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EAN : 9782213717272
270 pages
Fayard (30/09/2020)
4.04/5   57 notes
Résumé :
Plusieurs samedis d’affilée, alors que tous les services de police de France sont mobilisés par les manifestations des gilets jaunes, de meurtres sont commis dans les beaux quartiers de Paris. Cela pourrait être l’œuvre d’un déséquilibré qui aurait poussé jusqu’à la vengeance les revendications de justice sociale, mais le commandant Jean-Yves Le Guen n’y croit pas.
Avec son adjoint, le capitaine Patriziu Agostini, ils jouent contre la montre. Car l’idée d’un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Sur fond de manifestations de gilets jaunes, des meurtres barbares sont commis selon le même mode opératoire. Est-ce un tueur en série comme tout le laisse penser ? ● Certes, le roman est facile à lire, mais l'intrigue est cousue de fil blanc. On devine très vite les motivations du meurtrier et tout est fondé sur la rétention d'informations du narrateur, ce qui est une facilité narrative complètement artificielle que je déteste.
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Je remercie énormément les éditions Fayard pour l'envoi, via net galley, du roman policier : Et puis mourir de Jean-Luc Bizien.
Fin 2018. Plusieurs samedis d'affilée, alors que tous les services de police de France sont mobilisés par les manifestations des gilets jaunes, de meurtres sont commis dans les beaux quartiers de Paris. Cela pourrait être l'oeuvre d'un déséquilibré qui aurait poussé jusqu'à la vengeance les revendications de justice sociale, mais le commandant Jean-Yves le Guen n'y croit pas.
Avec son adjoint, le capitaine Patriziu Agostini, ils jouent contre la montre.
Car l'idée d'un « meurtrier gilet jaune » menace de faire l'objet de récupérations politiques qui ne feraient qu'empirer la situation – et le prochain samedi de protestations se rapproche …
Et puis mourir est un polar d'actualité mêlant revendications sociales et vengeance personnelle sur fond de Paris en état d'urgence. J'ai beaucoup apprécié que ça se déroule pendant les manifestations du mouvement gilet jaune, à Paris.
Nous avons là un excellent roman avec des personnages forts. Les policiers ont une personnalité assez fouillés, ils sont bien décrits et il est facile de s'attacher à eux.
Le tueur est un personnage dont la personnalité est également bien creusée. Et surtout, c'est un homme attachant. Oui je sais, je ne suis pas censé dire ça d'un tueur toutefois ses meurtres ont une bonne raison et se comprennent.
Je ne dis pas que j'approuve toutefois c'est une histoire de vengeance, qui n'est pas sans rappeler me l'excellent film l'été meurtrier.
L'histoire est très bien ficelée, il n'y pas d'incohérence et il est vraiment malin d'imaginer un tueur qui se sert des manifestations, du chaos qui en découle à cause des casseurs, pour passer inaperçu.
L'écriture est très parlante, il n'y a pas de longueurs. Au contraire, c'est très dynamique.
L'histoire m'a captivée, et je suis vraiment ravie de ma lecture.
Vous l'aurez compris, je vous invite à découvrir Et puis mourir si vous aimez ce genre de roman et je lui donne cinq étoiles bien méritées.
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Paris, hiver 2018, les samedis les rues se colorent de jaune, une ambiance de guérilla urbaine entre les forces de l'ordre, certains manifestants et surtout ces groupes de casseurs tels les Black Blocs. Au milieu de ce désordre violent, se trouve des hommes et femmes venus crier leur désespoir, leurs souffrances à un gouvernement qui ne les écoute plus.
Parmi eux un homme, qui mène une croisade contre des privilégiés, qui de leurs grands appartements se trouvent au-dessus de tout ça. Quelle cause défend-il ? Mérite-t-telle que des vies soient enlevées ?
Au Bastion, le Commandant Jean-Yves le Guen et son adjoint, le Capitaine Patriziu Agostini ainsi que leur équipe sont chargés de l'affaire dont les retentissements médiatiques pourraient être terribles et surtout utilisés par certains pour discréditer encore plus la révolte sociale en cours. Entre la recherche de la vérité, la recherche de justice de l'un, la stricte application de la loi pour l'autre, cette enquête sera un véritable combat pour leurs consciences.
Jean-Luc Bizien nous offre avec « Et puis mourir… » un véritable polar à la mécanique très bien huilée. Il arrive à rendre attrayant un récit pourtant basé sur un modèle souvent utilisé : une série de meurtres, une équipe composée de deux fortes personnalités qui plus est un breton et un corse faisant partis du fameux 36, un cadre parisien… les ingrédients de nombreux romans de ce type.
Dans ce roman, j'ai vraiment aimé les personnages y compris Gabriel qui sème en nous en permanence le doute, la finesse de l'auteur qui ne l'oublions pas, prend comme décor le mouvement des « gilets jaunes », sujet à fort potentiel polémique, le traitant sans caricaturer ni les forces de l'ordre ni les manifestants et le côté technique de l'enquête traitée dans ce livre. J'ai parfois, en revanche, eu l'envie d'aller un peu plus vite dans certains chapitres qui me paraissaient traîner un peu en longueur. En reste un excellent moment de lecture, un polar que je vous conseille vivement et vous le verrez, en le refermant un petit peu de Gabriel résonnera encore en vous.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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« Et puis mourir » m'a accompagné pendant quelques jours, et j'ai replongé dans cette période un peu chaotique de fin 2018 où l'actualité n'était pas centrée sur un virus mais sur les revendications sociales et politiques d'une grande partie des français. Bref, un livre sur les gilets jaunes ? Oui, mais non ! Les gilets jaunes, les affrontements, les dégradations ne sont qu'un décor, et Jean-Luc Bizien nous emmène bien plus loin, dans les profondeurs d'un esprit blessé, torturé, ivre de souffrance… En compagnie d'une équipe de flics du 36, dont l'auteur connait manifestement bien le fonctionnement, je me suis laissé happer par cette enquête et par l'urgence de la situation. J'ai aimé également les caractères de prime abord si dissemblables du Commandant Jean-Yves le Guen (flic et breton et épris de justice) et de son adjoint le Capitaine Patriziu Agostini (flic et corse et droit dans ses bottes, tachant d'appliquer à la lettre les textes de loi). J'ai apprécié la découverte à travers la plume précise et épurée de l'auteur, de ces personnages complexes, de vrais gens en fait, pas seulement des personnages de roman.
En résumé, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce livre ; c'est définitivement un très bon polar et je ne peux que vous le recommander !
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Fraîchement débarqué chez Fayard Noir, Jean-Luc Bizien fait son grand retour dans les contrées du Polar - Sortez champagne et petits fours, mesdames, messieurs ! - Et le moins que l'on puisse dire est que ce retour est furieux et tonitruant.
« Et puis mourir » aurait pu s'appeler « Rage » tellement la colère suinte dans toutes ses pages. Un Polar furieux, nerveux et resserré. Resserré car le livre est court, à peine plus de 300 pages. Habilement construit, à la mécanique huilée, Jean-Luc Bizien joue l'épure et l'efficacité. Il a dégraissé son intrigue, n'y laissant que les nervures et le goût métallique et âcre du sang dans la bouche.

