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Duke tome 1 sur 7
EAN : 9782803670994
56 pages
Le Lombard (27/01/2017)
3.1/5   47 notes
Résumé :
Duke est un homme tourmenté. Shérif adjoint d'une petite bourgade, convaincu par la dimension morale de sa mission, il est aussi un tireur d'élite habitué à la violence. Quand un conflit se déclare entre mineurs et propriétaires terriens, Duke doit quitter sa neutralité. Et recourir à ce qu'il connaît le mieux et redoute le plus : ses armes.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Hermann et le fiston, Yves H., bossent régulièrement de concert.
Si je suis encore et toujours subjugué par le trait, je bénis d'avance le jour où le standing du scénario sera raccord.

Rien de neuf à se mettre sous le colt.
Une petite bourgade paumée.
Un bon gros méchant, flanqué de ses bourrins d'acolytes, y fait la loi.
Personne n'osera-t-il donc s'élever contre cette brutale tyrannie en tapotant de l'auriculaire sur la table 100 % mélaminé issu de forêts équitables?!
Si !
Entre, mon p'tit bouchon, fais pas ton timide.
Voici Duke, shérif adjoint, seulement, mais présentant évidemment un énorme potentiel vengeresque à grands coups de flingues bien ajustés.
Comme de bien entendu, le bonhomme, taiseux, trainera comme un boulet un acte antérieur qui aura fait de lui cet homme mystérieux et torturé que l'on pressent, pourtant, capable du pire à tout moment. Ne jamais jouer avec une grenade dégoupillée...

Les amateurs de western y retrouveront tous les codes.
Nouveauté bien agréable, le coup de crayon d'Hermann parfois aussi lumineux qu'un rayon de soleil iridescent sur une mer d'huile.
Le tout se laisse lire facilement sans forcément surprendre.
Une p'tite touche d'audace serait la bienvenue pour le tome 2, siou'plaît...
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Yves H. et Hermann nous proposent, à leur tour, un western avec cette série consacrée à Duke, le shérif adjoint d'une petite ville aux mains d'un propriétaire qui se comporte comme un tyran.

Dans ce premier volume, le protagoniste reste plutôt en retrait. Il faudra d'ailleurs plusieurs planches avant qu'il ne fasse son apparition. Sa psychologie n'est pour l'instant par très travaillée. Il s'agit d'un baroudeur, marqué par la vie, solitaire mais pas trop, désireux de trouver une meilleure vie, tout en ayant ses principes.

Tout cela n'est guère compatible avec la manière dont Mullins, le grand méchant, voit les choses. du coup, Duke et le lieutenant de Mullins, en viennent à s'affronter. Tout cela est relativement convenu… et laisse une place importante à la violence. Sans que l'on puisse tenir la comparaison avec Sans pardon, les âmes sensibles devront s'abstenir.

Si le scénario ne brille pas par son originalité, l'attention est ici pleinement accaparée par les dessins qui font de cet album ce qu'il est. Nous retrouvons ici avec plaisir le style de Hermann dans un nouvel album et dans une nouvelle série.

Ce premier volume est un classique du genre, à réserver aux adeptes du célèbre dessinateur Hermann et aux adeptes de western. le dénouement offrant de nouvelles perspectives, il faudra observer comment tout cela évolue à court terme…
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Coup de mou scénaristique vs. hommage aux grands westerns de l'âge d'or... le débat est ouvert. D'un côté, un scénario assez convenu, lu, vu et revu, relu. de l'autre côté, une bonne vieille marmite dans laquelle, c'est bien connu, on fait les meilleures soupes. D'une marmite à une casserole que l'on traîne, il n'y a qu'un pas que beaucoup franchissent.

Personnellement, je me refais Pale Rider ou Rio Bravo, sans le moindre problème. le train sifflera trois fois, et c'est bien moins que le nombre de fois où j'ai admiré le film. L'homme des hautes plaine, le bon, la brute et le truand, ils ne repassent pas à la télé sans que je me les repasse encore et encore. Les 7 mercenaires... idem. Tous ces films ont des scénarios linéaires, entendus et monolithiques. Et j'adore ça (et vous aussi, à mon avis).

Un western, ce n'est pas de la SF ou un thriller psychologique. C'est les bons, les méchants, les amours impossibles, la fille au saloon et les gars qui ont un flingue qui terrorisent les paysans, les mineurs, les pauvres gens.

C'est ce que servent Yves H. et son diable de père... le tout servi par un trait exceptionnel.

Bon, ça, c'est le côté pile. Car il y a un côté face... Herman, c'est quand même Comanche. Une des meilleures séries western jamais dessinée. Comment peut-il se laisser aller à ce petit western sans trop de prétention, disent les uns? Mystère. Mais peut-on juger et lapider un tel auteur sur un seul tome, disent les autres? Personnellement, je réponds "que nenni".

Il y a un truc très accrocheur dans ce premier tome des aventures de Duke, marshal, adjoint au shérif d'une petite bourgade inféodée au propriétaire de la quasi totalité de la ville, et dont les hommes tuent et pillent sans vergogne. Duke va en faire une affaire personnelle, car son passé le hante. Il va le faire pour les beaux yeux de Peg, une prostituée qui bosse pour Mama.

