Elise Fontenaille/5
16 notes
Résumé :
En 1957, une adolescente noire de 15 ans, Dorothy Counts, s'inscrit dans un lycée ségrégationniste de Caroline du Nord. Il va lui falloir pendant plusieurs jours un courage incroyable pour affronter la haine raciale la plus abjecte, les crachats, les injures, les menaces de mort... Un adolescent, témoin de cette haine, revoit des années plus tard Dorothy et lui dit son admiration : "Dorothy... vous aviez un tel courage... vous étiez magnifique ! Vous avanciez, malgr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10)
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Je remercie Oskar éditeur et Babelio pour l'envoi de ce livre.
Élise Fontenaille retrace avec justesse l'entrée au lycée ségrégationniste de Dorothy Counts en 1957, jeune fille de quinze ans qui va subir en l'espace de quatre jours une haine raciale violente, entre injures, crachats, menaces de mort, elle affronte avec courage et grandeur cette foule haineuse. Deux jeunes filles lui apporteront un soutien pendant une journée car les menaces du Ku Klux Klan sur leur famille ne tardent pas.
Sa photo fera le tour du monde, ce qui permit à James Baldwin résidant à Paris de lui écrire et de prendre la décision de rentrer à New-York.
Ces parents prennent quant à eux, la décision de lui faire poursuivre ses études dans un lycée réservé aux noirs, loin de sa ville natale Charlotte, elle y reviendra trois ans plus tard diplômée et s'occupera d'enfants en difficulté.
Depuis Dorothy Counts quand on le lui demande de raconter le pire jour de sa vie : « ce fut le 4 septembre 1957...Non, le pire, le plus dur, le plus terrible, ce fut le lendemain, quand les garçons ont crachés dans mon assiette, à la cantine, devant tout le monde ! Et de voir que personne ne prenait ma défense. le combat de toute ma vie, c'est pour que cela n'arrive plus. »
Une histoire courte, poignante destinée aux enfants à partir de 11 ans. Ce témoignage de courage face à la haine, l'injustice ne peut qu'éclairer les jeunes lecteurs et les faire réagir. Et pour les plus curieux, allez jeter un oeil sur cette maison d'édition d'autres livres très intéressants vous y attendent !!!
Élise Fontenaille retrace avec justesse l'entrée au lycée ségrégationniste de Dorothy Counts en 1957, jeune fille de quinze ans qui va subir en l'espace de quatre jours une haine raciale violente, entre injures, crachats, menaces de mort, elle affronte avec courage et grandeur cette foule haineuse. Deux jeunes filles lui apporteront un soutien pendant une journée car les menaces du Ku Klux Klan sur leur famille ne tardent pas.
Sa photo fera le tour du monde, ce qui permit à James Baldwin résidant à Paris de lui écrire et de prendre la décision de rentrer à New-York.
Ces parents prennent quant à eux, la décision de lui faire poursuivre ses études dans un lycée réservé aux noirs, loin de sa ville natale Charlotte, elle y reviendra trois ans plus tard diplômée et s'occupera d'enfants en difficulté.
Depuis Dorothy Counts quand on le lui demande de raconter le pire jour de sa vie : « ce fut le 4 septembre 1957...Non, le pire, le plus dur, le plus terrible, ce fut le lendemain, quand les garçons ont crachés dans mon assiette, à la cantine, devant tout le monde ! Et de voir que personne ne prenait ma défense. le combat de toute ma vie, c'est pour que cela n'arrive plus. »
Une histoire courte, poignante destinée aux enfants à partir de 11 ans. Ce témoignage de courage face à la haine, l'injustice ne peut qu'éclairer les jeunes lecteurs et les faire réagir. Et pour les plus curieux, allez jeter un oeil sur cette maison d'édition d'autres livres très intéressants vous y attendent !!!
