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EAN : 9782092543856
112 pages
Nathan (13/06/2013)
3.68/5   42 notes
Résumé :
Enzo entre en sixième 11. Pour lui qui fêtera ses 11 ans le 11/11 et dont le prénom comporte les lettres du chiffre onze, ce n'est pas forcément un bon présage ! Il en fait des cauchemars jusqu'au jour de la rentrée. Mais le premier jour de classe, sa journée s'illumine quand il repère la jeune Eva. Et miracle, elle est à côté de lui en cours de SVT ! Alors il oublie ses problèmes de "petit" du collège : l'emploi du temps compliqué, le bazar à la cantine, et ses par... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Enzo est un garçon plutôt solitaire, dont la vie est jalonnée par le nombre 11. Et en cette année 2011, il a 11 ans et entre en sixième 11 : cela ne peut être qu'un signe ! Sa rencontre avec la belle Eva et le populaire Owen va l'ouvrir aux autres et lui donner une grande leçon de vie...
Un roman adapté pour les enfants de CM2/6° qui évoque les thèmes de l'entrée en sixième avec les changements qui en découlent, de la solidarité autour d'un élève et de l'amitié.
Enzo prend confiance en lui, grandit mais je dois avouer que je n'ai pas réussi à m'attacher à lui. Dommage !
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Enzo est un peu stressé par son entrée en 6e. Lui dont toute la vie a été marquée jusque là par le chiffre 11 (onze, anagramme de son prénom) est affecté à la 6e11, ce qui évidemment ne l'étonne guère et heureusement, la jolie fille qui lui avait tapé dans l'oeil est dans la même classe. Mais c'est aussi là qu'on met Owen, ce beau gosse qui vient des États-Unis et qu'Enzo déteste d'emblée. Décidément, le chiffre 11 lui porte la poisse. A moins que...

Le titre ne m'inspirait pas beaucoup, je m'attendais sans doute à une énumération de faits divers sans intérêt de la vie de néo-collégien mais j'ai rapidement été emballée par ce petit roman, plein de questionnements légitimes d'un jeune garçon à la sensibilité à fleur de peau et parsemés de jolis moments d'amitié. le "retournement" de l'histoire arrive assez tard mais il est touchant et il vient conclure très joliment ce roman que l'on referme avec un soupir et une larmichette.
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La maison Nathan est mon éditeur favori depuis un bon moment. Il est vrai que j'adorai les romans brochés. Aucun ne m'avait déçu... Puis, un jour, j'ai eu l'opportunité de découvrir le format poche. Ce fut une incroyable découverte. Azami, le coeur en deux a été une chouette expérience. J'ai été tellement séduite par ce format. Quant à l'histoire, elle m'avait tout simplement enchanté. A l'issu, j'ai agrandit ma PAL en achetant quelques titres au format poche pour les moments où je serai victime de panne livresque.

Enzo, 11 ans, Sixième 11 figurait sur ma liste d'envie depuis le moment où j'ai appris son existence. D'ailleurs, je l'avais présenté dans un billet : Parutions Mai & Juin des Éditions Nathan, souvenez-vous. Encore une fois, je ressors charmée d'une lecture issue du catalogue des éditions Nathan.

L'écriture de Joëlle Ecormier est accessible aux plus jeunes. Pour être davantage précise, j'ajouterai que ce récit conviendrait à des enfants dès 8 ans ou aux classes de CE2 grosso modo. le récit est simple, le vocabulaire est adapté à la tranche d'âge ci-contre. de plus, les chapitres sont courts ; ce qui favorise un bon rythme à la lecture. le ton du roman est à la fois joyeux mais à la fois triste par certains côtés. Cela correspond tout à fait au langage d'un jeune adolescent qui découvre un nouveau monde.

