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(01/01/1885)

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Résumé :
On trouve chez Vladimir Korolenko un sentiment très vif de la nature et de ses harmonies, soit que l’auteur fasse murmurer la vieille forêt haletante d’angoisse à l’approche de l’orage, soit qu’il promène le lecteur par mes steppes de l’Ukraine dont le vent fait éternellement onduler les hautes herbes, soit qu’il lui fasse traverser les neiges implacables de la Taïga sibérienne.
Ce volume comprend En mauvaise compagnie, La poupée, Le doigt du Diable, Les Cor... >Voir plus
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Après la réforme racontée ci-dessus, la ville passa par plusieurs nuits blanches. Les chiens aboyaient, les portes des maisons grinçaient, les gens sortaient de chez eux avec des bâtons, frappant les palissades et les barrières pour avertir qu’on veillait : on savait que, pendant les nuits pluvieuses, des misérables rôdaient, transis, tremblants, et que pouvaient être leurs pensées, sinon hostiles ? Aussi la ville était sur ses gardes et, pour comble de malheur, le vent mugissait, courbant les cimes des arbres, secouant les volets des maisons et répétant à mon oreille que des créatures humaines grelottaient sans abri, inondées par la froide averse.
Le printemps triompha enfin des dernières rigueurs de l’hiver ; il sécha la terre, et les vagabonds sans abri disparurent ; les aboiements des chiens cessèrent, les bons bourgeois ne se relevèrent plus la nuit, et la vie monotone de la petite ville reprit son cours.
Le soleil de juin roulait dans le ciel, brûlant les rues poussiéreuses, chassant sous les auvents les avides fils d’Israël ; les factors décharnés, étendus paresseusement dans la chaude lumière, guettaient les passants et le « Guescheft. » Par les fenêtres ouvertes des tribunaux, on entendait le grincement de la plume des scribes ; le matin, les dames de la ville parcouraient le marché un panier au bras, et le soir elles sortaient fièrement au bras de leurs époux, balayant le pavé de leurs robes à traîne ; les vieux, les vieilles entraient dans les maisons de leurs protecteurs, puis en sortaient, sans troubler en rien l’harmonie de cet ensemble ; les citadins leur reconnaissaient le droit de vivre, et puisqu’il fallait que quelqu’un reçût leur aumône le samedi, il valait mieux que ce fussent les gens du château plutôt que d’autres : ils acceptaient au moins respectueusement ce qu’on leur donnait.
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