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EAN : 9782354080945
350 pages
Mnémos (24/02/2011)
3.69/5   16 notes
Résumé :

Après Petits Arrangements avec l'éternité, récit de vampire à la langue haute en couleur, Éric Holstein explore cette fois l'Amérique du Sud.

XVIe siècle, une troupe de Conquistadors traverse la Cordillère des Andes à la recherche d'or et d'émeraude mais c'est une tout autre richesse qu'elle découvre. Menée par le courageux Gonzalo Jimenez de Quesada, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même lorsque les soldats arrivent sur le territoire d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Il y a des romans très peu connus, qu'on finit par repérer, qu'on peut parfois oublier dans sa « Pile à Lire », et qu'on redécouvre avec plaisir au moment de la lecture. D'or et d'émeraude est de ceux-là et nous offre une uchronie en trois temps.

Un récit attachant
Dans ce roman, Éric Holstein nous conte un retour au paus sous forme de conte fantastique attchant. En effet, Simon, 25 ans, est un Français adopté ; il revient en Colombie, à Bogota plus précisément, pour renouer avec ses racines. En passant dans son acien orphelinat et en se faisant quelques amis locaux, il réapprend la culture locale. Ce faisant, la difficile réadaptation est accentuée par les différences dans les habitudes et dans la situation économique entre le pays qui l'a vu naître et le pays qui l'a accueilli. le récit se fait parfois cru dans quelques scènes choisies, afin de donner une impression de choc culturel, de moment crucial dans la vie de ce jeune adopté. Au cours de sa quête intime, en traquant son origine, Simon est plusieurs fois renseigné sur la légende locale de Bochica, héros divinisé, mystique et conquérant du peuple des Muiscas dont Simon serait un des derniers membres.

Une uchronie en marche
Dans sa deuxième partie, D'or et d'émeraude narre carrément une uchronie en train de se former à propos d'un matériau historique trop peu usité en France. 1537, les conquistadores espagnols explorent, façon « clinquante et sanglante », l'Amérique du Sud. Justement, héritières de celles de Cortès, de Pizarro et de quelques autres dont les exploits motivent de nouvelles conquêtes sur des territoires censés regorger de richesses, les troupes de Quesada font à leur tour parler d'elles en passant de village en village, dominant et tuant des Muiscas, le peuple local, par centaines. Ce peuple semble à la fois ouvert envers les explorateurs et retors dès que ceux-ci se retrouvent dans la jungle. le mystère monte quand la résistance à l'envahisseur s'organise. La subtilité des uchronies est toujours de montrer que l'Histoire n'est faite que de choix successifs, que de situations où les décisions des individus prennent toute leur importance ; ici, justement, cela met bien en avant le côté humaniste de l'uchronie.

D'or et d'émeraude autour de l'utopie
L'ultime partie de ce roman présente cette fois une uchronie accomplie qui donne tout le sel à l'ensemble. le lecteur aura été en droit d'attendre un certain changement tout du long, c'est le moment de le servir. Et il l'est. Éric Holstein fait des choix intéressants, qu'il dévoile tranquillement, sans précipitation, rendant le tout plus curieux encore. Il réutilise habilement et de façon constructive des récits relatant l'origine de l'uchronie, textes qui ne sont ni plus ni moins que des extraits des deux premières parties. C'est bien vu. Dans son esprit et son principe, ce roman peut sembler proche de Ariosto Furioso, qui mettait le Renaissance en abîme dans une épopée de fantasy rédigée dans un monde uchronique, grâce à une double imbrication historique. Après, le lecteur voit peu à peu les conséquences uchroniques sur ce « Nouveau Monde » et constate que l'auteur se fait plaisir, à raison, en modifiant l'histoire des autres régions et continents que nous connaissons aujourd'hui.

Cette « uchronie en marche » qu'est D'or et d'émeraude vaut donc le coup, c'est à lire sans a priori.

