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Liam Mulligan tome 3 sur 3
EAN : 9782330113094
448 pages
Actes Sud (05/09/2018)
3.85/5   57 notes
Résumé :
Un très jeune tueur en série, qui a sauvagement assassiné deux femmes et trois petites filles à coups de couteau de cuisine, est arrêté, en partie grâce à l'enquête du journaliste Mulligan. Mais le coupable, qui n'a que 15 ans, devrait bénéficier d?une faille dans le code pénal de Rhode Island, qui prévoit que tout délinquant juvénile, quel que soit son crime, doit être libéré à 21 ans. Pour Mulligan, le meurtrier doit rester derrière les barreaux, quitte à ce que l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Comment accepter l'idée qu'un tueur en série puisse être libéré au risque de faire de nouvelles victimes, même si la loi de Rhode Island est claire à ce sujet : « Tout délinquant juvénile, quel que soit son crime doit être remis en liberté à 21 ans » ?
Impensable pour le journaliste Liam Mulligan qui va s'employer à retrouver d'autres crimes non élucidés pouvant être imputés à Kwame Diggs afin de prolonger sa détention.
D'autres se contenteront d'inventer des agressions contre le personnel pénitentiaire ou détention de drogue en cellule.

Ce roman noir démarre de façon on ne peut plus classique avec le sauvage assassinat de deux femmes et trois petites filles.
Le coupable, un jeune noir de 15 ans est rapidement arrêté.
L'intérêt du livre ne se trouve donc pas dans la recherche du criminel, mais dans les possibilités de contourner la loi pour maintenir un coupable en prison.

Bruce Desilva signe un roman noir totalement original servi par une écriture efficace, une sensibilité qui perce dans les propos et la psychologie des personnages.
Cependant, je n'ai pas été totalement transportée. Si je n'ai rien de négatif à dire sur l'intrigue et les personnages, et que j'ai été conquise par l'atmosphère, j'ai quand même trouvé ce récit trop long et trop lent.
« Dura Lex » n'est pas un roman que j'ai dévoré. Je regrette un léger manque de rythme qui m'a un peu fait patiner dans ma lecture.

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⚖️LA LOI EST DURE MAIS C'EST LA LOI ⚖️

Cela commence comme un thriller "classique " avec l'histoire d'un serial killer qui assassine sauvagement deux femmes et trois enfants.

Sauf que Kwame Diggs est mineur et que le Code Pénal de Rhode Island prévoit alors que tout délinquant juvénile doit être libéré à ses 21 ans.

Et c est ainsi que ce livre bascule dans un thriller beaucoup plus intéressant et également terriblement captivant et haletant.

💪Les 5 super pouvoirs de Dura Lex 💪


🔻Mettre au coeur de l'intrigue un questionnement moral : peut-on pour la sécurité de tous (si Kwame ressort il tuera à nouveau c'est certain) bafouer les libertés individuelles d'un individu ?

🔻Montrer le pouvoir et les dérives de la presse et de la justice.

🔻Construire l'intrigue de manière à ce que ce soit haletant MAIS intelligent et alors même que très vite on sait qui est le coupable.

🔻 Opter pour un traitement original de l'histoire, et ce mélange de tournure politique et juridique que le thriller prend très vite et assume pleinement

🔻C'est rythmé, c'est crédible et cela nous donne très envie de découvrir d'autres titres de cet auteur notamment Jusqu'à l'os, où apparaissait déjà le personnage du très attachant journaliste Liam Mulligan !

