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EAN : 9782809711318
78 pages
Editions Philippe Picquier (06/11/2015)
2.69/5   27 notes
Résumé :
Alors que sa femme vient de mourir, le directeur commercial d’une société de cosmétiques doit gérer, depuis les salons funéraires, l’urgence de la campagne publicitaire d’été.

Entre mascara et mascarade, un portrait au scalpel de la Corée d’aujourd’hui, et une écriture inflexible, d’une incroyable densité, au plus près des corps, de la mécanique du vivant et des enjeux sociaux, qui ne recule devant aucune horreur, qu’elle soit morale ou physique, mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Plongée dans la littérature sud-coréenne contemporaine, je dois dire que ce court roman m'a laissé perplexe. L'histoire est intéressante : le rapport a la mort, le monde du travail et la société coréenne en générale mais l'écriture de l'auteur est extrêmement crue et il n'épargne pas ses lecteurs. Bien que le roman fasse moins de cent pages, il s'attarde sur des détails extrêmement sordides : les problèmes intestinaux de madame, les problèmes de prostate de monsieur, certaines descriptions d'odeurs vaginales des femmes et j'en passe. J'avoue que je n'ai pas compris le procédé littéraire ici. L'auteur veut-il choquer ses lecteurs ? Les faire réagir face à la mort ? Je suis passée complètement à côté, et je suis contente que ce roman était court car je pense que s'il avait été plus long, je l'aurai abandonné en cours de route. Dommage…
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J'adore cette maison d'édition et j'adore la littérature asiatique... Alors ça s'annonçait bien!
Hélas, je suis complètement passé à côté de cette lecture... Je n'ai pas compris où était son charme ni son intérêt.
Un homme de 50 ans, en Corée du Sud, doit faire face à la pression de ses responsabilités dans son entreprises en même temps qu'au deuil de sa femme. Dit comme ça, je m'attendais à à peu près tout... Sauf à un roman d'une telle crudité et dénué de sentiments.
C'est cru et creux, plein de vulgarités, l'auteur dépeint l'avancée dans la maladie et le deuil avec un regard très détaché, comme si son personnage principal n'avait plus la force de rien éprouver et avançait comme un automate. Des propos parfois très « dérangeants » comme ce passage où la bouche d'une enfant de deux ans évoque un vagin à ce cinquantenaire... J'ai trouvé intéressant cet abord de funérailles et de la médecine, j'ai passé tout le livre à tout comparer avec « ce qui se fait en France ». J'espère que les médecins de là-bas ne sont pas tous comme celui de ce livre, qui est particulièrement inhumain!! Voilà moins de 100 pages qui m'ont semblé durer une éternité... J'ai failli abandonner environ 10 fois et je ne sais pas comment j'ai finalement tout lu. Mais on ne me reprendra plus à lire cet auteur!
Je ressort le nez du livre mal à l'aise et avec l'impression d'avoir passé un très mauvais moment...
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Ce roman très court est un condensé d'émotions. Je peux comprendre que ce récit soit déconcertant car les descriptions sont crues, sans fard voire gênantes. Pourtant, il restitue bien le décalage entre un monde où la beauté est essentielle (même pour le plus intime), et la réalité d'une existence confrontée à la maladie.
3 mondes s'entremêlent dans la vie de cet homme d'affaire : la fin de vie et la mort de sa femme, son amour secret et son travail. Je parlerais peu du déroulement de l'intrigue car c'est extrêmement dense.
La fin de vie est implacablement décrite: le corps peut devenir monstrueux, les symptômes sont inhumains, la malade est littéralement consumée par la maladie. Et l'entourage doit faire face et prendre soin de la personne malgré tout.
L'auteur décrit sans filtre la vacuité et la platitude du monde du travail. En tant qu'occidentale, j'ai été extrêmement choquée par l'indécence de son patron et de ses collègues qui continuent à parler des projets le jour même du décès et lors de l'enterrement. Il n'y a pas de place pour l'émotion, le deuil et le réconfort.
Enfin, cet amour secret et platonique apporte enfin un peu de fraicheur, même s'il est sans espoir, dans la vie de cet homme confronté à l'effondrement de son existence.
Je trouve la plume très juste, elle transmet beaucoup d'émotion. Je ne comprend pas la 4eme de couverture qui parle d'humour dans le récit. Je parlerais plus de cynisme, de prise de distance mais en aucun cas d'humour.
C'est un vrai coup de coeur pour moi
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Plus une nouvelle qu'un roman, mais en tout cas une tragi-comédie.

Tragique à bien des égards quand l'auteur décrit les affections et la souffrance de la femme qui va mourir, le désespoir du mari et de leur fille.

Comédie quand on nous décrit les collègues du mari venus au funérarium discuter de la prochaine campagne publicitaire de cosmétiques.

Il y a aussi Chu Eunju dont je n'ai pas très bien cerné le rôle : est-ce l'amour putatif ou platonique du mari ?

Mais cette description de la fin de vie de son épouse est avant tout une déclaration d'amour.

« Sur la photo, ma femme souriait timidement. Il faut que j'interdise par testament l'usage de toute photo où je serais en train de sourire. »

La Corée est toujours aussi insondable pour moi – je continuerai donc à découvrir sa littérature.
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Une lecture "obligée" pour le cercle Lecteurs que j'anime. Et oui, la Corée est le pays invité au Salon du Livre de Paris 2016 !
Ce roman est très court, une centaine de page. le narrateur travaille dans une entreprise de cosmétique, sa femme est mourante. La maladie et la mort de sa femme, ses funérailles sont décrites de manière clinique, froide avec énormément de détails assez crus : les descriptions du corps décharné de sa femme ou encore de ses odeurs corporelles sont sans fards aucun.
Malgré cette froideur, cette distance, on ressent en fond l'émotion. le narrateur est plutôt résigné, il ne se bat pas contre le caractère inéluctable de la mort imminente de sa femme. Mais on sent son attachement, son dévouement pour cette femme. C'est ce qui a sauvé le livre pour moi. (février 2016)
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La deuxième opération achevée et ma femme conduite en salle de repos, je ne souhaitais qu’une chose, qu’elle fut morte. C’était la plus profonde expression de mon amour et de ma fidélité. Mais ma femme osseuse comme une branche morte continuait de respirer.
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