Voici une petite lecture adressée aux plus jeunes, mais qui retrace surtout en quelques pages l'histoire de cette jeune fille noire, Dorothy counts, en pleine ségrégation raciale, avec un Ku Klux Klan au premier plan. Nous sommes en 1957. Qui est-elle vraiment ? Juste une adolescente qui souhaite aller au lycée, seulement elle est loin d'être la bienvenue. Dorothy va comprendre dès le premier jour que le monde n'est pas tout rose, et que ce lycée ne veut pas de noirs. Alors elle va subir les crachats, les insultes, les moqueries, une haine profonde qui va s'empirer de jour en jour. Elle pourra tout de même souffler une journée, lorsque deux jeunes filles blanches du lycée viendront la soutenir, tenir tête à ses côtés. Une simple journée où Dorothy se sentira moins seule, un peu, mais vraiment un tout petit peu normale. Mais le Ku Klux Klan sème la terreur chez les noirs et les blancs qui décident de les aider... et vont menacer ces deux filles, ainsi que leurs familles. Elle va se retrouver à nouveau seule face à ce déferlement de haine, accompagnée de son frère aîné qui sera là pour la soutenir... Pis un jour, de l'autre côté du globe, à Paris, l'écrivain noir américain, James Baldwin, découvre son histoire dans les journaux français. Bouleversé par sa force, sa ténacité, dans cette foule de blancs hostiles, il lui écrit une lettre pour la soutenir. Et décide par la suite de rentrer aux États-Unis, pour aider tous ces jeunes afro-américains qui souhaitent étudier.
Une belle leçon de vie et de courage. Et je peux lui dire merci pour son combat.
Une belle leçon de vie et de courage. Et je peux lui dire merci pour son combat.
Dorothy Counts se prépare pour son premier jour au lycée. Elle est une des premières filles noires a pouvoir intégrer cette école jusque-là réservée aux blancs.
Sa famille est fière de son courage mais aussi très inquiète pour sa sécurité.
Dès le premier jour, des cris et des insultes, des crachats et des coups lui sont portés. Seules deux jeunes filles tentent de l'aider mais elles sont aussitôt prises à partie.
La situation devient en quelques jours à peine intenable...
Un épisode de l'histoire de l'Amérique ségrégationniste qui m'émeut toujours autant.
La photo qui se trouve sur la couverture représente bien le rejet absolu subi par la jeune fille de quinze ans mais aussi la force de son tempérament.
L'autrice qui prête sa voix nous montre l'impossible tâche que représente le simple fait d'aller à l'école dans une région contrôlée par le KKK.
Dans un monde sans justice, les héros tentent quand même de se battre face aux menaces et aux tentatives de les rendre invisibles.
Gardons-les en mémoire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Sa famille est fière de son courage mais aussi très inquiète pour sa sécurité.
Dès le premier jour, des cris et des insultes, des crachats et des coups lui sont portés. Seules deux jeunes filles tentent de l'aider mais elles sont aussitôt prises à partie.
La situation devient en quelques jours à peine intenable...
Un épisode de l'histoire de l'Amérique ségrégationniste qui m'émeut toujours autant.
La photo qui se trouve sur la couverture représente bien le rejet absolu subi par la jeune fille de quinze ans mais aussi la force de son tempérament.
L'autrice qui prête sa voix nous montre l'impossible tâche que représente le simple fait d'aller à l'école dans une région contrôlée par le KKK.
Dans un monde sans justice, les héros tentent quand même de se battre face aux menaces et aux tentatives de les rendre invisibles.
Gardons-les en mémoire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Le titre de ce livre est "Dorothy Counts, Affronter la haine raciale", l'autrice se nomme Élise Fontenaille. Je classerais ce livre dans le genre roman historique et société.
L'action se passe en 1957, en Amérique, plus précisément en Caroline du Nord. Ce livre est une histoire vraie, il raconte la vie du personnage principal, qui est Dorothy Counts, une adolescente noire de quinze ans. Ses parents l'ont inscrite dans un nouveau lycée. Malheureusement, à cause de sa couleur de peau, Dorothy subit des insultes, des crachats et reçoit même des menaces de mort. Dorothy arrivera-t-elle à se faire respecter et accepter par les autres ? Et peut-être même pourra-t-elle changer L Histoire...
