Ecoline, tome 2 : Peintre de Paris

Le premier tome de cette bande dessinée jeunesse m'avait conquise, par ses illustrations toutes douces, dont certaines n'étaient pas sans rappeler des tableaux impressionnistes. Malheureusement, pour moi, ce deuxième tome est en dessous, notamment au niveau du scénario.

Nous retrouvons Ecoline, notre petite chienne artiste peintre, qui vit désormais à Paris et peut s'adonner librement à sa passion. Mais la rencontre avec Kappelbach, ainsi que la visite de ses amis de la ferme, vont l'amener à voir différemment son art et les humains.

J'ai beaucoup aimé certains messages défendus ici : le fait que la peinture doit venir des émotions, par exemple. Mais aussi la dénonciation du comportement des humains avec les animaux. Toutefois, j'ai moins aimé le personnage de Néfertiti et les passages avec elle. C'était à mon goût beaucoup moins intéressant.

Un deuxième tome un peu moins convaincant donc, même si certaines illustrations restent époustouflantes de poésie !

&#xNaN L'histoire insolite d'une chienne devenue artiste &#xNaN

🔎 Ma critique express : j'ai aimé ❤
La beauté des illustrations
L'originalité de la mise en scène
Les belles citations feel good
Le rythme de l'histoire
J'ai tellement aimé : que je veux lire le tome 1 !

🔎 Pour ceux qui veulent en savoir plus :

👉 Ecoline est une petite chienne campagnarde, ayant un véritable don pour la peinture. Après un premier essai remarqué (dans le tome 1), le succès s'essouffle. Mais en voulant montrer son travail à son nouvel ami, Kaps, Ecoline va recevoir une nouvelle commande d'une série de toiles de la part de Felix de la Miaule. Mais que cache cette fameuse commande ?

❤ Cette bande dessinée est d'une fraîcheur incroyable. J'ai aimé suivre Ecoline parcourir les pavés Parisiens, à la recherche d'une nouvelle inspiration. Grâce à l'aide de Kaps, elle va comprendre que peindre ne doit pas venir seulement de la technique, mais aussi de ses émotions. Mais il lui faudra traverser quelques épreuves pour véritablement le comprendre, mais pour ça, je vous laisserai suivre son aventure !

❤ Visuellement, c'est si beau et doux. Teresa a su réchauffer mon coeur avec ses illustrations.

Je finis simplement cette chronique par une citation qui m'a beaucoup touchée : «Je laissai ma mélancolie guider ma patte sur les pavés »

Ecoline, la petite chienne, est enfin à Paris où elle peut exercer sa passion pour la peinture et même être reconnue comme une artiste par les hommes.

L'arrivée dans la capitale de ses amis de la ferme vont l'amener à reconsidérer la relation entre les hommes et les animaux.

De même, sa rencontre et ses échanges avec Kappelbach, un chien pianiste virtuose vont faire bouger ses conceptions artistiques.

Une jolie bande dessinée qui montre l'évolution d'une chienne naïve et qui a encore beaucoup à apprendre.

Les couleurs oscillent entre le gris et la noirceur des halles, un mouroir pour les animaux et les lumières de la peinture.

Le lecteur traverse le Paris des peintres et rencontre des courants artistiques, entre réalisme et impressionnisme. Il perçoit la question des supports de l'art avec l'art urbain ou encore ses techniques, avec les croquis.

L'héroïne va gagner en humilité. Impuissante dans un premier temps à aider ses amis, elle va s'allier avec d'autres forces pour dessiner la possibilité d'un sauvetage.

Un second tome qui peut se lire de manière indépendante. Un récit d'initiation et d'aventure qui prend comme tableau Paris et ses contrastes.

Lien : https://www.nouveautes-jeune..

Surprise, il y a un tome 2 d'Ecoline. Cette petite chienne peintre fortement attachante est de retour et va déambuler dans les rues de Paris.
Elle va continuer à y croiser différents artistes, nous serons majoritairement avec des animaux de toutes les sortes, le graphisme dégage ce petit
quelque chose en plus, et sait nous plaire. Elle va pouvoir réfléchir sur son propre art et se remettre en questions. Malheureusement l'art va légèrement défaillir et peiner à nous toucher, c'est dommage.
Ecoline se rappelle la vie à la ferme, puis nous sommes plongés au coeur de Paris. Ecoline s'est fait quelques amis ou en tous les cas des fréquentations. Elle continue à rencontrer quelques artistes. Elle va avoir le plaisir de revoir certains de ses anciens compagnons, c'est dès le départ, mais où vont-ils vraiment ?
Ecoline ne connait pas toutes les parties de Paris, étant une adorable petite chienne, elle évite certains soucis d'emblée également, ainsi elle est restée un brin naïve.
Nous avons certains dialogues savoureux, ainsi que tout le décor de Paris et la réflexion générale sur l'art, ainsi que l'importance d'y mettre des émotions.
Mais justement, ce point n'a pas été rempli à un moment donné, il manquait quelque chose, sans parler de l'ennemi introduite, complètement ridicule. Bref, l'histoire s'est perdue et n'a pas su touchée autant qu'elle aurait dû et pu, en tout cas pour ma part.

Si le premier tome mêlait un savant mélange de la dure réalité d'un chien des rues avec la magie d'une Paris des Lumières à l'aube de l'Exposition Universelle, ce deuxième opus est plus sombre à bien des égards. Ecoline est, à présent, une habituée de la capitale française. Plus grand-chose ne l'émerveille depuis son départ de la campagne, si ce n'est peut-être un virtuose canin du piano capable de faire swinguer le tout Paris Underground sur ses mélodies de Jazz ! Or, tout bascule quand elle voit passer un camion avec, dans sa remorque, Muddy (cochon et ami de son enfance).

Désireuse de le retrouver et engagée par un avocat félin assez roublard pour des toiles sur le quartier des Halles, Ecoline découvre l'envers du décor pour les animaux de tous poils… les marchés, la criée, … les poissonniers et les bouchers ! Qui plus est, un autre danger guette : Jennifertiti, une nouvelle arrivée au Moulin Rouge, pourrait bien voler la vedette à Musette, mais aussi et surtout : la vie de Raoul !

Nous sommes assez loin de la poésie du premier tome, vous en conviendrez. Seule la musique de Kapellbach, dit Kaps, ainsi que sa pensée sur l'art quel qu'il soit, peut encore émerveiller le public. le reste n'est qu'une intrigue pour se défendre des mauvaises engeances de la reine égyptienne et sa horde de gros et affreux molosses, de même pour sauver la vie de ses amis ! Une aventure classique signée Stephen Desberg, mais qui tient malgré tout une certaine cadence pour nous faire poursuivre la lecture.

Le graphisme de Teresa Martinez est, quant à lui, égal à lui-même. Des animaux parfois mal dégrossis, mais des décors pointilleux et précis sur Paris et ses différents quartiers. Alors quand un peu de magie colorée s'invite à la fête : c'est agréable à regarder, mais hélas bien trop rarement dans ce deuxième tome qui ne pétille véritablement qu'à la fin, quand tout est bien qui fini bien…
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