besoin de nous faire partager certaines anecdotes très portées sur la fesse. Reste le fait qu'il explique très bien ce que peut ressentir un jeune homme homosexuel totalement incompris au sein de sa famille, si ça pouvait faire un peu bouger les choses ce serait chouette !

Un livre agréable à découvrir, à réserver cependant aux gens qui apprécient Pierre Palmade "au départ".
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"KAWAX ? Tu peux nous rappeler la définition de Kawax Liliane ?"
Ce sketch de Palmade a changé la face de toutes les parties de Scrabble de France et de Navarre. Parti de Bordeaux à 19 ans, il s'est imposé sur les scènes parisiennes en moins de temps qu'il en faut pour le dire. Sûrement trop vite pour que le succès ne lui monte pas à la tête.
Dites à mon père que je suis célèbre, écrit en collaboration avec Eric Libiot, aborde les deux facettes de Pierre Palmade. L'acteur hyperactif, qui peut écrire un classique de l'humour en quelques heures et l'homme un brin mégalo, dépendant à l'alcool, à la coke et au sexe, qui avance de mieux en rechute.
Si Palmade se met à nu émotionnellement, pas de voyeurisme pour autant. Plus Paris Match que Closer. C'est le récit d'un garçon perdu qui a connu la célébrité trop tôt et a assumé son homosexualité trop tard. Mais qui maintenant a décidé d'être, de dire.
Mais moi, ce que j'ai aimé, c'est le Palmade qui avoue son amour fou pour les femmes drôles qui gravitent autour de lui. Sylvie Joly, la bonne étoile qui le prendra sous son aile et qui saura déceler le don et le ton. Jacqueline Maillan, idole de toujours, intriguée par ce jeune homme, et pour qui il écrira une dernière pièce. Michele Laroque et son regard bienveillant. Et Muriel Robin, évidemment. Une âme sœur, celle qui complète ses phrases, joue sa partition comme un stradivarius. Ils seront fâchés parfois mais ils se retrouveront toujours, parc qu'ils partagent le même humour, la même envie d'inventer des personnages, de les faire vivre sur une scène pour mieux parler d'eux. Et parce que quand ils le font ensemble, c'est encore mieux.
"Alors Liliane, dans la série j'invente des mots, qu'est-ce que tu nous as trouvé ?
TYPHON ? Mais tu sais que ça existe Liliane ? Mais c'est super ça Liliane."
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J'ai 39 ans, j'ai regardé La Classe quand j'étais petite, j'ai vu "quasi en direct" les sketchs de Palmade à la TV , bref ... je connais "comme tout le monde" (de mon époque) Pierre Palmade et les personnes qu'il évoque dans son livre (ce qui ne doit pas être le cas des plus jeunes lecteurs, certes)(cela dit comme Palmade l'écrit lui même : pas sûr que les plus jeunes se tournent vers ce livre ... BREF ).

Sa sincérité est forcément touchante même si finalement après avoir refermé ce livre on ne comprend pas trop bien le but de tout ceci (en général on s'attend à ce que ce type de "confidences-mémoires" soient écrites plutôt en toute fin de vie...) ni si Pierre Palmade a réussi à passer le cap dont il parle ou bien si tout ceci n'est pas simplement une tentative, en couchant sa détermination sur le papier, de se convaincre qu'il a passé ce cap ... (édit ... ah ben en lisant la critique de l'Express citée sur babelio je vois qu'il a replongé , coté cocaïne, à peine le livre publié ... ahem... il venait de nous expliquer pendant 200pages qu'il était déterminé à arrêter et que ce livre était son point de départ pour une nouvelle vie , pas simple quoi ...).

Quoi qu'il en soit si ce livre doit avoir un but plus "universel" (...) on peut espérer que ce soit de détourner les jeunes de la cocaïne (cela dit je trouve que la façon dont Pierre Palmade aborde le thème, sans appuyer sur le côté vraiment glauque , n'est pas totalement dissuasif... En gros il dit juste en somme: "tout le monde en prenait, j'ai pas toujours été au top pour jouer à cause de ça, j'ai sûrement déçu ma mère et les gens , j'ai couché avec plein de gars quand j'en prenais, c'est pas facile de décrocher"... Pas sûre que ce soit totalement dissuasif présenté comme ça ...ça reste "en surface" )(bon on va pas le lui reprocher non plus hein , il écrit les choses comme il le sent).
On peut espérer également que ce livre encourage les personnes encore rigides à se montrer ouvertes et à ne plus envisager l'homosexualité comme un fait dont il faudrait avoir honte ... car au travers de toutes ces pages on sent bien toute la douleur d'avoir eu à porter cela, les phrases maladroites en famille, la peur du rejet/du jugement, les tiraillements existentiels entre le cerveau-le coeur et le corps ...

