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EAN : 9782849531631
100 pages
La Boîte à Bulles (03/01/2013)
3.78/5   30 notes
Résumé :
À travers "En chienneté", Bast nous fait partager la vie au sein de l'atelier qu'il a animé au quartier pour mineurs de la maison d'arrêt de Gradignan (Gironde) : "C'est le récit d'une expérience particulière qui m'a permis de passer "de l'autre côté" des murs et d'être témoin d'un drôle de microcosme régulé et cloisonné. C'est un regard à la fois distancié et poétique, l'intention est descriptive, l'humeur douce amère...".
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Le titre m'a d'abord fait penser à "l'ancienneté", notion intimement liée au service public. Après lecture, je n'exclus pas que l'auteur y ait également pensé. le sous-titre aussi, peut, à mon avis, être lu dans les deux sens: "Tentative d'évasion artistique en milieu carcéral". On peut en tant que lecteur tenter un détour par la prison, médiatisée par l'artiste, en même temps que les détenus tenteront eux de s'en échapper grâce au même.
Mon impression en trois mots: concis, lucide, convaincant. de prime abord, le vert, aux allures turquoise par moments, m'a renvoyé à mon Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, dont je ne peux m'empêcher de citer: "équidistant du bleu céleste et du rouge infernal, tous deux absolus et inaccessibles, le vert, valeur moyenne, médiatrice entre le chaud et le froid, le haut et le bas, est une couleur rassurante, rafraîchissante, humaine. Chaque printemps, après que l'hiver a convaincu l'homme de sa solitude de sa précarité, en dénudant et glaçant la terre qui le porte, celle-ci se revêt d'un nouveau manteau vert, qui rapporte l'espérance en même temps que la terre redevient nourricière. le vert est tiède. Et la venue du printemps se manifeste par la fonte des glaces et la chute des pluies fertilisantes."
La BD se déroule dans le ventre de la baleine, maison d'arrêt de Gradignan, mais les premières bulles nous y amènent par un temps tout aussi printanier que dans la citation. La route qui mène à la prison n'est pas grise et le jeu de perspectives fort subtil à mes yeux. Il sera complété habilement par les interrogations que soulève l'auteur pudique, mais courageux. "Le stock de kalachnikovs qui venait des Balkans" contraste fortement avec "les Playchtation" rigoureusement encadrées par des surveillants. On rit jaune, car les visages ne sont guère poupons et l'émotion est à son comble devant cette autre vérité "d'où vient cette confusion, ce paradoxe qui transforme les victimes en bourreaux?" Il en faut de la passion pour construire une existence, pour croire en la subsistance. Interrogé sur ses motivations, le dessinateur répond aux mineurs incarcérés, "quand mon livre est vendu 10 €, je gagne 0,80 cts; ça monte pas haut, hein?" le manque de moyens est abordé de front, avec le PPP (partenariat public privé) et des chiffres évocateurs. Tout ce que j'espérais de cette BD est là: une juste légèreté dans ce compte-rendu humain sur un sujet grave. Plus que de l'autodérision, je vois dans la page 88 une mise en abyme d'une noirceur salutaire. À creuser d'épineuses questions de société à la simple petite cuiller on finit fatalement par déboucher sur un bureau de directeur interloqué. Merci au livre de ne pas avoir oublié l'odeur (évoquée par Dominique Simonot, dans la préface).
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Créés par la 'Loi d'orientation et de programmation pour la Justice' (loi Perben, 2002), les premiers établissements français pénitentiaires pour mineurs (EPM) ont été ouverts en 2007. "Les EPM ont été pensés comme de véritables 'prisons-écoles', avec, à la clef, des projets éducatifs personnalisés".
La réalité est évidemment moins rose, les conditions de détention ressemblent à s'y méprendre à celles des quartiers pour adultes.

Bast a été animateur d'ateliers de bande dessinée auprès d'adolescents incarcérés dans ce type de structure.
Dans cet album, il rend compte de cette expérience avec une grande finesse. Il s'efface, on l'entend mais on ne le voit pas, lui. Observateur, accompagnateur, il écoute et parvient à gagner la confiance de ses "élèves", par le dessin et la parole.
On découvre ces jeunes gens à travers le regard honnête, tendre et émouvant, qu'il porte sur eux. Des faux durs qui font de l'esbroufe mais qui sont encore des enfants, à bien des égards. Certains ont bousillé leur vie en "dérapant", d'autres sont/seront récidivistes, parfois issus d'un environnement délinquant et délétère. Ils seront pour la plupart transférés dans des quartiers pour adultes, une fois majeurs.