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Je vous avoue que j'avais débuté ma lecture avec un peu d'appréhension! En effet, j'ai proposé ce roman à gagner dans le cadre de mon concours des quatre ans de blog (d'ailleurs, un grand merci à Jérôme et Gaëlle des éditions ActuSF pour l'envoi des exemplaires) mais je ne l'avais pas encore lu. Pour mon choix, je m'étais uniquement basée sur le résumé qui me plaisait bien et la chronique du Bibliocosme qui m'avait beaucoup intrigué (blog avec lequel, je partage régulièrement le même ressenti sur nos lectures communes). Finalement, j'ai bien fait de le proposer car j'ai beaucoup aimé D'or et d'émeraude!

Voyage dépaysant dans la Colombie du XXIème siècle

Adopté par un couple de français alors qu'il était encore enfant, Simon Achard ne se rappelle pas de son pays qui l'a vu naître, la Colombie. Aussi, quand à vingt-cinq ans, il décide d'y retourner, il surprend beaucoup ses proches car il avait toujours rejeté cette partie de son passé allant même jusqu'à refuser d'apprendre l'espagnol. A Bogota, il prend alors contact avec l'orphelinat La Casa pour lire son dossier et tenter de retrouver ses géniteurs. Une fois arrivé sur place, Simon va faire de curieuses rencontres…

Mon immersion en Colombie a été totale : je n'ai jamais visité ce pays mais l'auteur donne tant de détails que l'on s'y croirait que ce soit au niveau de la morphologie urbaine de Bogota, la répartition spatiale de sa population, ses principaux monuments, les us et coutumes, l'histoire, le folklore, la langue, etc… Comme Simon, le lecteur découvre en même temps que lui son pays d'origine et j'ai trouvé cela très dépaysant. D'après les remerciements présents à la fin de l'ouvrage, il semblerait que l'auteur connaisse bien la Colombie mais c'est surtout la bibliographie présente qui montre combien Eric Holstein s'est également beaucoup documenté. J'ai également beaucoup apprécié le double niveau de lecture de cette première partie car il ne s'agit pas seulement de la quête des origines de Simon ; en effet, l'auteur en profite également pour aborder d'autres sujets comme les discriminations qui opposent les minorités ethniques indiennes comme les Muiscas aux populations dites Hispaniques.

Plongée dans l'Amérique du Sud du XVIème siècle

En 1537, cela fait un an que Gonçalo Jiménez de Quesada a quitté la côte à partir de Santa Marta avec ses six cents hommes pour s'enfoncer dans le continent. Son but est de revendiquer au nom de la couronne d'Espagne toutes les terres « découvertes » et de faire des populations autochtones les sujets de sa majesté, Charles Quint. Mais, ses hommes mal préparés au terrain tombent les uns après les autres que ce soit en raison de la malaria, des animaux sauvages ou des attaques répétées des populations locales qui refusent cette invasion. Or, les plus dangereux d'entre elles sembleraient être les Farcachas, de redoutables guerriers furtifs et efficaces…

Après m'être bien attachée au personnage de Simon Achard pendant une petite centaine de pages, la seconde partie m'a complètement prise au dépourvu avec cette plongée dans la Colombie du XVIème siècle et le début de la colonisation du pays par les Espagnols. Là encore, j'ai été séduite par la reconstitution du contexte historique que ce soit par l'emploi de vocabulaire spécifique espagnol ou indien mais surtout par la mentalité des hommes de l'époque. En gros :
– les Espagnols prennent les Indiens comme des personnes stupides et superstitieuses qu'il faut éduquer à la « vraie Foi ».
– les Indiens d'abord impressionnés par les armes et les chevaux des Conquistadors, se rendent compte finalement qu'ils ne sont que des hommes mortels avides et cupides.
Là encore, le récit prend un double niveau de lecture car l'auteur souhaite ainsi montrer que de l'incompréhension et de l'intolérance, naît la violence et que si cette dernière n'est pas arrêtée, elle engendrera encore plus de violence génération après génération. Les scènes d'exaction des Espagnols dans les villages locaux sont d'ailleurs très crues et difficiles tout comme les scènes de répression des Farcachas à l'encontre des envahisseurs.

