Ce traité est absolument passionnant pour tout ce qu'il révèle sur le plagiat de l'Antiquité à nos jours. Quelle surprise que de découvrir que les vers les plus célèbres
De Lamartine ont été dérobés à d'obscurs poètes ! Quel plaisir que de faire un peu de lumière sur les affaires
Molière,
Shakespeare et
Louise Labé (qui n'aurait été qu'une catin adulée, apparemment) !
L'ouvrage est très bien construit et oppose régulièrement deux colonnes : le passage original et celui du plagieur. le procédé est ravageur en particulier en ce qui concerne
Calixthe Beyala, qui a droit a un chapitre complet, où est mathématiquement mise en valeur son escroquerie littéraire générale.
Un léger regret, c'est le coup de mou qui sévit en milieu d'ouvrage et qui rappelle un peu trop la thèse universitaire. Mais passées les précisions arides d'histoire du droit moral et patrimonial, le livre reprend en souffle.
Pour tous les amoureux de la littérature, qui aiment quand elle délivre ses anecdotes croustillantes !