Et vous, vous connaissez Bruce Desilva ? ⚖️⚖️
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Bruce Desilva est l'auteur de trois romans traduits à ce jour en français. J'ai lu son premier roman Pyromane, voici deux ans, et après avoir lu sur mon ordinateur (j'ai emprunté l'ebook à la bibliothèque de Rouen), je fais le même constat que je faisais à l'époque : pourquoi ne parle-t-on pas davantage de cet auteur ?
Oui, il est atypique, puisque son enquêteur est un journaliste d'investigation qui travaille pour un journal au bord du dépôt de bilan, ce qui n'empêche pas d'avoir une éthique - on a trop souvent tendance à l'oublier quand on voit certains reportages télévisées que les mots doivent être pesés avant d'être dits, publiés, et les sources vérifiées. Mulligan est un homme particulièrement touchant, rendant visite à sa meilleure amie Rosie, lui apportant des fleurs - peu importe qu'elle ait été assassinée alors qu'elle tentait d'éteindre un incendie, elle est encore dans ses pensées, parce qu'elle était une amie, justement. Gloria, la photographe du journal, est toujours présente elle aussi, même si surmonter ses traumatismes physiques et psychologiques a été tout sauf facile. Merci-Papa est toujours son supérieur, et il n'est pas un si mauvais journaliste que cela, l'intrigue le prouvera.
L'intrigue, justement, venons-en à elle. Il n'y aura guère de suspens, parce que le coupable sera arrêté très rapidement. Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, je ne suis pas fan du tout des histoires de tueurs en série, surtout quand nous sommes dans la tête du tueur. Heureusement, cela ne dure pas longtemps, mais cela nous permet de cerner sans préjugés aucun sa véritable personnalité et de ne pas être dupe de ses propos ultérieurs. D'ailleurs, bien qu'il ait tué cinq personnes, il n'est pas considéré complètement comme tel puisqu'il a tué deux fois - deux victimes d'abord, trois victimes ensuite - il aurait fallu qu'il tue une troisième fois pour recevoir ce titre peu enviable. Heureusement, il a été arrêté avant. Malheureusement, nous sommes dans l'état de Rhode Island, l'état le plus corrompu qui soit, mais aussi l'état le plus tranquille et sa législation n'est pas adaptée à l'existence de ce tueur en série mineur : il devrait donc être relâché à sa majorité. S'il ne l'a pas été, c'est à cause des infractions qu'il a commis pendant son emprisonnement, ce qui, au moment où s'ouvre la partie la plus importante du récit, est fortement remis en cause. Se pourrait-il que de fausses accusations aient été créées contre lui afin de le maintenir en prison, et si oui, a-t-on vraiment le droit d'agir ainsi, même si c'est pour le bien d'une communauté ? En effet, si l'on triche une fois, on peut être amener à le faire d'autres fois, et c'est la porte ouverte à tous les abus.
C'est cette enquête que nous allons suivre, ou plutôt ces deux enquêtes. D'un côté, Merci Papa, fils du patron et patron de Mulligan, oeuvre pour faire éclater la vérité sur les fausses accusations portées contre le tueur. Minutieux, il obtiendra même de lui rendre visite en prison grâce à sa nouvelle avocate, et pourra entendre sa version des faits, également sa version des crimes. de l'autre, nous avons Mulligan. Lui était le journaliste qui était là quand le jeune homme a été arrêté : Mulligan avait détesté chaque minute qu'il avait passé sur cette affaire. Avant Kwame Diggs, il avait vécu parfaitement tranquille sans côtoyer le mal incarné. Il se demanda s'il réussirait à chasser de ses rêves la puanteur du sang. Mais après dix ans passés à jouer et plus de trois passés à écrire sur ceux qui jouaient, il avait accompli quelque chose d'important. Il comprenait à présent ce que ressentait Rosie - et c'était un sentiment agréable. Peut-être était-il taillé pour ce genre, après tout. Lui connaît les détails des crimes, et n'a aucun doute sur la culpabilité du jeune homme. Il est quasiment certain qu'il recommencera. Pire : il est certain qu'il a dû commettre d'autres crimes, et que les enquêteurs de l'époque, en dépit de leur minutie, sont passés à côté d'une agression. Pour le journaliste, il n'a pu tenir aussi longtemps entre ces deux crimes connus sans en avoir commis un autre. Lui aussi se met à chercher, ce qui est tout sauf facile avec le recul du temps.
Ce recul permet aussi de savoir ce que sont devenus les proches. Les proches des victimes, d'abord, qui ont dû vivre avec les images de leurs soeurs, leurs nièces, massacrés, qui ont choisi de construire leur vie, malgré l'horreur. La famille de l'assassin n'est pas à oublier non plus, parce que son frère et sa soeur ont souffert également de ce qu'il a fait. Par la voix de Mulligan, l'auteur le déclare : il n'y a pas d'hérédité du crime, on ne devient pas meurtrier parce que l'on n'a pas été aimé, parce que l'on a été maltraité, non, on peut devenir un tueur sans émotion en ayant été entouré d'amour et de soin.
S'engage alors une course contre la montre, afin qu'il ne soit pas relâché, tout en respectant la loi. Tout le monde a le droit à la justice, tout le mode a le droit d'être protégé le mieux possible. Il faut aussi résister à la pression de l'opinion public, qui ne veut surtout pas entendre parler de la libération du tueur - et tant pis pour la loi. Parallèlement, une autre affaire est évoquée, mais elle est presque secondaire. Pourtant, le sujet est le même : la libération d'un homme dont les actes ont été jugés monstrueux. La différence ? Son âge et sa très faible capacité à nuire encore. Ah ! Il est blanc, mais c'est accessoire, dira-t-on. Ah ! Il a su se montrer plein de remords lors de son procès - et tant pis s'il a joué la comédie.
Dura lex est un roman très intéressant, qui je l'espère connaîtra enfin le succès qu'il mérite.
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DURA LEX SED LEX : La loi est dure mais c'est la loi.
Un bon titre pour un bon roman, une agréable découverte
Quand un journaliste se retrouve face à un cruel dilemme, faire son travail en toute conscience et ainsi entraîner la libération d'un des plus terribles tueurs ou ne rien faire mais trahir l'essence même de sa profession .
Hé oui, la loi est dure mais c'est la loi, ainsi si un mineur est condamné quel que soit son crime, il est libéré à ses 21 ans. C'est ce que l'on appelle une coquille dans le Code Pénal de Rhode Island.
Un roman que je n'ai pas lâché, emportée par l'histoire et par l'enquête menée par deux journalistes, un qui veut que le tueur reste en prison ( car il a participé à l'enquête liées aux meurtres ) et l'autre qui souhaite étaler au grand jour les dysfonctionnements de la prison.
On sent que l'auteur est journaliste par la description de l'ambiance d'un journal, du fonctionnement et de la vie quotidienne de celui-ci, de l'implication des journalistes.
J'ai vu que c'était un 3eme tome mettant en scène ce journaliste, mais cela ne m'a pas gênée dans ma lecture.
Une belle decouverte d'un nouvel auteur.

