La première nouvelle, qui donne son titre au recueil, met en scène une scène de famille légèrement décalée. Un vieillard dans son lit est entouré de sa famille et de son médecin, et se plaint bruyamment qu'on veuille l'assassiner. Dénégation évidente de l'autre camp, ponctués d'échanges truculents par moment en raison du dédain marqué de l'ancêtre. Si l'on y regarde de plus près, on constate que c'est la condition de l'artiste qui est exposée. le mourant est un poète, doublé d'un sémanticien, qui se voit accablé par la société entière, poussé au trépas avec une absence totale de remords. Quant à l'enfer où atterrit l'artiste, il met en relief l'angoisse d'un monde où les mots n'ont plus de sens réel (n'oublions pas, le vieux est sémanticien), où règne le conformisme.
Tout de suite, l'ouvrage embraye avec Avis à la population. Il est question cette fois-ci d'une lettre d'un écrivain de SF à son agent, où il lui explique les raisons pour lesquelles il ne peut plus pratiquer son art. L'explication tient au fait que ses écrits sur les martiens prennent corps dans le monde. le thème de l'histoire qui prend vie n'est pas nouveau, mais en le transposant à la science-fiction Matheson lui donne un nouveau souffle en soulignant la portée de l'anticipation.
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