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Marguerite Pozzoli (Traducteur)
EAN : 9782259205801
217 pages
Plon (12/10/2006)
3.62/5   26 notes
Résumé :

Un père inconnu, une mère décédée, des origines juives enfouies... C'est pour tenter d'échapper au silence trop pesant de sa grand-mère sur ce lourd passé que l'adolescente rebelle de Va où ton cœur te porte s'était enfuie. Mais sans racines, on ne construit rien de durable... De retour dans sa petite maison battue par les vents du nord de l'Italie, la jeune femme décide de rassembler les piè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
A mon idée ce livre, n'est pas un suite à Va où ton coeur te porte, mais plutôt un droit de réponse. En effet, ce récit n'est pas écrit sur le mode épistolaire, mais de manière plus classique, et narrative.

La jeune fille dont il était question dans le titre ci-dessus, est de retour au bercail alors que sa grand-mère est à la fin de sa vie. L'incompréhension entre les deux femmes croit à mesure que l'état de la vielle femme s'altère ; jusqu'à son décès.

C'est alors que la petite fille part à la recherche de son passé. En tout premier lieu, c'est naturellement vers le grenier qu'elle va se diriger sur les traces de sa mère dont elle ne sait pas grand-chose. Mais c'est surtout son père qu'elle va chercher à connaître, et à apprivoiser pour tenter d'en comprendre l'attitude.
Elle entamera, plus tard, un voyage en Israël, pour aller à la rencontre de sa famille éloignée, mais surtout à la rencontre de son histoire, à sa propre rencontre.

La jeune fille entame, ce que je considère comme un travail psychanalytique, ou du moins un profond travail sur elle. Pour preuve :

« C'est le souvenir qui construit l'être humain qui le situe dans l'histoire-son histoire personnelle et la grande histoire du monde qui nous entoure- et les paroles sont les traces que nous laissons derrière nous. »

« Mais peut-être qu'avant de nous demander où nous allons, nous devrions découvrir nous nous venons »

« Pour détruire un homme, pour le faire tomber malade, que faut-il ? Et pour qu'il guérisse ? Quel est le sens d'une maladie au cours d'une vie ? Malédiction ? Malchance ? Ou peut-être une occasion soudaine, un précieux cadeau que le ciel nous envoie ?
La maladie ne serait-elle pas le moment où une lampe nous est remise, afin de nous éclairer ? »
Elle non plus, ne croit pas au hasard….
C'est une femme apaisée qui rentrera en Italie pour y accomplir une dernière chose, et accueillir la parole de sa grand-mère.

Le style de ce récit est plus fourni. Les propos sont emprunts de plus de gravité et de profondeur. La réflexion qui est plus travaillée, reflète, à mon sens, la jeunesse et la bonne santé de la petite fille, en comparaison à celle de la grand –mère qui était en fin de vie.

Ce livre, bien qu'il puisse comporter quelques longueur, n'en reste pas moins agréable à lire, et bénéfique. En effet, indirectement, il plonge le lecteur dans Sa Propre Réflexion, et , Son Propre questionnement.

