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Endgame tome 2 sur 3
EAN : 9782070665334
544 pages
Gallimard (22/10/2015)
4.07/5   273 notes
Résumé :
Alors qu'un astéroïde menace de frapper la Terre, Endgame continue, mais les règles du jeu ont changé. La deuxième clé est le seul espoir d'empêcher la fin du monde et les Joueurs sillonnent le globe à sa recherche. Aisling la Celte s'allie à la CIA, Hilal l'Aksoumite compte sur le secret de sa lignée tandis que certains commencent à songer à l'inconcevable, arrêter le jeu.
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai un avis un peu mitigé concernant ce second tome. J'avoue qu'à un moment donné, j'ai même hésité à le finir et à poursuivre, même si j'aimerai savoir comment Endgame va se terminer. La clé du ciel, en plus d'être assez long, part dans une spirale de violence encore plus accrue et c'est à se demander s'il y a autre chose au final. J'ai même eu l'impression que le jeu en lui-même passait au second plan et que tuer les autres devenait LA mission. Plus vraiment de quête, ou alors en second plan, et de toute façon, la moitié des Joueurs veulent maintenant arrêter le jeu.

J'ai trouvé que l'on avançait pas vraiment, malgré la longueur de ce tome, et qu'on tournait même en rond. le fait que les différents gouvernements entrent en jeu pour essayer, soit d'arrêter les Joueurs, soit de les aider, ajoute des protagonistes, déjà fort nombreux, et plus de cafouillages. On en perd l'escence-même de Endgame. Enfin, je ne pense plus d'ailleurs que l'on joue selon les règles établies, de toute façon, depuis l'intervention des Autres, et le fait que les "gentils" Joueurs veulent tout arrêter. Je me suis sentie donc un peu perdue, à ne plus comprendre vraiment où les auteurs voulaient en venir. J'apprécie toujours le fait que l'on suive les différents survivants des lignées, ce qui donne du dynamisme, mais il y a trop de revirements, un genre de "je t'aime, moi non plus" à ne plus savoir sur quel pied danser. le seul qui reste cohérent est Hilal, voire Jago. Et tout cela fait qu'à un moment donné, j'ai failli décrocher.

Il y a aussi le fait que je n'arrive à m'attacher à personne. Sarah et Jago sont ceux qui ressortent le plus du lot, mais à trop se fondre dans la masse des protagonistes, et en plus des tergiversions de Sarah, je ne parviens pas entrer en résonance avec les "héros". A contrario, et c'est assez paradoxal vu mon ressenti, la psychologie des différents personnages est plus approfondie et mieux exploitée. On arrive à déceler autant la partie Joueur que celle de l'adolescent dans chacun des représentants des lignées. Même s'ils accomplissent des prouesses, ils semblent tous plus humains, plus à notre portée.

Concernant la trame principale, comme je l'ai dit, elle est trop lente pour moi, n'allant pas à l'essentiel pour faire durer inutilement La clé du ciel. Il y a de l'action, cela je ne peux pas le nier, et les descriptions des scènes sont prenantes. Mais là encore le surplus de violence, autant psychologique que physique renvoie une sensation de malaise. Depuis que l'on a appris le but et la raison de la création de Endgame... il y a cette colère qui couve et qui ressort très régulièrement. Générer autant de souffrance juste pour le plaisir de pouvoir le faire, et pour garder le contrôle... J'ai beaucoup de mal. Et même si certains Joueurs décident de se rebeller dans La clé du ciel, il n'en reste pas moins que les dégâts sont déjà bien présents et irréversibles. Je crois que le pire réside dans le fait que ces "méchants" ne sont même pas présents sur Terre. Les héros essayent de les battre à leur propre jeu, mais cela reste à distance, et j'ai peur qu'au final ce ne soit qu'une pichenette dans une fourmilière. le tout ça pour ça pointe son bout de nez et je n'aime pas vraiment cela.