Bref , voilà un livre qui , si on est une curieuse comme moi, se lit bien et vite ... Pierre Palmade s'y livre sans tabous ... même si on se serait passé de certaines anecdotes de cul sans intérêt (... comme celle du "taxi de pau" justement ... )(je précise le "justement" car apparemment c'est une anecdocte qu'on lui demande de raconter souvent?!) qui n'apportent pas grand chose au schmilblick (Pierre Palmade se fait turluter par des taxis ? oui et alors ?ça nous fait une belle jambe...).

Je remercie le site Babelio et les éditions Harper Collins de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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L'instant est peut-être mal choisi avec l'actualité mais ce livre trainait dans ma PAL depuis un petit temps et je pense que tout ca accéléré la lecture.
Dans cette autobiographie on découvre les traumatismes de l'enfance de Pierre Palmade dont la mort de son père alors qu'il n'a que 8ans.
Son goût pour la scène il le tient des soirées avec sa grand-mère en regardant Jacqueline Maillan dans au théâtre ce soir, il fait ses débuts de comique aux anniversaires de ses soeurs (il testait déjà quelques sketches)
Son arrivée à Paris et dans la profession avec La Classe, Muriel Robin, Michele Laroque,... Une ascension fulgurante qui ne lui apporte pas que du bon… La drogue fait son apparition. Avec la coke il a l'impression qu'il peut être lui (il na jamais assume son homosexualité, d'où son mariage avec Véronique Sanson)
Pierre a 30 ans, il enchaîne les salles, il est ami avec "La Maillan" son idole de toujours, JC Brialy, Catherine Lara, Jeanne Moreau, Carole Bouquet et bien d'autres… et pourtant quand la police frappe a sa porte pour l'emmener en garde a vue il ne se rend pas compte que c'est le début de la fin…
Ce livre a été écrit en 2019 et le terrible drame qui va à jamais marquer sa vie se joue en 2023... Etait-ce évitable? Peut-être… On ne le saura jamais!
En tout cas et vraiment sans vouloir défendre Pierre Palmade en quoi que ce soit, ce livre est un vrai appel a l'aide. On ressent le désarroi, la peine qui est constamment présente dans sa vie… le masque du clown ne fait pas tout… malheureusement 😐
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critiques presse (1)
Lexpress
06 mai 2019
Dans Dites à mon père que je suis célèbre, écrit avec notre collaborateur Eric Libiot, Pierre Palmade dit son enfance, ses rencontres et ses addictions.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je crois que j'ai eu la grosse tête entre 20 et 30 ans. Je parlais fort dans les restaurants pour dire à toute la salle que je connaissais du beau monde. Je restais bien élevé, je payais l'addition, je n'insultais personne, je ne méprisais personne, mais j'étais chiant.

Personne n'a les yeux rivés sur son téléphone pour la simple raison que les smartphones n'existent pas. Je me fais la remarque aujourd'hui en pensant qu'à l'époque on avançait sur son propre chemin sans être relié à quelqu'un d'autre, ni à ce monde aussi virtuel que réel. Choisir sa vie était alors une décision plus personnelle, plus impulsive ou mûrement réfléchie.

Ça n'avait pas de sens que mon père soit mort. J'étais à ce point dans le déni que je me vantais à l'école de son décès, comme si c'était une scène d'un scénario de fiction. Je fabriquais ma peine. Ma douleur était trop enfouie, donc je la simulais.

On m'a enlevé mon père, donc s'attacher à quelqu'un c'est, déjà, le risque de le perdre.

Pas de sentiments avec les mecs avec qui je veux coucher. Pas de sexe avec les femmes que je veux séduire. C'est clair : rien n'est impossible et rien ne le sera jamais. Mais c'est facile à vivre, enfin c'est ce que je me dis. Un peu d'affectif d'un côté, un peu de cul de l'autre.

L'addiction de la coke fait que je pars à l'aventure tous les soirs. Pendant trente ans, je vais reproduire la même soirée. C'est lamentable. Je peux juste être reconnaissant de m'en être sorti indemne.

J'ai longtemps eu peur de ne pas avoir fait ce que ma mère souhaitait de moi. Et de la décevoir. Vivre sa vie, c'est parfois au prix d'une énorme culpabilité.

Je suis totalement midinette. Beaucoup de gens célèbres sont venus me voir en spectacle, mais mon plus gros souvenir, c'est Dorothée ! Un truc d'enfance, évidement. Dorothée ne sort jamais mais j'ai réussi à lui faire faire le tour des bars et des boîtes de Paris. Putain, j'étais avec Dorothée ! C'était génial.