Une fin surprenante

Je vais rester la plus vague possible afin de ne pas vous dévoiler une partie de l'intrigue mais sachez que cette troisième et dernière partie revient dans un XXIème siècle un peu changé. En effet, c'est bien une uchronie aussi surprenante soit-elle qui prend place dans le récit. le point de rupture se situe au XVIème siècle et la Colombie est désormais connue sous le nom de Chibchauaia. J'avoue que j'ai été très surprise par les révélations et les rebondissements présents dans l'intrigue qui ont abouti à cette uchronie, je ne m'y attendais absolument pas. Et mes collègues du Bibliocosme ont raison de le signaler mais c'est un roman à lire sans à priori.

En conclusion, j'ai beaucoup apprécié ma lecture D'or et d'émeraude : si Eric Holstein ancre ses deux premières parties dans une réalité bien documentée, dépaysante et crédible dans la Colombie contemporaine puis dans celle du XVIème siècle, c'est pour mieux déconstruire nos connaissances et nous surprendre dans une troisième partie uchronique. Bref, si vous ne l'avez pas encore fait, n'hésitez pas à participer au Concours des quatre ans de mon blog pour tenter de gagner un exemplaire.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Je remercie chaleureusement les éditions Actu SF pour l'envoi de ce roman dans leur collection Helios. Helios est une collection que j'apprécie beaucoup puisqu'elle permet de rééditer les classiques de la SFFF. Depuis maintenant quelques temps, j'apprivoise ce vaste genre. J'avais envie de continuer mes découvertes avec d'or et d'émeraude d'Eric Holstein.

Entre utopie et uchronie, ce roman se veut percutant. Pour remettre tout le monde dans le bain, je vous rappelle ce qu'est une uchronie : c'est un récit d'évènements fictifs qui se basent sur un point de départ historique. Une utopie est un idéal social ou politique qui ne tient pas compte de la réalité. Ainsi, Eric Holstein nous propose un récit qui vogue entre les deux thématiques qui se rejoignent facilement.

Notre personnage principal, Simon est un jeune homme vivant en France mais qui veut découvrir ses racines. Ainsi, il débarque à Bogota, en Colombie pour marcher sur les traces de ses ancêtres mais aussi pour en savoir plus sur lui-même. Rapidement, quelque chose va le frapper et nous aussi par la même occasion : le choc des cultures. Entre la France et la Colombie, effectivement, il y a quelques écarts de richesses, de liberté mais surtout de cultures. C'est avec intelligence et dextérité que l'auteur nous montre ces différences. On se balade en Colombie, c'est assez intéressant et dépaysant. On sent que l'auteur connait bien son sujet. Avec Simon, on découvre les lieux qui ont bercés son enfance comme l'orphelinat. On est vraiment dans l'aspect personnel de cette histoire. Ce n'est pas le seul aspect mais je l'ai trouvé nécessaire et intéressant. En effet, cela permet au lecteur de ne pas se noyer dans la densité de l'intrigue qui arrive doucement.

Le point historique de ce roman se trouve dans les racines de Simon et dans le peuple dont il est issu : les Muiscas qui sont un peuple indien. Qu'est ce qui fait tourner la tête des hommes ? L'or bien entend ainsi que les richesses en tout genre. Et pour parvenir à s'enrichir, rien n'est trop horrible. Violence, torture, mort… Ainsi, on fait aussi la rencontre de Gonzalo Jiménez de Quesada.