Un second tome qui m'a un peu perdue dans tous les sens du terme. Il y a du bon, et le tout reste divertissant, mais on est loin du niveau de la saga Numéro Quatre. La clé du ciel a pour moi, "le cul entre deux chaises", ne sachant pas réellement vers quoi se tourner (gore, action, science fiction, battle royal...) et comme pour le traitement des personnages, à trop vouloir en faire, on s'éparpille.

Je ne lirai pas la suite, car en voyant certains chroniques et spoils, je sais que je n'apprécierai pas cette lecture. Et autant s'épargner cela.
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Second tome haletant.

Les règles du jeu changent. Sarah Alopay la Cahokienne a déclenché l'Epreuve à la fin du tome 1. On assiste alors à la mort d'une de mes joueuses favorites Chiyoko.

La clé du ciel doit être trouvée mais c'est un pur délire quand les joueurs comprennent ce qu'elle est vraiment.
Non seulement les joueurs continuent à chercher la clé, à s'affronter mais en plus, endgame est révélé à tous ainsi que l'existence des joueurs.

Un astéroïde gigantesque Abaddon fonce en direction de la Terre.

Certains humains plutôt au courant décident d'aider certains joueurs. Aisling joue maintenant en équipe.

Les combats sont vraiment trashs.
Les personnalités ressortent aussi.
Certaines sont vraiment repoussantes comme An qui semble s'enfoncer dans une folie meurtrière et Baitsakkan un véritable psychopathe qui aime faire souffrir (il avait torturé l'une des joueuses dans le tome 1).

D'autres joueurs gardent leur humanité, leur bonté.
Sarah et Jago jouent à deux poussés par une attirance réciproque.
Maccabee s'est étrangement allié à Baitsakhan. Leur duo fait parfois sourire tellement leur univers est éloigné. En plus chacune rêve de buter l'autre au moment opportun. Maccabee est un personnage qui m'interroge. Est-il un monstre comme Baitsakhan? Par moment heureusement, il révèle qu'il a encore une once d'humanité en lui. le comportement de son complice n'a pas déteint sur lui. Personnage à surveiller et qui sera je pense essentiel dans le tome 3.

Quelques joueurs disparaissent. C'est inévitable.

Pourtant le doute s'installe dans la tête de certains joueurs. Et s'il y avait un moyen d'arrêter le jeu?

A partir du moment où j'ai deviné ce qu'était la clé du ciel j'ai vraiment angoissé en imaginant quel joueur allait la trouver et ce qu'il allait en faire.

La fin du tome 2 est une véritable bombe. Je n'ai pas encore acheté le tome 3 et je m'en mords les doigts.

J'aurais bien aimé un petit résumé ou une présentation des personnages parce qu'ils ont des noms compliqués, des lignées. j'ai un peu pataugé au début du récit.
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Tout d'abord, je tiens de tout mon coeur à remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour m'avoir envoyé en Service Presse ce magnifique livre grand format dont j'attendais avec tant d'impatience la sortie. Je suis vraiment touchée par la confiance qu'ils ont placé en moi, et du fait qu'ils ont apprécié ma première chronique de Service Presse, c'est-à-dire celle de Tous nos jours parfaits, au point d'accéder à ma requête d'un second partenariat SP. le premier tome (d'Endgame) m'avait déjà conquise, et rien qu'à l'idée de lire le second, j'en frétillais de plaisir. L'objet-livre est toujours aussi superbe, avec cette couleur rouge à la fois sombre et brillante, ajoutée à une écriture blanche argentée. J'avais beaucoup d'attentes face à ce second tome qui s'annonçait déjà prometteur. Je peux vous assurer que le résumé n'est absolument pas mensonger. Il annonce la couleur et en même temps il ne peut pas nous préparer à la bombe qui nous éclate à la figure au fil des pages.

Je pense sincèrement que le terme de bombe est celui qui colle le plus à l'essence de ce roman. Bombe atomique. Tuerie. Ce sont de très bons synonymes aussi. Je n'arrive pas à trouver les mots justes pour faire honneur à une intrigue aussi riche et palpitante. Honnêtement, j'ai senti mon coeur se soulever dans ma poitrine à chaque page tournée. J'ai été véritablement happée par la dimension plus forte abordée dans ce second volet. En effet, le roman a pris une tournure plus apocalyptique que jamais, la terreur est présente partout.