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Le sujet - la recherche de ses racines - me paraissait intéressant. Mais l'excès de "belles phrases", de réflexions philosophiques stéréotypées ("Qui suis-je?", "Pourquoi suis-je sur Terre?"...) et tutti quanti...m'excède !
De plus, chaque rencontre de l'héroïne avec de nouveaux personnages est un prétexte à de grands discours mêlant toutes sortes de sujets n'ayant à priori rien à voir entre eux. Quelle dispersion !
Un peu plus de simplicité et de cohérence auraient donné à ce roman la part de vérité que l'on trouve parfois, disséminée ici et là en petites pépites.
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Etant une grande fan de "Va ou ton coeur te porte" j'ai fais la découverte il y a quelques semaines à peine de cette soit disant suite. Je suis très déçue! Pour moi ce n'est pas une suite mais plus un "complément" (Q=qui n'apporte rien) dans la mesure où l'on apprends que peu de choses à mon sens et que l'on nous présente l'histoire du point de vue de la petite fille d'Olga. Un point de vue très sombre, à l'opposé de l'optimisme du premier livre qui m'avait tant plus!!!!!
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Le sujet et le style pourraient asseoir ce roman, mais pour moi il ne sort pas du lot. Je l'ai lu en français, m'a-t-il manqué quelque chose ? En tout cas, j'ai eu du mal à le finir (je ne sais pas laisser une lecture non terminée), manque de rythme, et très vite j'ai oublié les détails de l'histoire (et rien ne me donne envie de le relire)... les sujets graves et éternels ne doivent pas donner l'impression d'être décharnés ou "revisités".
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Autant j'ai adoré va ou ton coeur te porte autant je n'ai pas aimé celui ci.
Peut être que j'étais dans un autre état d'esprit !! j'étais dans ma phase "philo sur la vie" !
Bref, je n'ai pas aimé, ni l'écriture, ni l'histoire.
Je l'ai trouvé à une brocante je me suis dépêchée de rentrer pour le lire, et bam !! comme quoi !!
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
POurquoi les hommes ont-ils construit les chambres à gaz, pourquoi des ingénieurs spécialisés ont-ils établi l'angle exact de rotation des chariots des fours pour optimiser le temps - rien ne devait arrêter le rythme du recyclage; ils faisaient leurs calculs pendant que leurs épouses tricotaient au salon et que leurs enfants, dans leurs pyjamas de flanelle, dormaient dans leurs lits, en étreignant leur ours en peluche.
Ce sont les hommes qui ont raflé les personnes, maison par maison, qui les ont débusquées des lieux les plus cachés; ce sont les hommes qui se sont inondé les mains de sang, qui ont tué les nouveaux-nés à coups de pied, qui ont massacré les vieux; des hommes qui, au lieu de voir en l'autre un regard, n'ont vu qu'un objet."
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Une privation raisonnable fait du bien aux plantes comme aux enfants : il faut renoncer à quelque chose, pour éprouver ensuite le désir de l’avoir.
Aujourd’hui, il y a une idée très répandue, qui est stupide. On pense que pour être heureux, les enfants doivent avoir tout, tout de suite : connaître plusieurs langues, jouer avec un ordinateur. Pour se mettre en voyage, il faut avoir la nostalgie de quelque chose.
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La vérité dépend du point de vue que l’on adopte, et comme les points de vue sont innombrables, les vérités le sont aussi. Celui qui prétend détenir la vérité dans une main tient déjà un couteau serré dans l’autre, pour la défendre. Celui qui tire Dieu de son côté le fait pour pouvoir te tuer. Souviens-toi de ce qui était écrit sur les ceinturons des nazis : Gott mit uns. Dieu est avec nous. Souviens-toi des bûchers sur lesquels les catholiques ont fait brûler vifs ceux qui ne pensaient pas comme eux. La vérité et la mort cheminent toujours côte à côte
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Qui décide des rôles ? Tuer ou être tué : qui décide ? Peut-être celui qui se trouve dans le faisceau de lumière ; mais ceux qui sont dans l’ombre, que font-ils ? Et moi, sur quelle portion de la scène suis-je ? Tout se déroule-t-il vraiment comme sur une scène de théâtre : entrer, sortir, oublier sa réplique, se tromper ?
Et que deviennent alors les râles des victimes, la sueur froide de leur agonie, le sommeil des bourreaux, leurs nuits de brutes ?
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Tout le monde dit : où était Dieu? POurquoi n'a-t-il pas mis fin au massacre d'un claquement des doigts, pourquoi n'a-t-il pas fait tomber sur les impies une pluie de braises, de feu et de soufre? Mais moi je dis, au contraire : où était l'homme? Où était la créature "à peine inférieure aux anges"?
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Il Giardino delle Idee: intervista a Susanna Tamaro Arezzo - sabato 15 ottobre 2011. SUSANNA TAMARO è ospite del Giardino delle Idee nello splendido scenario dell'Auditorium del Museo d'Arte Medioevale e Moderna di Arezzo per la presentazione del Suo nuovo bestseller "Per sempre" (Giunti editore).
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