Témoignage passionnant, poignant et parfois teinté d'humour. Il est étayé de quelques faits et chiffres éloquents sur les établissements pénitentiaires en France - surpopulation, vétusté des structures, barbarie de l'architecture intérieure, dépersonnalisation : "surveillants remplacés par des caméras, bips et badges, couloirs ressemblant à des sous-sols de parking, absence de liens sociaux..." (p. 83)

La préface de Dominique Simonnot (journaliste spécialiste des affaires judiciaires) présente brièvement les interventions d'adultes-éducateurs dans les EPM.
En postface, Gabi Mouesca (ancien président de l'Observatoire international des prisons) dénonce l'aberration de ce système pénitentiaire pour mineurs : "La persistance de la prison pour enfants dans notre société est une des plus grandes indignités dont nous nous rendons encore coupables en ce début de XXIe siècle. Il s'agit d'un renoncement à des principes de civilisation ; un enfant délinquant est avant tout un enfant qui a 'mal à sa vie'. Un enfant délinquant est un adulte en devenir."
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« - Ilam… Ça n'a pas l'air d'aller très fort aujourd'hui.
- J'en ai marre. Ça me gave. J'veux rentrer chez oim, on est en chienneté ici.
- En chienneté ?
- En chienneté, en chien quoi. On est traité comme des chiens ici ».

Pendant quatre ans, Bast a animé des ateliers d'écriture et de BD au Quartier des mineurs de la Maison d' Arrêt de Gradignan (Gironde). A raison d'une séance hebdomadaire et de 4 détenus par séance, Bast est parvenu à créer un espace artistique pour ces jeunes en manque de repères.

C'est le récit d'une expérience particulière qui m'a permis de passer de l'autre côté des murs et d'être témoin d'un drôle de microcosme régulé et cloisonné

(propos de l'auteur, extrait du Quatrième de couverture)

-

Bast est un ancien Professeur d'Arts plastiques en Collège. Il devient auteur de bédé assez tôt puisqu'il publie son premier album en 1999 (à l'âge de 25 ans). En 2004, le SPIP (Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation) de Gironde le sollicite pour animer un atelier BD en milieu carcéral auprès de jeunes âgés de 15 à 17 ans. La proposition a de quoi surprendre… et justifie pleinement quelques appréhensions. Il anime la première séance d'atelier la semaine suivante. A une fréquence hebdomadaire, il intervient ainsi en milieu carcéral jusqu'à la fin de l'année 2007. Durant ces quatre années, il a créé un espace d'expression libre, un lieu convivial et sans jugement… pas évident dans un tel contexte.

Depuis plusieurs années,
Bast avait envie de parler de ce vécu professionnel dans un album.

Un ouvrage très différent de ceux qu'il a publiés jusque-là. On sent que l'auteur a été marqué par cette expérience ; il s'est enrichit au contact des délinquants qui ont fréquenté son atelier. Il porte sur eux un regard à la fois amusé, complice et très critique. Certains ont suscité chez lui de l'empathie, un sentiment que l'auteur a gardé en lui et qui est ici parfaitement retranscrit.

D'anecdotes en anecdotes, Bast partage avec son lecteur des moments forts qui l'ont marqué durant ces années. La composition narrative est intéressante. La présence de Bast est discrète. On ne le verra jamais. Il n'est présent que par le biais d'une voix-off. Il utilise régulièrement quelques phylactères pour énoncer quelques consignes d'exercices ou pour réagir à un échange. Les jeunes en revanche interagissent en permanence, lancent des boutades, règlent leurs comptes, se plaignent de leur conditions de détention, parle d'eux et de leurs familles…

Seule la scène introductive se passe en extérieure. Bast décrit son premier trajet vers Le Quartier des mineurs, l'attente, le contrôle d'identité, les passages des portes… le reste de l'album se passe dans la salle d'activité. On n'en sortira pas, à l'instar de ces gamins enfermés pour des actes répréhensibles… l'enfermement leur permettra-t-il réellement d'en comprendre la gravité ? Plus qu'une simple description du quotidien en milieu carcéral, En Chienneté propose une réflexion de fond sur la détention, ses enjeux individuels et sociétaux, son coût. Surpopulation des établissements de détention, vétusté des bâtiments, maigres perspectives de réinsertion… Au-delà de ça, c'est aussi une réflexion sur l'Art et sa place dans nos sociétés. La pertinence de permettre l'existence de telles activités culturelles, où le dessin n'est autre qu'un support intermédiaire utilisé à des fins de socialisation. Il s'agit également, ici, de leur donner envie de dessiner pour s'échaper de leur quotidien aliénant.