J'ai bien aimé ce livre car l'histoire était très intéressante. Néanmoins, ce livre est tragique et le sentiment d'impuissance est présent: "Il y avait foule dans la rue qui mène au collège. Une foule compacte, interminable, rassemblée sous les arbres. C'était comme une armée. Des jeunes, comme moi, mais aussi des adultes. Et cette foule m'attendait. Moi-Dorothy Counts. Tous les visages tournés vers moi. Me fixant avec haine [...]- Les filles, crachez-lui dessus ! Et les garçons bloquez là ! Empêchez-la d'entrer ! Et là, tous se sont mis à hurler. Toute la meute. "- page 11-12.
Je conseille ce livre à ceux qui s'intéressent aux sujets du racisme et de la ségrégation raciale. Ce livre est très rapide à lire et le style d'écriture fait que le livre est plutôt facile à lire et à comprendre.
L'action se passe en 1957, en Amérique, plus précisément en Caroline du Nord. Ce livre est une histoire vraie, il raconte la vie du personnage principal, qui est Dorothy Counts, une adolescente noire de quinze ans. Ses parents l'ont inscrite dans un nouveau lycée. Malheureusement, à cause de sa couleur de peau, Dorothy subit des insultes, des crachats et reçoit même des menaces de mort. Dorothy arrivera-t-elle à se faire respecter et accepter par les autres ? Et peut-être même pourra-t-elle changer L Histoire...
J'ai bien aimé ce livre car l'histoire était très intéressante. Néanmoins, ce livre est tragique et le sentiment d'impuissance est présent: "Il y avait foule dans la rue qui mène au collège. Une foule compacte, interminable, rassemblée sous les arbres. C'était comme une armée. Des jeunes, comme moi, mais aussi des adultes. Et cette foule m'attendait. Moi-Dorothy Counts. Tous les visages tournés vers moi. Me fixant avec haine [...]- Les filles, crachez-lui dessus ! Et les garçons bloquez là ! Empêchez-la d'entrer ! Et là, tous se sont mis à hurler. Toute la meute. "- page 11-12.
Je conseille ce livre à ceux qui s'intéressent aux sujets du racisme et de la ségrégation raciale. Ce livre est très rapide à lire et le style d'écriture fait que le livre est plutôt facile à lire et à comprendre.
Grâce à Elise Fontenaille, nous plongeons dans les trois jours d'horreur qu'a vécu Dorothyy Counts, une lycéenne afro-américaine de quinze ans. l''accueil dans l'école se passe dans la violence verbale, les menaces, "les crachats des filles, les mains crochus des garçons , agrippés à mes mains, mes épaules"... Subissant les humiliations et les insultes, en classe les professeurs la méprisent. La haine s'empare du lycée car le Ku Klux Klan, organisation raciste et tueuse, est puissant dans la ville. Quand à la police, sa présence est passive. Cependant Dorothys puise dans sa force et son courage pour affronter les injustices. Sous les menaces de mort, un chat noir est jeté sur la table du jardin, et ses deux amies ne pouvant la soutenir subissant aussi des menaces, Dorothys va étudier ailleurs pendant trois années.
Son acte de contestation et sa photo dans les journaux représenté ici sur la couverture valent l'admiration de l'écrivain noir James Baldwin.
Un témoignage court mais terrible du racisme et de la ségrégation scolaire aux Etats-Unis.
D'autres témoignages sur le sujet sont proposés par les éditions Oskar en fin d'ouvrage afin d'assouvir sa curiosité.
Son acte de contestation et sa photo dans les journaux représenté ici sur la couverture valent l'admiration de l'écrivain noir James Baldwin.
Un témoignage court mais terrible du racisme et de la ségrégation scolaire aux Etats-Unis.
D'autres témoignages sur le sujet sont proposés par les éditions Oskar en fin d'ouvrage afin d'assouvir sa curiosité.
Citations et extraits (2)
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Il y avait une foule dans la rue qui mène au collège.