La narration nous propose de points de vue différents si on suit Simon dans sa quête identitaire, on suit aussi Gonzalo Jiménez de Quesada. C'est un explorateur espagnol qui, au nom de la couronne de Dieu, va tout faire pour récupérer les territoires indiens. La guerre des territoires ne se fait pas dans le calme et la gentillesse, vous devez vous en douter… On est vraiment dans une ambiance particulièrement sombre. Devant les meurtres en masse, les Muiscas n'ont pas d'autres choix que de résister à l'envahisseur… Je trouve que le contexte historique est très bien choisi. On ne le voit pas forcément tout le temps dans les lectures et cette aventure reste exotique et dépaysante.

On garde une vision très humaniste dans ce roman. On comprend bien que les Muiscas ne sont pas forcément contre les explorateurs. Il y a un profond respect et une volonté d'avoir une harmonie certaine au sein du peuple. J'ai apprécié retrouver cette vision du monde. J'ai aussi aimé le fait que l'on retrouve la magie dans cette histoire, c'est un savant mélange qui nous propose quelques rebondissements bienvenus dans cette intrigue.

La construction narrative est très intéressante. En effet, j'ai apprécié la manière dont les deux histoires finissent par se croiser. On est vraiment pris dans un tourbillon d'aventure entre le passé et le présent et franchement, c'est assez sympathique à lire.

Ma lecture n'est pas un coup de coeur, j'ai pris du temps à me plonger dans ce roman. Il y a quelques longueurs au départ. Cependant, une fois passées les cinquante premières pages environ, on se retrouve dans un univers intense et riche. Mis à part Simon que j'ai apprécié, j'avoue que je suis restée à distance des autres personnages (je pense que c'est aussi cela qui m'a ralentie dans ma lecture). Cependant, beaucoup d'idées sont bonnes, j'ai apprécié retrouver les thématiques et ce côté historique. La visée humaniste est assez bien construite aussi.

La plume de l'auteur nous propose un sacré voyage. Que ce soit dans le temps où dans des espaces géographiques différents, Eric Holstein nous envoie dans une autre réalité, un autre monde. J'ai adoré avancer péniblement dans la jungle lourde et humide. le danger rode partout et c'est vraiment très appréciable. le voyage est intense bien qu'il ne soit pas toujours facile.

En définitive, ce roman construit en trois parties distinctes nous propose une belle plongée au coeur de la Colombie du XVIème et du XXIème siècle. On notera la présence de l'aventure et de la magie au coeur de cette quête identitaire et de cette plongée au coeur d'un peuple indien. Bravo.
Lien : https://satinesbooks.wordpre..
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D'or et d'émeraude est sorti en poche, chez Hélios, en 2017. L'histoire de ce roman est intéressante car il est né suite à la suggestion de Thibaud Eliroff (éditeur chez J'ai Lu et Pygmalion) : il a proposé à Eric Holstein d'écrire un récit se déroulant en Colombie.

En outre, ce livre a reçu les conseils avisés de figures de l'imaginaire comme Xavier Mauméjean et Audrey Petit, ainsi que l'encadrement de Nathalie Weil (directrice des éditions Mnémos) lors de sa première publication.


Avec D'or et d'émeraude, on embarque pour la Colombie pour y retrouver Simon qui vient d'arriver à Bogotá. Adopté 25 ans plus tôt par un couple de Français, il compte sur ce retour aux sources pour en savoir plus sur ses parents. Bien qu'handicapé par sa non-maîtrise de la langue espagnole, il va tout de même très vite nouer des liens qui vont l'éclairer - et même plus encore - sur ce qu'il est venu chercher.

A travers la quête d'identité d'un homme, Eric Holstein met en lumière la terrible destinée d'un peuple qui subit les outrages d'un colonialisme violent.

De son récit s'élèvent de nombreuses voix qui prennent la parole chacune à leur tour pour nous conter un peu de leur destin, toutes intiment liées à l'histoire de la Colombie. Ainsi, on passe un certain temps en compagnie de Gonzalo Jiménez de Quesada et de ses hommes au moment où ils accèdent, en 1537, à l'Altiplano cundiboyacense (Cordillère orientale des Andes située entre les actuels départements de Cundinamarca et de Boyaca). Par ce choix, l'auteur inscrit son récit dans une uchronie en mettant en exergue l'expédition des conquistadors espagnols qui soumirent brutalement les Muiscas (appelés aussi les Chibchas).