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Dans le « Mot de l'auteur », Desilva précise que son roman est inspiré de faits réels. Deux tueurs en série ressemblant à ceux du roman ont en effet sévit dans à Rhode Island, tout petit état de la côte Est, sorte d'enclave dans le Massachusetts, dont la capitale est Providence, la ville où l'auteur situe la plus grande partie de l'intrigue. Il précise aussi qu'il a pris des arrangements avec la vérité, qu'il s'agisse des personnages ou des lieux. le roman se construit en trois parties (Des garçons précoces, Personne n'a raison quand tout le monde a tort, Prédation), elles-mêmes divisées en chapitres numérotés, parfois datés (de 1989 à 2012), certains en italique. Un narrateur à la troisième personne raconte l'histoire en donnant accès aux pensées de différents personnages. le lecteur va en suivre essentiellement quatre.

L'histoire commence par nous projeter dans la tête d'un enfant en train de torturer un criquet en lui brûlant les ailes, puis les pattes, en concentrant sur la pauvre bête la lumière du soleil grâce à une loupe, ce qui procure au garçon une excitation sexuelle. Durant tout le roman, nous suivrons son évolution dans les chapitres en italique, toujours en décalage temporel avec le reste de l'histoire de plusieurs années ou de quelques mois, et le lecteur comprend vite qu'il s'agit du tueur en série dont la quatrième de couverture révèle d'emblée le nom : Kwame Diggs.

Liam Mulligan, le personnage principal, est journaliste sportif au Providence Dispatch, journal renommé et de bonne tenue. Après le premier meurtre, des circonstances particulières vont l'amener à devenir journaliste enquêteur au sein du journal, tâche dont il s'acquitte avec beaucoup de sérieux, ce qui lui vaut la bienveillance de Lomax, le rédacteur en chef, son supérieur hiérarchique. Mulligan est un homme intelligent et chaleureux : les gens ont tendance à se confier à lui parce qu'ils le trouvent sympathique. Harmoniciste amateur, mordu de blues, il vit encore chez sa mère au début du roman.

Edward Anthony Mason, IIIe du nom, journaliste débutant, est un privilégié : surnommé Merci-Papa, il est le fils du propriétaire du journal, et mène la vie d'un jeune insouciant, sortant beaucoup et conduisant une voiture de luxe. On va le voir évoluer au fil de l'histoire. le jeu du chat et de la souris auquel se livre Mulligan à ses dépens contribuera à sa formation et à sa transformation. Mason va se révéler bien meilleur journaliste que ne le prévoyaient Mulligan et Lomax, et va faire sortir des vérités qui ne plaisent pas à tout le monde.

Gloria Costa est la photographe de presse. Sauvagement agressée une nuit de pluie, elle a perdu un oeil et porte un bandeau (sexy, trouve Mulligan) pour cacher son oeil de verre. Elle ne supporte pas qu'on la touche et elle est sujette à des crises d'angoisse plus fréquentes encore quand il pleut. Elle voit un psy et réussit à gérer les crises la plupart du temps. Elle est incroyablement tenace et sait donner confiance à ses interlocuteurs.