Une foule compacte, interminable, rassemblée sous les arbres.
C'était comme une armée.
Des jeunes, comme moi, mais aussi des adultes.
Et cette foule m'attendait.
Moi - Dorothy Counts.
Me fixant avec haine : comme dans mon cauchemar.
Et là, une femme brune, en robe blanche, avec un rouge à lèvres très rouge, écarlate, s'est mise à hurler !
En pointant son doigt vers moi.
J'ai vu un désir de mort sur son visage, dans tout son corps tendu, crispé par la haine.
Son doigt était un revolver chargé, prêt à tirer.
Je n'oublierai jamais cette scène, ni sa voix, ni sa bouche couleur sang.
Ce n'était pas une voix de femme, mais un jappement de chien humain, un hurlement de haine.
- Les filles, crachez-lui dessus ! Et les garçons, bloquez-la ! Empêchez-la d'entrer !
Et là, tous se sont mis à hurler. Toute la meute.
Je me suis figée un instant -dans ma tête je chantais toujours : la voix de Rosetta résonnait en moi, de plus en plus lointaine, une flamme qui vacille dans la tempête, une petite flamme qui tremble, et renaît... Je ne voulais pas leur montrer ma peur, surtout pas !
J'ai avancé, malgré les cris, et les crachats, qui souillaient ma belle robe à carreaux bleue.
J'avançais. Au fond de moi je tremblais, de la tête au pied, mais ça ne se voyait pas.
Juste quelque pas encore, pour tenter de parvenir jusqu'à la porte... Les crachats des filles, les mains crochues des garçons, agrippées à mes bras, mes épaules...
Et moi j'avançais : un navire en pleine tempête, mais qui maintient son cap... Je ne sais pas d'où je tirais cette force.
Je ne voulais pas leur montrer ma peur.
Une foule compacte, interminable, rassemblée sous les arbres.
C'était comme une armée.
Des jeunes, comme moi, mais aussi des adultes.
Et cette foule m'attendait.
Moi - Dorothy Counts.
Me fixant avec haine : comme dans mon cauchemar.
Et là, une femme brune, en robe blanche, avec un rouge à lèvres très rouge, écarlate, s'est mise à hurler !
En pointant son doigt vers moi.
J'ai vu un désir de mort sur son visage, dans tout son corps tendu, crispé par la haine.
Son doigt était un revolver chargé, prêt à tirer.
Je n'oublierai jamais cette scène, ni sa voix, ni sa bouche couleur sang.
Ce n'était pas une voix de femme, mais un jappement de chien humain, un hurlement de haine.
- Les filles, crachez-lui dessus ! Et les garçons, bloquez-la ! Empêchez-la d'entrer !
Et là, tous se sont mis à hurler. Toute la meute.
Je me suis figée un instant -dans ma tête je chantais toujours : la voix de Rosetta résonnait en moi, de plus en plus lointaine, une flamme qui vacille dans la tempête, une petite flamme qui tremble, et renaît... Je ne voulais pas leur montrer ma peur, surtout pas !
J'ai avancé, malgré les cris, et les crachats, qui souillaient ma belle robe à carreaux bleue.
J'avançais. Au fond de moi je tremblais, de la tête au pied, mais ça ne se voyait pas.
Juste quelque pas encore, pour tenter de parvenir jusqu'à la porte... Les crachats des filles, les mains crochues des garçons, agrippées à mes bras, mes épaules...
Et moi j'avançais : un navire en pleine tempête, mais qui maintient son cap... Je ne sais pas d'où je tirais cette force.
Je ne voulais pas leur montrer ma peur.
"Tu vas avoir de toutes tes forces."
"On ne veut pas de toi ici."
"Courage tiens-bon."
"On ne veut pas de toi ici."
"Courage tiens-bon."
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Calypso, 14 ans, a lu l'histoire de Dorothy Counts - Affronter la haine raciale de Elise Fontenaille, chez Oskar éditeur. #speedbook #jebouquine #lectureado #romanado #Books
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