Ekhö monde miroir, tome 10 : Un fantôme à Pékin

Fourmille et Yuri se rendent en Chine pour y trouver des artistes afin de monter un spectacle. Et ce dont les moines de Shaolin qui sont les meilleurs mais leur monastère est hanté par un fantôme excentrique.

Nouvelle aventure drôle et fraîche dans le monde d'Ékho toujours servi par des dessins vifs et colorés. On passe un bon moment de lecture, le sourire aux lèvres.
La possession de Fourmille par le fantôme est cette fois un peu différente et il n'y a pas de petite enquête à résoudre afin de s'en libérer. Une avons plutôt une course poursuite à travers le pays pour rejoindre Pekin. de quoi revisiter les lieux en mode magique : des bouddhas preshauns, l'armée de terre cuite qui se réveille, la grande muraille en RER à dragons...

Ekhö est un monde parallèle au nôtre, mais sans la technologie, sans l'électricité et pourvu d'animaux pour le moins étrange.

Fourmille continue de l'arpenter et pour cette dixième aventure, elle nous emmène à Shanghai avant de faire un crochet par le Tibet et ensuite par Pékin.

L'aventure est amusante, les personnages sont toujours aussi plaisants à retrouver, les dessins, les couleurs, tout ça, c'est génial, mais…

Ben oui, encore un "mais"…

On dirait que tout cela s'essouffle et on est loin des fourmillements géniaux du début, de la satire qu'étaient les premiers tomes, des enquêtes géniales qu'il fallait mener pour résoudre la mort d'une personne (dont le fantôme prenait possession de Fourmille).

L'auteur dénoncera les gigantesques ateliers qui naissent dans la ville de Pékin, de ces gens qui quittent les campagnes pour venir travailler à la ville, mais rien de plus, alors qu'il y avait tant à dire sur Pékin, tant de petits coups sous la ceinture à donner.

Mais voilà, nos personnages passent plus de temps à voyager vers les monts Shaolin et à courir jusque Pékin que de dénoncer les travers de nos sociétés.

Heureusement, on a toujours la présence des petits clins d'oeils à notre monde, comme les éléphants chars d'assaut et le petit livre rouge, notamment.

Alors oui, l'album est amusant, j'ai souri, le moment "détente lecture" était au rendez-vous, mais il m'a laissé une dent creuse et l'impression de ne pas avoir été rassasiée comme avec les premiers albums.

Dommage parce que j'avais adoré ma première rencontre avec l'univers de Fourmille, dans le Lanfeust Mag, j'avais trouvé ce nouvel univers foisonnant de références au notre, rempli de belles promesses, j'en ai eu beaucoup, mais là, le tome 8 m'avait déjà fortement déçu et ça continue avec le 10 (oui, j'ai sauté le 9, un oubli que je vais réparer de suite).

Arleston, tu peux faire mieux, tu es un scénariste de talent, et Fourmille mérite mieux que ces albums en demi-teinte. Ekhö est un monde aussi vaste que les terres d'Arran, que celui de Troy, alors, on va éviter de nous la faire façon "Naufragés d'Ythaq" qui sont en train de tourner en rond depuis quelques albums…

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Un tome qui se détache un peu des autres dans la structure de l'histoire.
Ici pas de mort qui revient à la vie à travers Fourmille avec une mini enquête. Si c'était déjà court habituellement, je cherche encore comment résumé l'histoire. On retrouve les ingrédients habituels. Avec un univers intéressant qui reprend les monuments emblématiques de la Chine. Parfois des allusions qui arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe, notamment avec Wuhan et les masques. Un humour potache que je n'apprécie pas plus que ça. Une représentation caricatural de la culture chinoise. Si ça rajoute de l'humour, ça ne donne pas de profondeur au récit.
Les personnages sont sans surprise et stéréotypés. Pas attachants. Pas trop agaçants pour autant. Ce n'est pas eux qui permettent de révéler le niveau.
Les dessins sont agréables, colorés et lumineux. Ils donnent un beau rendu aux paysages.
Au final on a une lecture agréable et distrayante mais manquant cruellement d'ambition.

Encore un tome assurant l'aventure et le dépaysement !
Mais il est dommage qu'on tombe toujours dans les mêmes travers avec des histoires de coucherie qui n'apportent rien à l'intrigue et qui donnent la sensation que chaque nouveau personnage (de préférence féminin) doit terminer dans un lit, que ce soit dans celui de Fourmille ou du très lourd Yuri.
Par contre, encore un sans faute au niveau de l'ambiance graphique et des superbes illustrations, qui sont une pure merveille.
On appréciera également le petit clin d'oeil à l'actualité et à une certaine pandémie mondiale que tout le monde a en tête...

"Un fantôme à Pékin" est le dixième tome de la série fantastique "Ekhö Monde Miroir", de Christophe Arleston et Alessandro Barbucci, et à chaque nouvel album une question revient: arriveront ils à se renouveler ?
Après le continent africain, nous voilà maintenant en Asie, en Chine d'Ekhö. Fourmille, Yuri et Sigisbert sont à la recherche d'artistes pour un show à Broadway, accompagné d'une belle contorsionniste un tantinet coquine, ils se rendent au temple du Papillon de Jade, pour recruter.
Bizarrement, tout ne se passe pas comme prévu, Fourmille se retrouve une fois de plus habitée par un fantôme cocasse et très exubérant.
Le dessin Alessandro Barbucci est toujours aussi travaillé, mais il a aussi évolué, notamment aux niveau des visages, la justesse de son trait lui permet de jouer sur des expressions, et les couleurs de Nolwenn Lebreton sont très soignées, de belles planches à découvrir.
Un fantôme à Pékin présente une nouvelle aventure pleine de rebondissements, d'humour et de références, avec masque pour Fourmille au passage a Wuhan.
Place à la Chine donc, avec cet épisode à la mode orientale, une nouvelle aventure jubilatoire mêlant humour de références et action.
Un très bon tome, mais ou irons nos héros du monde miroir une fois le tour d'Ekhö bouclé ?