Au sujet de l'aspect positif de ce livre, il concerne toutes les petites anecdotes d'Enzo se centrant autour du nombre 11. Au travers d'un récit à la première personne, il narre tous les évènements survenus liés au fameux 11. Cela donne des situations cocasses qui font sourire ou rire selon les situations. Bien entendu, ce point est propre à chaque lecteur. Chacun réagira de façon différente.

En ce qui concerne, le côté triste du roman, il aborde un thème qui peut être douloureux selon les points de vues. Pour moi, je ne le ressens pas réellement de cette manière. J'y vois des messages implicites laissés par la romancière.

En effet, grâce au regard d'Enzo, le lecteur observe les conséquences de la jalousie ; le fait d'envier quelqu'un au point d'en avoir des préjugés. Bien entendu, les apparences sont bien trompeuses, n'est-ce-pas ? C'est un proverbe qui est particulièrement connu. La plupart du temps, il se révèle juste. Ce qui est justement le cas dans ce roman. Au cours de la lecture, j'ai remarqué qu'Enzo dissimulait une petite souffrance intérieure. Au début, il a l'impression d'avoir le poids du monde sur ses épaules. Très vite, je me suis rendue compte qu'il se débattait avec ses démons personnels.

Nous avons tous nos propres démons à combattre. Lorsqu'on a 11 ans, le plus petit détail donne l'impression d'être une catastrophe mondiale. En un sens, Enzo ne voit que ses soucis. du coup, il ne fait plus attention au reste. C'est comme s'il en oubliait de vivre, oubliait de profiter de l'instant présent. Enzo reste un garçon attachant malgré son conflit interne. Grâce aux péripéties de cet adolescent, l'auteur en profite pour glisser quelques messages subliminales. J'avoue que j'y étais très sensible. Ceci m'a énormément parlé pour être honnête avec vous.

Sincèrement, je trouve que les mots d'Enzo - ou la plume de Joëlle Ecormier (si vous préférez) - possèdent un petit côté poétique qui m'a beaucoup touché. « Enzo, 11 ans, Sixième 11 » reste un beau récit au bout du compte. Il aborde de nombreux sujets en toute simplicité. Grâce à ce roman, des parents pourraient aborder aisément quelques thèmes avec leurs enfants. Cela pourrait amener des discussions en douceur; de quoi les préparer au monde de l'adolescence en toute quiétude.

Par ailleurs, l'évolution d'Enzo m'a beaucoup plu. En un sens, cela ajoute beaucoup de profondeur au personnage, profondeur à l'histoire également. Un petit ouvrage qui faut mettre dans toutes les mains petites ou grandes. Il n'a pas épais donc se lit rapidement. Il possède tous les atouts pour satisfaire un bon nombre de lecteurs qu'importe leurs âges au final. S'il m'a plu, il pourrait vous convenir également. En tout cas, je le pense.

En conclusion, j'ajouterai que j'adore l'illustration de la couverture. Elle colle impeccablement bien au fond de l'histoire. Encore une fois, c'est une réussite sur le fond et la forme. Oui - encore une fois - Nathan arrive à m'émerveiller avec de courtes aventures. Second essai qui se révèle tout autant magique que le premier, très concluant qui me poussera à renouveler l'expérience une nouvelle fois. Quelques titres au format poche m'attendent patiemment dans la PAL. Cela laisse présager d'agréables moments en perspectifs.

Après cette lecture, j'ai juste envie de vivre l'instant présent. Je ressens simplement le besoin de profiter des personnes qui me sont chères ou encore de profiter des choses qui me font du bien. Cette histoire est une agréable façon de se remettre en question. Un moyen de prendre conscience qu'il est préférable de dépenser son énergie pour des éléments positifs. Cela donne envie de laisser au placard tout ce qui est négatif. A cause des aléas de la vie, nous avons tendance à oublier les choses essentielles. On se focalise sur des détails inutiles, futiles mêmes. Grâce à Enzo, je me surprends à relativiser pour ainsi me recentrer sur des éléments nettement plus importants. Rien que pour ce point, je vous recommande cette lecture toute mignonne. Vous m'en direz des nouvelles par la suite. D'ailleurs, ma BAL électronique est toujours ouvertes pour les retours de chroniques. Sachez-le !
Lien : http://bookmetiboux.blogspot..
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Enzo a 11 ans, vient d'entrer en 6ème 11 et développe toute une théorie concernant les événements de sa vie passée et future et leurs liens plus ou moins directs avec le nombre onze. Il faut dire qu'il traverse des moments difficiles : sa grand-mère vient de mourir, ses parents de disputent souvent et son père peine à retrouver du travail.