Troisième roman de la série de Liam Mulligan, mais parfaitement autonome, Dura Lex est un polar philosophique, si j'ose dire… Bruce Desilva propose à son lecteur de réfléchir sur un postulat faussement simple qui peut se résumer ainsi : existe-t-il des cas où les représentants de l'autorité peuvent outrepasser la loi ? En effet, quand Kwane Diggs est arrêté après les meurtres extrêmement sauvages qu'il a commis, il est mineur. Or la loi de Rhode Island en vigueur à l'époque prévoit que tout individu incarcéré pendant qu'il est mineur doit être relâché à sa majorité. Bien inopportunément, à mon avis, la quatrième de couverture révèle que des preuves ont été fabriquées pour permettre de garder Kwane Diggs en prison alors qu'il devrait avoir été libéré depuis longtemps. le dilemme se pose là : est-il préférable de garder un homme dangereux en prison par n'importe quel moyen, même illégal, ou vaut-il mieux s'en tenir à la loi et le relâcher. Il faut de plus se demander en toute honnêteté si la couleur de peau du tueur a joué un rôle dans la décision de le maintenir enfermé à tout prix...

J'ai beaucoup aimé ce roman. J'ai été intéressée par l'enquête menée par les policiers, bien sûr, mais encore plus par celle des journalistes. J'ai été sensible au fait que le doute habite la plupart des personnages, parfaitement conscients de la folie qu'il y aurait à lâcher Kwane Diggs dans la nature, mais aussi, pour certains, profondément mal à l'aise à cause des moyen employés pour parvenir à le garder enfermé. L'habileté de Desilva est d'offrir un parallèle avec un autre tueur en série, et de bâtir son suspense là où on ne l'attend pas : trouvera-t-on un moyen légal de les garder l'un et l'autre en prison ? Seront-ils libérés et pourront-ils recommencer à nuire ? J'ai regretté que la quatrième de couverture me dévoile certains aspects de l'affaire que j'aurais préféré découvrir par moi-même… Mais je vais lire les deux autres romans dans lesquels apparaît Liam Mulligan.

Merci au Grand Prix des lectrices de Elle et aux éditions Actes Sud pour ce roman captivant.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
“Vous seriez choqué d’apprendre le nombre de gens qui se promènent avec des fantasmes de violence plein la tête, s’imaginant à quel point il serait agréable de vous étrangler ou vous poignarder jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ce qui les distingue de notre tueur, c’est que la plupart d’entre eux ne passent jamais à l’acte.
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Il n'avait jamais posté de statuts sur Facebook, ni de messages sur Twitter, et quand des gens - principalement de vieilles connaissances qui ne lui manquaient pas, des ex dont il était content d'être débarrassé, et des personnes qu'il n'avait jamais rencontrées - le demandaient en ami, il cliquait sur le bouton "Plus tard", faute de bouton "Va te faire foutre".
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Que c’était le même tueur qui avait perpétré les deux séries de crimes. Qu’il avait probablement un passif en tant que rôdeur, voyeur, et qu’il se livrait à des actes de cruauté sur animaux. Que sa pointure et sa façon de dominer ses victimes indiquent un homme imposant. Que sa négligence trahit sa jeunesse et son manque d’expérience. Qu’à en croire son point d’entrée, il doit s’agir d’un — Que c’était le même tueur qui avait perpétré les deux séries de crimes. Qu’il avait probablement un passif en tant que rôdeur, voyeur, et qu’il se livrait à des actes de cruauté sur animaux. Que sa pointure et sa façon de dominer ses victimes indiquent un homme imposant. Que sa négligence trahit sa jeunesse et son manque d’expérience. Qu’à en croire son point d’entrée, il doit s’agir d’un jeune homme, entre vingt-cinq et trente ans. Non que passer par une fenêtre soit si difficile, mais un type plus vieux aurait choisi une méthode moins éprouvante.”
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Vous voyez cette médaille, là ? C'est le prix Pulitzer qu'a remporté George Boyle en 1919 pour avoir dénoncé les malversation d'entrepreneurs militaires pendant la Première Guerre mondiale. Le prix n'existait que depuis trois ans. Et celui-là, là-haut ? C'est le Pulitzer de Mulligan, décerné il y a douze ans pour son article sur la corruption du système judiciaire de notre Etat. Le dernier que le journal a remporté. Et sûrement le dernier qu'on aura jamais. (p. 342)
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Et le journal est à l'agonie [dit Mason]. Qui va enquêter sur la corruption qui gangrène le service public quand on ne sera plus là ? Des blogueurs ? Des neuneus de la télé ? Me faites pas rire. Quand on sait que nos représentants corrompent le système judiciaire, c'est notre boulot d'y remédier. Si on ne fait rien, alors le premier amendement, c'est rien que des mots sans valeur sur du papier. (p. 261)
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