Dans la bassine de liquide amniotique, son souffle est bref. Mon œil hagard. Dur de le reconnaître ainsi accoutrer. Cette espèce de transe inquiétante qui me fige, à force de fixer le dispositif aqueux qui assure la survie de mon époux.
Flottant mou comme un poisson mort auquel on aurait fixé quelques électrodes pour une expérience quelconque, je me demande si c’est encore lui qui est là. Il semble si irréel, avec sa peau diaphane – qui était autrefois d’un b...
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