En général, tout ce qui est scénario catastrophe, type 2012, je ne supporte pas ça, cela vire carrément à la superstition, au mélodrame et à une exagération insensée, Mais ici, c'est un choix tout à fait ingénieux, justifié, et c'est bien narré, cela respecte les codes de l'apocalypse typique, à savoir la panique, les journaux télévisés qui ne parlent que de ça, les gens qui se barricadent chez eux, tout en n'étant pas trop lourd, en ayant sa propre originalité, surtout en étant crédible, et cela a de l'impact.

La première épreuve de l'Appel était déjà bien assez mouvementée comme ça, mais là, c'est devenu beaucoup plus intense, sombre, sanglant et effarant. Je n'aurais jamais cru cela possible mais les deux écrivains ont fait un travail encore plus grand, encore plus impressionnant et encore plus réussi qu'avec le tome qui est le prédécesseur de celui-ci. Je suis encore sous le choc de tout ce que j'ai vécu avec les différents Joueurs. Cela ne s'oublie pas, ça se grave dans l'esprit à jamais. Je sentais que le premier tome n'était qu'une mise en bouche pour ce qui allait suivre (Quoique, sacrée mise en bouche !). Je savais que mon intuition ne me tromperait pas sur ce coup-là.

La clé du ciel est un cadeau, un livre époustouflant, il y aurait tant d'adjectifs pour le décrire. Avec ce livre, j'ai voyagé dans tant de pays, de contrées du monde, j'ai embarqué dans une aventure sensationnelle, qui m'a laissée pantoise, je suis partie à la recherche de la solution d'une énigme improbable, et j'ai pu retrouver des personnages qui m'avait manquée. Cela a joué aussi une part dans mon ressenti, car, dans le premier tome, il est difficile de s'attacher véritablement à eux : on dirait presque des sur-hommes avec tout leur entraînement qu'ils suivent depuis l'enfance !

Et pourtant, dans ce second tome, on découvre leurs faiblesses, qui se dessinent au grand jour, leur humanité, et cela nous permet de nous identifier beaucoup plus facilement à eux, de plus les aimer et d'être plus touchés par leur destin. Un autre détail que j'ai énormément apprécié : les découpages avec des images, des textes où les Terriens, journalistes, scientifiques, décrivent leur perception de cette fin du monde imminente, avec aussi des symboles, des bandes dessinées (sans bulles)... Cela forme un complément, un bonus du roman qui s'accorde parfaitement.

Pour les chapitres, ils sont bien découpés et aérés, très courts, ils se lisent à une vitesse ! L'alternance entre les différents Joueurs n'est pas du tout perturbante, et est toujours top, on connaît les pensées de chaque Joueur, et on peut se choisir un clan. Bref, je ne sais pas quoi dire d'autre, je suis encore scotchée par toute l'action, l'aventure, les émotions variées que j'ai pu éprouver grâce à ce roman, une petite merveille de cinq cent quarante pages, pour mon plus grand bonheur !

Au niveau des personnages, on est gâtés ! On nous sert effectivement sur un plateau une palette diversifiée de de Joueurs plus forts, jeunes, combatifs, vaillants, épatants les uns que les autres ! Difficile de choisir son petit chouchou dans cette course à la Vie (c'est carrément ça !), car ils nous tous quelque chose à apporter dans Endgame, et leur personnalité, leur force, leurs différences, les rendent tous uniques et essentiels, chacun est aussi important qu'un autre, et est unique en son genre.

Du coup, quand on sait qu'Endgame équivaut à mort à chaque tournant, on ne peut être que torturé à l'idée de se demander quel personnage mourra la prochaine fois. C'est de l'acharnement psychologique, c'est insupportable à endurer un tel stress (Heureusement pour moi, G.R.R. Martin m'a aidé à me familiariser avec l'idée...). Je vous préviens d'avance, si vous êtes sensible, surtout quand vous tenez à un personnage, ne lisez pas ce livre !