Au premier abord, l'ambiance graphique d'En chienneté surprend un peu. le vert opaline omniprésent met à mal. On ressent tout d'abord l'austérité du lieu puis, à force de côtoyer ces adolescents et à force d'écouter la voix de l'auteur-narrateur, l'atmosphère devient sereine. J'ai été frappée par le dessin de Bast qui n'hésite pas à donner à ces jeunes détenus l'apparence d'adultes.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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J'ai beaucoup apprécié la démarche de cet auteur qui tente d'enseigner le dessin dans le milieu carcéral auprès de jeunes détenus encore mineurs. C'est plutôt courageux comme démarche. Par ailleurs, il décrit fort bien la situation désespérante que nous connaissons (manque de place dans les prisons, promiscuité...).

J'ai fait du droit et mon mémoire de DEA portait sur le milieu carcéral. Suite à cette expérience, j'ai fait parvenir avec les camarades de ma promo les livres et codes de droit dont nous ne nous servions plus. Cette initiative visait à permettre qu'ils puissent mieux se défendre devant la Justice en toute connaissance de cause. L'auteur Bast essaye également de transmettre quelque chose à ces jeunes délinquants.

Actuellement, notre société est très fermée sur ces questions et certains pensent que la prison est devenue un lieu de villégiature. Si le peuple avait le pouvoir, la peine de mort serait rétablie et même pour les enfants mineurs. L'heure est à l'extrême répression. Les faits divers comme une nouvelle fillette violée et tuée participe plutôt à la haine et la vengeance. Ces actes sont d'une barbarie sans nom. Cependant, toute société devrait avoir une certaine humanité dans les questions du traitement pénitencier. J'ai eu beaucoup d'admiration pour les parents d'une victime des attentats de Boston qui ont indiqué qu'il ne voulait pas que le coupable encourt la peine de mort. Ils ont tout compris.

Bref, cette bd s'inscrit dans cette mouvance humaniste. Cela pousse à une certaine réflexion qui est nécessaire sur les objectifs de la sanction et les moyens de les mettre en oeuvre en respectant tout simplement les droits de l'homme.
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« Bonjour, je suis Madame C. Je travaille au S.P.I.P. de la Gironde et je vous appelle de la part d'un ami à vous.
_ le S.P.I.P. de la gironde ?
_ Oui, le Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation. Je voudrais faire appel à vous pour venir diriger des ateliers BD auprès de détenus mineurs à la maison d'arrêt de Gradignan.
_ Heu... mais en quoi consistent ces ateliers exactement ?
_ Eh bien, il s'agirait de venir une fois par semaine... vous auriez un groupe de jeunes de 15 à 17 ans... et l'atelier peut durer de 1h à 2h. »

Je sais pas vous, mais moi, si on me fait une proposition similaire, j'y réfléchirais longuement.
Lorsqu'on lui propose ces interventions, Bast se pose évidement cette question qui nous taraude aussitôt : est-ce dangereux ?
Son interlocutrice lui assure que tout est sous contrôle. Personnellement, j'avoue... je ne sais pas si ça m'aurait convaincu.
En revanche le propos de l'album, à savoir une incursion dans le milieu carcéral, m'a rapidement interpellé. J'ai d'emblée eu envie de le lire, de découvrir son contenu, bien aidé je l'avoue par cette interview très alléchante parue sur le magazine Face B.
Et puis ça se passe à Gradignan, c'est à dire la prison du coin, celle où mon beau-frère travaille en tant que gardien. Il faudrait que je lui prête ce bouquin d'ailleurs, peut-être...