Pourtant sur le papier, rien d'innovant : une série de morts atroces, des flics que tout opposent obligés d'enquêter ensemble… Mais c'est la marque des Grands de nous en proposer plus, de nous embarquer et au final de nous surprendre. Parfois ce n'est pas tant l'histoire qui prime que la manière de la raconter et c'est là que le Bizien excelle et nous enchante. Déjà le contexte : les meurtres sont commis les samedis pendant les manifestations des gilets jaunes au milieu de ce chaos urbain. Rien que cette dimension sociale et le parallèle qu'en fait l'auteur suffit à faire dresser l'oreille et à se sentir concerné.

On le sait, une des grandes particularités de la littérature noire est de s'inspirer de la réalité sociale contemporaine, des faits d'actualité brûlants et de les exploiter pour délivrer des messages, muscler une intrigue ou favoriser l'identification immédiate et l'empathie des lecteurs vis-à-vis des personnages et de leur condition. Ici, on tombe délicieusement dans le piège. Les personnages sont habilement façonnés. Leur psychologie est fouillée. On y adhère vite et on les chérit parce que Bizien arrive à leur donner des préoccupations proches des nôtres, à développer leur humanité. Dès les premières lignes on se retrouve ferré, comme un poisson à l'hameçon d'une canne à pêche. le roman est tellement prenant qu'il se lit quasi d'une traite. Bizien trace des cercles rougeoyants sur le plexus de ses fans, appuie là où ça fait mal.

« Et puis mourir » aurait pu s'appeler « Soif de justice » tellement la plupart des protagonistes cherche à s'en abreuver. de justice. Parfois de justesse. Chacun à sa façon voudra étancher cette soif avec ses moyens, ses convictions et sa personnalité. C'est cette complexité de l'âme humaine, entre jusqu'au-boutisme et renoncement, qui fascine, bouleverse et remue les tripes. Au point d'arriver essoufflé à la dernière page et de refermer le livre en silence, pensif, admiratif et tout simplement mélancolique…

Si c'est bien, c'est Bizien, c'est dire si c'est bien !