Bon, je concède, à côté de Game of Thrones, Endgame, c'est le monde des Bisounours. Néanmoins, cela n'en reste pas moins un univers éprouvant pour les nerfs, c'est déjà une souffrance de découvrir qu'un personnage qu'on estimait profondément est en train de mourir à l'une des pages. Surtout si vous êtes dans mon cas et que vous les aimez tous ! Voilà ce que c'est de ne pas faire de favoritisme. Honnêtement, je ne pourrais pas.

Entre Sarah & Jago, qui forment un tandem d'exception, avec Sarah qui est à la fois vulnérable et fragile, mais aussi qui ne tient pas sa langue et ses poings dans sa poche, Jago qui est très séduisant, fidèle et avec un petit côté bad boy irrésistible ; Aisling, qui est très froide mais qui a aussi un sens de l'honneur et de la famille très élevé et honorable ; An Liu, qui parvient à accomplir l'exploit de me glacer le sang mais aussi de m'attendrir (je suis consciente de la contradiction, rassurez-vous !), qui est toujours plein de surprises et imprévisible ; Baitsakhan, qui est un sale petit mioche mais sacrément rodé face à ses adversaires et plus qu'il ne parait de prime abord ; Maccabee, qui ne pouvait pas former meilleure alliance qu'avec Baitsakhan, ils font vraiment la paire tous les deux, et j'adore Maccabee, très mature, très réfléchi et intelligent ; Shari, qui est une jeune fille pleine d'amour, de compassion, elle prône en effet la non-violence et la diplomatie, ce qui la rend noble de coeur et la place haut dans mon estime ; Alice, qui est courageuse à toute épreuve, qui sait faire preuve de justice, d'abnégation, d'amitié et de loyauté et qui a un côté très cool, et j'adore ses origines australiennes qui ressortent (j'ai encore plus le désir d'aller dans ce pays du coup !) ; enfin, j'allais oublier Hilal, et pourtant, il est fantastique : il a su se relever des injures qui lui ont été faites, il garde toujours la tête froide, il est très calme et très patient, et il démontre dans ce tome une intelligence, une bravoure sans bornes, il dépasse ses limites.

Vous me comprenez mieux maintenant ? Comment puis-je faire pour désigner un personnage qui soit supérieur aux autres ? Après, on a toujours son petit préféré (Je ne dirais pas le mien, il faut me demander pour le savoir, héhé), cependant, je n'ai pas le besoin de me choisir comme vainqueur ultime un seul, pour moi ils ont tous le mérite de gagner, de rester en vie. Autant vous le dire tout de suite, à chaque fois qu'il y avait un mort, j'étais révoltée, indignée, je recevais un coup sur la poitrine. Les Keplers m'énervaient de plus en plus, et en même temps, j'étais inquiète vis-à-vis d'eux, de tout ce qu'ils étaient capables de produire, de leur nonchalance évidente qui m'a fait vraiment peur.

Notamment car tous les Joueurs sont manipulés par leur quête extraordinaire (dans le mauvais sens du terme bien sûr), ils ne sont plus maîtres de leurs décisions et il y a de quoi sérieusement paniquer. Cela souligne leur côté humain, comme je le disais plus tôt, l'humanité qui réside en eux tous, même s'il n'y en a qu'une infime parcelle pour certains, on la voit cependant, et on ressent leur désir incommensurable de sauver notre monde. J'ai trouvé cela poignant et extrêmement fort, car des fois, ils nous arrivent de douter d'eux, de leurs vraies motivations, et quand leur part d'humanité ressort, c'en est d'autant plus beau.

J'ai été impressionnée d'observer que l'intrigue nous offre une autre dimension en matière de mysticisme et de fatalité, une autre entité mystique entre en jeu dans ce deuxième tome, et on n'en ressent que plus l'effet de la fatalité sur nos jeunes héros, qui ont un énorme poids à porter sur leurs épaules. D'après moi, c'est une analyse extrêmement intelligente de la part des auteurs, car on décrypte bien le fait que les Joueurs ne sont pas libres de leurs actions, à cause de keplers, et tout à la fois, ils en sont responsables et ils ont fait leur propre choix. En clair, on pourrait discuter philosophie et de la notion de liberté avec ce roman. Dans ce tome se dessine également la notion de Bien et de Mal.