En chienneté nous propose donc de jeter un regard un peu voyeur sur les ateliers BD que Bast va ainsi animer de 2004 à 2008. On découvre un peu cet univers pénitentiaire, en l'occurrence la prison pour mineurs. On découvre un lieu de privation de libertés, un lieu où ces gamins ne voient rien du monde extérieur alors que tout le monde les observent. Un premier témoignage troublant que nous confie l'auteur.
Ce challenge, il l'a rapidement accepté. Mais on ressent bien son appréhension au départ, à son arrivée sur les lieux, à ses premiers pas dans cette maison d'arrêt cadenassée qui impose de tout son poids. On ressent le malaise de ses premiers échanges avec les détenus. Puis, petit à petit, au fil des mois et de ses visites on suppose, il s'habitue à ces gamins pour qui il ressent une certaine empathie.


La chronique à lire en intégralité sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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critiques presse (2)
BulledEncre
07 mars 2013
Un album, en bichromie, de la collection Contre Cœur qui n’a jamais aussi bien porté son nom tant les émotions que portent ce livre sont contradictoires. Sans ambiguïté, Bast regarde le milieu carcéral dans les yeux.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
04 février 2013
L’expérience de Bast, racontée ici, passionne autant par les éléments concrets qu’elle révèle que par la construction du récit, d’un dynamisme constant.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Second point qui me paraît essentiel pour dénoncer l'utilisation de la prison contre les enfants: le rapport au temps. Ma connaissance charnelle de la prison acquise au cours des dix-sept années passées derrière les barreaux m'amène à dire que la dimension la plus cruelle de la détention est sans nul doute ce temps devenant temps inutile. Arrivé à un certain âge, ce rapport au temps vécu en conscience devient vite source de douleur pour celui qui le vit au fond de son espace cellulaire. Et c'est là probablement que le temps passé dans cet espace mortifère devient la sanction suprême. Celle qui châtie au plus profond de soi. Celle qui mutile l'âme. Une mutilation que l'on porte jusqu'à la fin.
La fin de sa vie.
Mais un enfant n'a pas conscience de ce rapport au temps inutile, puisque non conscient du temps qui passe. Un enfant se pense immortel. N'a pas conscience qu'un jour viendra où l'horloge de sa vie s'arrêtera. Alors une semaine, un mois, un an derrière les barreaux… quelle importance ? La prison dans de telles conditions d'inconscience tient plus de l'absurdité systémique que de la recherche d'un objectif précis.
(p. 98, extrait de la Postface de Gabi MOUESCA)
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- Hey, M'sieur, j'ai fait un dessin hier soir dans ma cellule.
- Super ! Montre-moi !
- J'ai recopié une photo de cul... T'as vu comme elle est bonne, la meuf !
- Ah, d'accord...
- T'as vu, j'me suis appliqué. J'ai fait tous les détails comme il faut avec les poils et tout !
- Je vois, je vois...
- C'est trop bien fait, m'sieur, non ?
- Mais, heu... Qu'est-ce que tu as fait à ta feuille pour qu'elle soit dans cet état-là ?
[ un autre : ] - Il s'est branlé dessus, m'sieur !
- Vas-y bâtard, c'est de la mousse à raser pour la coller au mur !
- Tiens, ton dessin... On va essayer de faire une BD aujourd'hui.
- Ah ouais, une BD de cul !
- Euh, non, on va essayer d'être plus créatifs, là !
(p. 52-53)
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Et si mon rôle n'était pas celui d'un professeur mais d'un passeur ? Que ces ateliers ouvrent des portes et fassent sauter des verrous... Le dessin ne serait pas une fin en soi. Il n'en serait qu'un prétexte. Un prétexte pour vibrer, rêver, s'émouvoir, et se souvenir de bons moments. Un prétexte pour se viriliser et se valoriser. Et se construire une autre vie, plus stable, plus solide et structurée.
(p. 92-93)
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Qui n'est jamais entré en prison ne connaît pas la frayeur qui saisit, la première fois, au moment de franchir les grilles, le pont-levis, l'énorme porte, comme on voudra. Qui n'y est jamais allé ne connaît pas ce vacarme confondant, cette odeur unique, mêlant peurs, violences, tristesses et désinfectant qui surprend tant la première fois.
[préface]
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Une micro-société s'est mise en place au sein même de l'établissement pénitentiaire, avec ses propres règles, codes, principes... et lois.
La première loi étant celle du plus fort. Les muscles sont légion, les cicatrices sont fièrement arborées, le langage est brutal et violent. Celui qui parle beaucoup, celui qui parle fort, celui qui parle vulgaire a plus de chances de se faire respecter.
Celui qui n'a ni sens de la répartie, ni autorité verbale est, au mieux ignoré, au pire malmené.
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