OK, cela n'a rien révolutionné. On a de la poudre et une mèche. Rien de neuf. Mais Hermann sait faire exploser la poudre.
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Danton disait "Il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France est sauvée".

Ma foi, avec de l'audace, le western serait sauvé et on aurait droit à quelque chose de neuf sous le soleil.

Parce qu'ici, rien de neuf, que du terriblement classique vu et revu cent fois et même pas mis en scène de manière à donner quelque chose de neuf.

Une bourgade de paumés, un patron d'une mine qui fait sa loi, ses hommes de main pur faire le sale boulot et le shérif qui lui lèche les pompes, ferme sa gueule alors que son adjoint grogne que ça doit finir.

Bon, ce n'est pas mauvais, loin de là, mais à force d'utiliser toujours les mêmes ingrédients sans faire varier le plat, pour les lecteurs fans de western, la soupe devient insipide et on bâille d'ennui.

Les dessins d'Hermann m'ont toujours réjouis les yeux, que ce soit dans "Comanche" ou "Bernard Prince". Si j'ai retrouvé son trait dans les visages, j'ai été horrifiée par le côté aquarelle délavée et par le trait de ses dessins.

On a l'impression que les personnages sont tous atteint de petite vérole à cause des espèces de points qu'il ajoute sur les visages. Les traits ne sont pas toujours très nets, certains personnages féminins ont des mentons carrés et des airs de néandertaliens.

C'est dommage que le grand Hermann nous présente des dessins d'une qualité aussi mauvaise.

Parfois, on ne sait même pas si les personnages sont Blancs, Noirs ou métis, tant ils semblent tous être passé à l'autobronzant de mauvaise qualité. Mais puisque je n'ai pas vu de traces de comportement raciste, je dirais que tout le monde est Blanc car à cette époque, les Noirs n'avaient, hélas, aucun droit (1866).

La prostituée Peg a, quant à elle, quelques airs de ressemblance avec le personnage de Comanche (une excellente série, celle-là)…

Les personnages sont légers, sans profondeur, quasi des caricatures. Les méchants sont de vrais bourrins, le shérif est sans couilles et les prostituées sympathiques. Seul Duke a un peu de profondeur dans la réflexion qu'il se fera en fin d'album.

Une bédé western classique où les auteurs ne se mouillent pas, ne renouvellent rien, ne prennent aucun risque. Au lieu de nous offrir du neuf ou au pire, du réchauffé mais servi avec intelligence, ils restent bien dans les clous.

Ce n'est pas mauvais, c'est juste un plat sans goût.

Je vais vérifier si les albums suivants sont meilleurs et si les auteurs ont osé prendre des risques et jouer la carte de l'audace.


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Colorado, 19e siècle... la fièvre de l’or. McCaulky sème la terreur parmi les mineurs. Mais Duke, l�joint du Marshal n𠆞st pas du genre à se laisser faire.
Tous les ingrédients du western sont réunis dans ce premier tome. L𠆚mbiance, la violence, la personnalité de Duke. On est vite embarqué dans l’univers de la ruée vers l’or.
Je ne suis pas fan du graphisme mais on s’y fait au fil des pages. Les visages des personnages sont plutôt très expressifs, la composition des scènes vraiment dynamique. Tous les ingrédients sont réunis pour nous embarquer. À voir si la suite est intéressante.
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critiques presse (5)
Bedeo
01 février 2017
Un affrontement entre deux hommes, le bon et le truand mais derrière ce schéma classique la découverte de deux personnalités bien au-delà de leurs caricatures.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
31 janvier 2017
Un western de lecture agréable qui évoque davantage Les raisins de la colère que Le train sifflera trois fois.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
30 janvier 2017
On mesure le boulot effectué par le dessinateur et le scénariste, mais on perçoit aussi le plaisir de sa réalisation. La Boue et le Sang constitue peut-être le meilleur album du duo
Lire la critique sur le site : Auracan
BDZoom
26 janvier 2017
Conçu tel un épisode pilote de cette nouvelle série prévue en 5 albums, « La Boue et le Sang » est un récit auto-conclusif.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
23 janvier 2017
Un premier épisode bien captivant malgré son petit manque d’originalité et qui arrive à point nommé pour l’ouverture de la 44ème édition du Festival d’Angoulême.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Avec moi, tu ne connaîtras que la misère et les difficultés. Je suis né des ténèbres et je mourrai dans la boue et le sang.

(page 50)
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Pour devenir un héros, il faut savoir mourir au bon moment.
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Dites-moi Marshal, combien de personnes, femmes, enfants ce monstre devra encore tuer de sang-froid pour que vous changiez d’avis ?
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On ne touche pas aux femmes et aux enfants, Marshal.

pages 11 et 53)
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- Ta mort aurait sans doute arrangé pas mal de monde...
- Vous avez toujours su trouver les mots qui touchent.
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