En effet, les Joueurs, qui appartiennent chacun à une lignée (je trouve cela passionnant, pas vous ? ) se scindent eux-mêmes en deux clans (Je ne sais pas pourquoi, mais je pense à Captain America : Civil War en écrivant cela, haha!). Déjà que c'était inattendu pour moi, et assez ironique car ils ne savent pas du tout définir ces deux notions (Bien et Mal j'entends). Ce qui nous renvoie à nous, pauvres Moldus (pauvres créatures terrestres, pauvres mortels !), qui ne sommes pas plus avancés sur cette question la plupart du temps. Il s'agit d'une invitation à la réflexion qui est vraiment bien amenée à travers les personnages et qui est bienvenue dans cette histoire.

Ce que je retiens surtout, ce sont des personnages tout en nuances, avec chacun sa propre identité, sa propre essence et sa singularité. J'allais oublier les personnages secondaires ! OMG, c'est super important, car une autre dimension est prise ici aussi (à force, on va aller dans la quatrième dimension MDR ...), des personnages extérieurs à Endgame vont être impliqués, et aider les Joueurs, être un soutien et les faire avancer. Ces personnages incarnent tour à tour la famille, l'amitié, l'entraide et le travail en équipe. Leur présence révèle aussi la suprématie des Keplers, des Créateurs : avec Endgame, pas de règles, tout est bon pour leur bon plaisir, pour les divertir, les amuser et leur offrir du grand spectacle (quel voyeurisme sordide ! ).

Le duo d'écrivains fonctionne à merveille. Nils Johnson-Shelton et James Frey ont réussi à nous offrir un roman à quatre mains merveilleusement bien écrit, ce fut un régal, et on ne voit pas le temps filer entre les pages. Malheureusement, je ne connaissais pas leur parcours avant de découvrir le premier tome d'Endgame. J'étais ébahie d'apprendre que James Frey était un des auteurs américains les plus importants de sa génération, par exemple. Ah la la, j'ai encore de l'ignorance dans la tête à combler.

En tout cas, ce serait pour moi un immense délice de me procurer un autre de leurs romans, soit de Frey soit de Johnson-Shelton, et de me rendre compte de la différence quand ils n'écrivent pas en tandem comme avec Endgame, de m'ouvrir à leurs univers respectifs, à leur manière d'écrire personnelle, individuelle, à leurs genres de prédilection (Bon ça, je pense que cela reste assez sci-fi, je suppose, d'après mes recherches antérieures). Ce sont deux écrivains que j'estime beaucoup et je ne voudrais pas rester que sur Endgame T1&2 (et 3 !), oh combien c'est bien écrit et juste énorme.

La fin du livre m'a laissée sur le derrière, c'est une expression légitime pour décrire ma position à ce moment-là. La dernière explosion de la bombe, le feu d'artifice final si l'on peut dire. La clé du Ciel a été trouvée, le Jeu doit continuer, on croyait en avoir déjà bavé, et bien non, il y en a encore ! La suite au prochain épisode... C'est-à-dire octobre/novembre 2016 ! J'ai envie de m'arracher les cheveux, l'attente risque d'être si longue et pénible... de plus, je suis impatiente (et encore, c'est un euphémisme ! ) pour l'adaptation cinématographique du tome un, qui va "déchirer sa race" (pardonnez l'expression employée), alors imaginez un peu le taux d'excitation qui grimpe, grimpe ! Il va falloir prendre son mal en patience... En attendant, si vous n'avez pas lu ce début de trilogie, faites-le, commencez le Jeu vous aussi et prenez part à l'aventure ! COUP DE FOUDRE ϟ
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Ce second tome reprend les bons et les mauvais ingrédients de son prédécesseur. Cela reste une lecture très distrayante, notamment pour son flot d'action en continu. Bien que le scénario général n'avance pas beaucoup – car cet opus va uniquement consister à comprendre ce qu'est la clé du ciel et vouloir s'en emparer -, les rebondissements ou les combats ne manquent pas. Les Joueurs sont toujours en train de chercher à s'entretuer. Une fois encore, il y aura des filatures, de la manipulation, de la torture, des affrontements et des meurtres. Néanmoins, sans que cela influe sur la trame principale, j'ai eu l'impression que cela partait parfois un peu dans tous les sens… Petit changement qui m'a bien plu : le jeu n'est plus une affaire privée ! Cette fois-ci, le monde s'en mêle, que ce soit avec les civils ou les autorités gouvernementales (MI6, CIA, SAS, etc.). Certains préféreront s'allier aux élus, tandis que d'autres feront feu sans hésiter ! On est alors en pleine traque des Joueurs, qui sont pourtant des machines à tuer. J'ai trouvé que cela ajoutait du piquant ! Ainsi, les choses se compliquent pour les jeunes narrateurs qui ne sont plus aussi tranquilles qu'ils l'espéraient. Ils doivent de nouveau redoubler de vigilance, car leurs adversaires ne sont plus les seuls à vouloir les arrêter… La tension est donc bien présente, ce qui rend la lecture fluide et addictive.

