Nous pouvons rapprocher cet album de celui La colère d'Albert. Dans les deux cas, les moqueries et les plaisanteries que les enfants doivent supporter au quotidien. Ici aussi, le fait d'être différent et plus petit pose des problèmes à notre petit dragon même s'il compense tout ça par une grande vivacité au foot. Malheureusement après une nouvelle bagarre et des plaisanteries sur le petit nom que sa maman lui donne, notre petit dragon se met dans une colère rouge et brûle toute l'école.
Quelques mois plus tard, l'école a été reconstruite et les moqueries ne font plus peur à notre dragon car il a beaucoup grandi. Maintenant c'est lui qui peut donner des coups.
C'est justement cette fin qui a fait perdre des étoiles à ce chouette album. Je ne suis pas fan du principe: j'ai grandi donc maintenant je peux arranger mes problèmes en rendant les coups.
Mis à part ce petit détail, l'album apporte une bonne réflexion sur le quotidien parfois dure des enfants à l'école.
Béné
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Cet album m'est passé entre les mains, son titre m'a fait rire et je l'ai lu par curiosité. Au départ, j'ai trouvé le principe sympa : ce dragon appelé Bernard (excellent nom pour un dragon), qui souffre de sa petite taille et des moqueries de ses camarades, avec des dessins colorés et mignons. Sauf que la suite m'a laissé sceptique - pour ne pas dire interloquée : Bernard brule son école, en est plutôt content (car c'est les vacances), puis au retour, comme il a grandi, il peut cogner celui qui l'embêtait.
J'ai cherché, en vain, la prise de recul, le petit "et sinon, qu'on soit clair, c'est très mal de faire ça", mais rien. Et donc moralité : il faut être fort pour se faire respecter ?
Ça me laisse un peu perplexe.
Un album dont il faut impérativement accompagner la lecture, à mon avis, et notamment pour en faire une lecture critique.
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Quelle étrange morale... En résumé, il vaut mieux être grand plutôt que petit car les grands peuvent cogner plus facilement... C'est donc la loi du plus fort.
Ce n'est pas ce que je cherche à inculquer à mon fils. J'ai emprunté ce livre à la médiathèque et je vais m'empresser de le rendre définitivement.
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Ce nouvel album d’Alan Mets est plein d’humour. Dans cette histoire de dragons, le jeune lecteur peut aisément s’identifier au personnage principal, tout en gardant une distance suffisante pour apprécier le rire.
Lire la critique sur le site : Ricochet
J'ai A-DO-Ré !
Nous avons lu ce livre en famille et nous tous beaucoup rit. Même si en tant que maman, je ne cautionne que difficilement la fin où le "petit" devenu "grand" se venge de son tyran, je dois avouer que mon fils, qui lui n'a que 6 ans et est, comme Dragounet, le plus petit de l'école, a été enchanté de voir qu'une issue était possible pour ce petit Dragounet. En effet, la médiation, le dialogue et la diplomatie, ne sont pas toujours des solutions réalisables pour des enfants de 6 ans (déjà que cela est souvent impossible pour des adultes, alors des enfants...)
Alan Mets, « Mes lunettes de rêve »
l'école des loisirs