Or, c'est bien cette communauté précolombienne qui est au coeur de ce livre. Elle est à l'origine du mythe d'Eldorado après lequel courraient justement les Espagnols. Eric Holstein nous immerge ici dans leur us et coutumes en nous faisant partager leur quotidien ainsi que celui des colons. Les rites et les traditions y sont importants comme celle de l'intronisation de chaque nouveau souverain. Recouvert de poussière d'or, ce dernier doit plonger dans le lac sacré de Guatavita pendant que la foule y jette des objets de valeurs, comme de l'or et des émeraudes. A l'image des croisades de ses prédécesseurs, Quesada espère aussi y trouver des terres fertiles et des richesses.

D'or et d'émeraude dessine une histoire qui s'est écrite dans le sang. L'auteur mêle habilement fiction et réalité pour rendre hommage à une Colombie oubliée.

Il s'appuie sur la mythologie chibcha et notamment la divinité Bochia pour faire jaillir le fantastique dans son texte accordant à certains de ses personnages des pouvoirs surnaturels.

Avec D'or et d'émeraude, Éric Holstein signe un roman inattendu pour le genre, autant pour le choix de l'histoire que le lieu de l'action, mais qui est aussi saisissant de vérité que d'émotion... plus d'infos sur Fantasy à la Carte.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Grand connaisseur de la Colombie, Éric Holstein livre, avec « D'Or et d'émeraude » une relecture de l'histoire de l'Amérique du Sud, teintée d'uchronie et de magie.
On y suit Simon, Colombien de naissance, Muisca d'origine, mais adopté par un couple de Français lorsqu'il était enfant, qui, à 22 ans, décide de découvrir le pays qui l'a vu naître et, pourquoi pas, ses parents biologiques. On y suit également Gonzalo Jiménez de Quesada qui, au XVIe siècle, revendique dans le sang les territoires et les populations d'Indiens muiscas, au nom de la couronne d'Espagne et de Dieu...
Forcément, les deux histoires finissent pas se croiser, dans une relecture historique intelligente, documentée et très consciente des enjeux politiques et économiques.
Malgré une belle écriture et une thématiques originale, je n'ai pas réussi à me laisser porter par cette uchronie. J'ai été submergée par l'exactitude et la précision historiques et, de fait, moins envahie par le récit romanesque.
Quant à la touche magique, bien menée par ailleurs, elle nécessite cependant quelques connaissances de base... que je n'ai pas.
Beaucoup de regrets donc, car j'ai conscience d'être passée à côté de quelque chose.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
C’est le moment de faire ton choix. Sache seulement qu’il n’y a pas de grands hommes sans grands renoncements et qu’il n’y a pas de grands chefs sans grandes bassesses. Alors, sois ce que tu t’efforces de devenir depuis ton départ de Santa Marta, ou retourne à ce que tu redoutes d’être depuis toujours, mais agis. Maintenant !
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Pour le reste, je suis aussi français qu’on peut l’être. Je ricane doucement au rayon fromages des supermarchés à l’étranger, je cherche le quignon de pain pour saucer dans les restaurants chinois et j’envoie chier les touristes qui demandent leur chemin dans le métro.
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S'armant de manches à balai coupés, la horde sauvage se rue à l'assaut et s'en prend avec une violence enthousiaste à Batman et Dora. Je dois dire que voir l'abominable petite donneuse de leçon se faire rosser m'est une source de bonheur ineffable.
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Vidéo de Eric Holstein
Le mardi 6 novembre 2018, la librairie Charybde (129 rue de Charenton 75012 Paris - www.charybde.fr ) avait le plaisir d'accueillir Ben H. Winters, à l'occasion de la publication de son roman "Underground Airlines" aux éditions ActuSF, dans une traduction d'Éric Holstein.
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