Hélas, les personnages sont toujours aussi nombreux. Même si l'on passe de douze à neuf points de vue, cela reste encore trop. de plus, les personnages secondaires sont cette fois-ci légion ! Par exemple, on aura parfois cinq à six personnages entourant longuement un narrateur. Ce sera donc difficile de s'y retrouver. Pour ma part, j'ai dû prendre des notes, car j'étais assez perdue et ne retenais que mes chouchous de l'aventure… le fait que je sois un peu déboussolée et que je préfère certains points de vue plutôt que d'autres a parfois engendré quelques longueurs… Par exemple, je n'avais pas vraiment d'attache avec Aisling ou Hilal. Je me fichais un peu de ce qu'il allait leur arriver et lisais leur partie avec peu d'intérêt, voire ennui lorsque la scène s'éternisait. Bien évidemment, c'est un ressenti purement personnel, car j'ai vu dans d'autres critiques que des lecteurs avaient apprécié ces protagonistes ! Pour ma part, je reste partisane du tandem Sarah / Jago, de la jeune maman Shari et du hacker bègue An qui va se révéler être encore plus dément que je ne le pensais ! Ce qu'il fait avec Chiyoko est tout simplement répugnant ! Même si le passage est brièvement décrit, les auteurs ne nous épargnent pas… Attention aux âmes sensibles !

La violence est toujours aussi omniprésente et les personnages vont continuer d'être développés au fil de l'histoire, tout en progressant dans leur quête. Des liens se forment, d'autres se renforcent, tandis que d'autres se brisent… On va avoir plusieurs révélations, en particulier sur les Créateurs de ce jeu des Dieux. Je ne sais vraiment pas comment le récit va finir et j'avoue que cela éveille grandement ma curiosité ! Je suis également intriguée par cette énigme à résoudre au fil du livre, puisque l'on trouve à nouveau des dessins, des photos, des planches de BD et des liens. Je n'ai toujours pas pris le temps de réaliser cette enquête même si je trouve le concept sympathique ! Je reconnais avoir une légère préférence pour le premier opus mais, quoi qu'il en soit, j'ai apprécié cette lecture haletante et j'ai hâte de découvrir la suite que j'ai en ma possession.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Nous voici avec le second tome de la série Endgame. Nous retrouvons nos joueurs, du moins ceux qu'il reste, après le déclenchement de l'Épreuve après que la Clé de la Terre ait été trouvée. Leur nouvel objectif : trouver la Clé du Ciel, qui leur réserve une surprise déstabilisante.

Je suis très mitigée sur ce second tome. Je n'ai pas été autant emportée que dans ma lecture du premier tome, ma lecture a été décousue car je n'ai pas réussi à être happée par ce roman. Je trouve à la fois que ça part dans tous les sens et qu'il ne se passe pas grand chose. C'est assez contradictoire mais ça reflète tout à fait mon état d'esprit après cette lecture.