"Pierre, je sais que tu es homosexuel, je sais que tu ne désires pas les femmes, mais je t'aime quand même." Ces paroles de Véronique, j'aurais aimé que ma mère me les dise. Ça m'aurait un peu libéré de ce devoir absolu d'être hétéro à ses yeux.

Je suis célèbre, drôle et malade. Je suis alcoolique et dépendant à la cocaïne. Je l'étais à l'époque sans me l'avouer. Surtout sans le savoir. Je le suis toujours aujourd'hui, je le serai toute ma vie, je peux juste essayer d'être abstinent.

Je devrais me souvenir des conséquences de ces bringues quand je prends ma première ligne ; et je m'en souviens, bien sûr, puisque je l'écris mais ce n'est pas ce qui me vient d'abord à l'esprit. Ce qui me vient, c'est l'euphorie. C'est pour cette raison que je rechute. Les rechutes, c'est oublier les conséquences alors qu'elles sont horribles. Une rechute, ça ne fait pas mal tout de suite.

Je suis alcoolique, cocaïnomane et il faut que je me soigne. Je suis encore dans la toute-puissance du "je peux y arriver tout seul" et mon médicament s'appelle l'orgueil.

Les journées recommencent à l'identique. Je suis avachi sur mon canapé, un verre de vodka à la main, une ligne de coke à portée de nez. Je suis incapable de penser, je m'enfonce. Le plus terrible c'est que le corps finit par s'y habituer. J'aurais préféré crever mille fois plutôt que de remonter la surface. Je baise, je picole, je me drogue. Tiercé perdant. Tout le temps.

Je cherche toujours à plaire aux gens qui ne me connaissent pas ou qui ne m'aiment pas. Je ne veux pas me contenter de ceux qui m'aiment. Je veux me surprendre.

Je pense que dans mon fantasme de plaire à tout le monde, j'ai longtemps eu l'envie de plaire aux homophobes. J'ai compris, il n'y a pas si longtemps, que les homophobes ne m'intéressaient pas. Qu'est-ce que j'en ai à foutre d'aller guérir des homophobes ? Car c'est eux les malades ! Pourquoi chercher à convaincre un connard ? Là, je commence à me calmer. C'est épuisant de convaincre.

Dire la vérité est un mélange d'honnêteté infantile et de provocation malicieuse. Et pour moi, c'est un besoin : tout dire. Certains font rire en disant du mal des autres, moi c'est en disant du mal de moi.

J'ai tendance à couper les liens franchement parce que je n'aime pas les engueulades. Au pluriel. Une engueulade égale une rupture. Je n'ai pas intégré l'idée qu'un couple peut se disputer, voire s'engueuler, sans forcément se quitter.

Je reprends l'idée de Shakespeare je crois. La vie est une pièce de théâtre. Nous en sommes les acteurs mais nous n'avons pas répété et nous ne connaissons pas la fin.

Il y a une différence entre s'admirer et s'aimer. Je crois que je m'admirais mais je ne m'aimais pas... Mon humilité est très bizarre, je passe de l'arrogance au dénigrement d'une manière assez déroutante. Sans doute parce que je sais à quel moment je suis Pierre, à quel moment je suis Palmade.
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Et je récupère petit à petit. C'est ce qu'il y a de plus terrible. Approcher du gouffre me permettrait sans doute d'être conscient du danger. Mais non je récupère. Et je recommence. Parce que je suis malade. Dépendant. Je devrais me souvenir des conséquences de ces bringues quand je prends ma première ligne; et je m'en souviens bien sûr, puisque je l'écris mais ce n'est pas ce qui me vient le premier à l'esprit. Ce qui me vient c'est l'euphorie.
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Une question m’amuse beaucoup, posée comme un jeu lors d’interviews people ou dans une soirée entre amis : « Que feriez-vous si la fin du monde était pour demain ? » Chacun y va de sa liste : « Je ferais un plan à trois », « Moi, je prendrais de la drogue », « Je partirais à Miami dans l’heure »… Ils imaginent tous ce que moi j’ai déjà fait depuis que j’ai 20 ans. Ce qui me donne l’impression d’être dans une fin du monde perpétuelle.
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Cette reconnaissance est très nouvelle. Comme je n'en ai jamais rêvé. C'est un vrai choc psychologique. Presque un traumatisme. Aujourd'hui, c'est très difficile d'imaginer qu'on ne pense pas à être célèbre quand on veut être artiste.
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il y a une différence entre s'admirer et s'aimer. Je crois que je m'admirais mais je ne m'aimais pas... Mon humilité est très bizarre, je passe de l'arrogance au dénigrement d'une manière assez déroutante. Sans doute parce que je ne sais pas à quel moment je suis Pierre, à quel moment je suis Palmade.
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