Lien : https://cestcontagieux.com/2..
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
La réponse était toujours la même : une touche subtile de fermeté, que l’on alternait avec quelques promesses d’accéder aux demandes des salariés… et une bonne louche de langue de bois. Ensuite, il suffisait de maintenir l’équilibre du mélange et de prendre son temps. La foule était ainsi faite qu’elle finissait toujours par se lasser. C’était dans sa nature. Les élites étaient constituées d’individus animés par une volonté de fer, qui ne lâchaient jamais leurs proies avant d’avoir obtenu ce qu’ils convoitaient. Les autres, tous les autres, ceux qui ne possédaient ni l’envie, ni les moyens d’obtenir le fruit de leurs désirs, étaient nés pour servir. Il n’y avait rien de bien sorcier, rien à comprendre : il fallait l’accepter, un point c’est tout.
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Depuis la terrasse de ce domaine, Régine Sauvage avait vue sur le jardin des Tuileries et le musée d’Orsay. Un panorama rare, qu’ils étaient nombreux à lui envier. Le point de vue si particulier offrait un merveilleux spectacle, éblouissant en toutes saisons. De là où elle se trouvait, elle pouvait jouir deux fois par jour de ce saisissant tableau : l’espace d’un instant, les toits de Paris s’embrasaient. Que le soleil se lève ou qu’il se couche, la lumière rasante allumait des myriades d’étoiles, elle répandait d’innombrables copeaux dorés au sommet des bâtisses. C’était comme une coulée de larmes incandescentes, une vague de feu liquide qui s’étalait sur la capitale. La Seine elle-même se parait de joyaux à cet instant. Les crêtes des vaguelettes plissant sa surface accrochaient des scintillements éblouissants.
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Le Guen, comme nombre de ses collègues, avait la nostalgie du quai des Orfèvres. Non pas qu’il regrettât les murs verts antédiluviens, ou certains panneaux d’un jaune immonde fleurant bon les années 1980. Il ne se languissait pas non plus de l’exiguïté des locaux, des bureaux biscornus, tellement réduits qu’ils en devenaient étouffants, 16ni de leur aspect délabré, mais ce bâtiment, aux parois et plafonds d’une blancheur immaculée d’hôpital, était beaucoup trop clinique à son goût. Si les scientifiques s’y sentaient parfaitement à l’aise – on ne se refaisait pas ! –, les flics de la génération de Le Guen émettaient encore des réserves. Ils auraient du mal à s’y sentir chez eux.
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Nous ne sommes pas là pour nous substituer à la justice. Nous sommes payés pour la faire appliquer.
Le Guen eut un rire aigre.
— Vous confondez une fois de plus la loi et la justice.
— Et vous, commandant, vous jouez encore les donneurs de leçons. Je ne suis plus un gamin depuis longtemps, je peux penser par moi-même. Sans l’aide d’aucun tuteur.
— C’est bien d’être confit de certitudes, souffla Le Guen. Jusqu’au jour où on prend conscience de faire fausse route. Vous savez quoi ? On en reparle dans dix ans.
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En entrant au 36, rue du Bastion, Jean-Yves Le Guen hésita à ôter ses lunettes noires. Après réflexion, il découvrit ses yeux bleus et cilla sous les néons. Autant assumer les cernes qui ourlaient ses paupières, ses joues bleuies d’une barbe naissante et son teint blafard, digne d’un figurant tout droit jailli de la série The Walking Dead. On ne pouvait pas échapper aux regards des collègues et certains, en l’apercevant, avaient déjà esquissé des moues goguenardes.
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Videos de Jean-Luc Bizien (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Luc Bizien
Retrouvez vos "Live Books" du treizième numéro saison 2 de Gérard Part En Live ici :
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Katana, I : Vent rouge: Katana I de Jean-Luc Bizien aux éditions Folio https://www.lagriffenoire.com/60897-sci-fi-vent-rouge.html
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La dynastie des Forsyte 1: le propriétaire de John Galsworthy aux éditions Archipoche https://www.lagriffenoire.com/124451-divers-litterature-la-dynastie-des-forsyte-1---le-proprietaire.html
La dynastie des Forsyte 2: Aux aguets de John Galsworthy aux éditions Archipoche https://www.lagriffenoire.com/124112-divers-litterature-la-dynastie-des-forsyte-2---aux-aguets.html
La dynastie des Forsyte 3: A louer de John Galsworthy aux éditions Archipoche https://www.lagriffenoire.com/124113-divers-litterature-la-dynastie-des-forsyte-3---a-louer.html
Nancy Mitford - La dame de la rue Monsieur de Jean-noel Liaut aux éditions Allary https://www.lagriffenoire.com/142052-divers-litterature-nancy-mitford---la-dame-de-la-rue-monsieur.html
Isola - Tome 1 de Fletcher Brenden, Kerschl Karl aux éditions Urban Comics 9791026830351
Le lambeau - Prix Femina 2018 de Philippe Lançon aux éditions Gallimard https://www.lagriffenoire.com/109311-poche-le-lambeau.html
Le fil de nos vies brisées de Cecile Hennion aux éditions Anne Carrière https://www.lagriffenoire.com/141532-livres-preparation-ecole-public-le-fil-de-nos-vies-brisees.html
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