Concernant les personnages, nous les connaissons déjà plutôt bien, mais ce tome permet approfondir nos liens avec eux. Certains aspects, plus secondaires, cachés, apparaissent et donne davantage de relief à leurs caractères et à leur façon de penser et d'agir.

Je pense que le dernier tome déterminera si j'ai aimé cette trilogie ou non, car le premier tome avait été un coup de coeur.
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critiques presse (1)
Liberation
16 novembre 2015
Le deuxième tome d’une trilogie de fantasy qui joue sur tous les supports, imaginée par un James Frey en grande forme.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
-Parlez-moi d'Abaddon si vous le voulez bien, demande t-il.
La jeune femme haussa les épaules. S'il est fou, il est poli au moins.
- Ils ne parlent que de ça aux infos. Un mail envoyé par un type de la NASA a fuité. Il écrivait à sa sœur dans le Massachussetts pour l'avertir qu'elle avait quatre-vingt jours pour ficher le camp, ou sinon, ses enfants et toute sa famille allaient mourir.
La curiosité de Hall était piquée.
-Qu'Est-ce-qui va les tuer ?
- Abaddon, c'est comme ça que l'appelait ce type de la NASA, en tout cas. Une sorte de gigantesque astéroïde qui fonce droit sur la Terre. Il disait que...ça pouvait tuer beaucoup de monde. Vraiment beaucoup. Et tout changer.
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« Cromwell, pense-t-il. Le Lord Protecteur du Commonwealth anglais, puritain et haï, la terreur de l’interrègne. Un homme à ce point détesté et vilipendé que le roi Charles II avait fait exhumer son cadavre afin de pouvoir le tuer de nouveau. Son corps fut décapité et sa tête placée sur un pieu devant Westminster Hall, où elle demeure pdt des années pour que les gens puissent lui arracher la peau, cracher dessus et l’injurier, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un crâne. Cette tête avait pourri à quelques km seulement de l’endroit où Jago marche cette nuit. Dans cette rue qui porte le nom de l’Usurpateur.

Voilà pourquoi ils combattent. Pour que des êtres diaboliques comme Cromwell, des libertins comme le roi Charles II, pour que la haine le pouvoir et la politique perdurent et prospèrent sur Terre »
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– Nous sommes des tueurs, Jago. Tous. Voilà ce que les Créateurs nous ont appris, il y a des milliers d’années. Comment construire des machines et comment haïr, comment avoir peur. Et quand tu assembles ces choses, tu obtiens la mort, la violence.
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- Je n'aime pas les mots grossiers. Je n'ai jamais aimé ca. Beaucoup de chef de poste avec lesquels j'ai travaillé, surtout aux Etats-Unis, adorent ca. A croire qu'ils s'en nourrissent, ca que la leur permet de vivre. Personnellement, j'éstime que l'abus de mot grossiers est un signe d'atrophie de la personnalité, une sorte de fanfaronnade inutile.
Rares sont ceux qui savent les utiliser à bon escient. Il s'agit d'une petite poignée de surdoués.
- OK...dis Aisling en étirant ce mot.
Jordan agite la main droite de manière démonstrative.
- Cela étant bien dit, une grossièreté bien placée, comme une bombe bien placée, c'est très efficace. Mais pour moi, elle ne sont pas illimitées, vous comprenez? Je les gardes en réserves et je les utilise quand j'en ai réellement besoin.
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Si vous avez faim, vous mangez, et vous êtes repu, mais cette plénitude ne sert qu'à vous rappeler que vous aurez de nouveau faim plus tard. Si vous avez froid, vous allumez un feu, mais ce feu mourra, et le froid reviendra s'insinuer en vous. Si vous êtes seul, vous trouverez quelqu'un, mais ensuite ce quelqu'un se lasse de vous, ou vous vous lassez de lui et, tôt ou tard, vous vous retrouvez seul.
Le bonheur, la satisfaction, le contentement, tout cela crée un voile qui se répand en couche mince, mais convaincante sur la souffrance. La douleur attend, toujours, dessous.
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