"L'heure du berger" est la troisième pièce d'Edouard Bourdet. C'est une comédie délicieuse, adroitement construite et dialoguée de la façon la plus juste qui soit.
Cette pièce pourrait s'appeler : "Monsieur Josette, mon mari". Il y a là une histoire d'amour et rien qu'une histoire d'amour, sans complications inédites, sans péripéties dramatiques mais contée avec talent.
Francine a vingt-huit-ans, pour elle sonne l'heure du berger, le temps où elle s'apprête à répondre à l'amour d'Antoine. Mais son
père, le vieux savant Bellavoine, n'acceptera jamais, ayant trop besoin d'elle à ses côtés, de la partager avec un mari....
Lors de la répétition générale, en 1922,
Eugène Marsan écrivit dans "Paris-journal" : Voici un auteur qui sait être pénétrant, psychologue sans rébus, hardi sans fraude et, d'autre part, clair sans vulgarité...