Alors, son armada de 11 est une sorte d'argument protection qui l'aide à aborder le collège, sa nouvelle classe et tous les événements nouveaux qui se présentent à lui. Au collège, son bonheur, il le trouve en cours de SVT, justement parce qu'il est assis à côté d'Eva, une fille qui plaît à tous mais qu'il ne saurait aborder autrement qu'en classe. En fait, c'est simple pour nous lecteur, il en est très amoureux mais Owen, un élève, qu'il a détesté dès son arrivée semble plaire à Eva. Que faire ? Comment agir ? Enzo a-t-il bien tout compris des intentions de ses camarades ?

Voici un petit roman simple à lire et riche en émotions qui plaira aux jeunes lecteurs friand de sentiments.

L'histoire n'est selon moi pas forcément très originale mais elle a le mérite de montrer aux jeunes lecteurs que nos propres peurs et nos obsessions peuvent nous exclure avant même que d'autres n'y pense.
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On pourrait se dire que c'est ‘'encore'' une histoire d'un collégien, avec ses petits soucis en classe ou à la maison, ses premiers sentiments amoureux, … Pourtant ‘‘Enzo, 11 ans, sixième 11'' est plus que cela. Certes, on évoque le thème de l'entrée en sixième avec les changements qui en découlent, mais c'est aussi un ouvrage qui pointe du doigt les interprétations et les jugements trop hâtifs.
En effet, Enzo est persuadé qu'Owen, un camarade qu'il a décrété comme son rival (un beau gosse crâneur venu des Etat-Unis), en pince pour la belle Eva. Par la suite, le lecteur sera certainement touché par solidarité dont feront preuve Enzo et ses camarades avec les origamis… Un style agréable, pétillant, perlé d'humour et de tendresse. Ce livre a eu énormément de succès auprès de mes ados. E.C
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Avant il y avait aussi un âne qui s’appelait Basile. [...] Il n'a pas fait long feu. Papa a dit qu'il était mort de chagrin. Le potager de légumes ne s'est pas gêné pour faire pareil. [...] Basile et le potager se sont donnés le mot pour ne pas avoir à supporter l'absence de grand-mère. J'aurais pu l'avoir aussi, le mot, j'étais tellement triste, mais je n'ai pas voulu le prendre. Je dois être plus courageux que des petits pois et qu'un âne noir.
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Il arrivait des Etats-Unis et il ressemblait à Jacob dans Twilight. Il avait une tête de copain et de petit copain parfait. Sa façon de s'habiller était parfaite. Son sac était parfait. Sa coiffure était parfaite. Il avait l'air deux fois plus âgé que nous. Je l'ai détesté tout de suite.
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Depuis que je suis né j'ai déjà eu un bon milliard de fois l'occasion de mourir de honte. Mais jamais ça n'a été aussi féroce que la fois où je suis arrivé au cours de maths un jeudi et que j'ai lu ça sur le tableau : ENZO = ONZE.
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Cette année, je rentre en sixième 11, j’ai onze ans, et nous sommes en 2011. Alors il va forcément se passer un truc. Je me demande bien quoi, parce que, globalement, je n’ai pas beaucoup de bol.
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Eva était un peu plus petite que les autres mais ce n'était pas pour ça que je ne voyais qu'elle. Je crois que le mot "belle" a été inventé pour elle.
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