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Evol tome 1 sur 5
EAN : 9782413048176
272 pages
Delcourt (12/04/2023)
4.22/5   49 notes
Résumé :
Le nouveau titre d'Atsushi Kaneko, superstar du manga et auteur de Bambi, Soil, Wet Moon, Deathco et Search and Destroy !

Ce jour-là, la vie de deux jeunes filles et d'un garçon déçus de ce monde aurait dû s'achever, mais par malchance, leur tentative de mettre fin à leur vie a échoué : ils ont survécu. Lorsqu'ils reprennent connaissance à l'hôpital, ils se découvrent dotés d'étranges "pouvoirs" ; des pouvoirs qui, en principe, ne se transmettent que ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Attention, attention, la nouvelle série du maitre du manga underground , Atsushi Kaneko est là.

Lire un manga d'Atsushi Kaneko provoque les symptomes suivants : perte de repères, tourmente, et envie subite de destruction et de liberté. Soyez prêts car la dernière série d'Evol , à ne pas mettre entre les mains innocentes, concentre la fureur d'Atsuhi Kaneko dans un titre grand format cartonné dont le contenu ne déplairait pas à un Garth Ennis.

En effet, on y retrouve un peu de The Boys dans ce manga qui s'amuse avec violence à égratigner l'image du super-héros. Dans Evol, on devient super-héros de manière héréditaire comme les héros d'une ville japonaise, instruments meurtriers d'un maire corrompu, qui ne reculent devant rien pour éradiquer le mal. Tout comme Garth Ennis, Atsushi Kaneko brouille les frontières entre l'héroisme et la sauvagerie où les justiciers masqués sont loin d'être des anges. Mais la série n'est pas focalisée sur des supers-héros mais plutôt sur un trio d'ados qui se découvrent des supers-pouvoirs suite à une tentative de suicide ratée.

Réunis dans un hôpital psychiatrique, Nozomi , Akari et Sakura, un garçon et deux filles traumatisés par leurs passés, ont acquis des pouvoirs suite à leur envie d'en finir. Rescapés, ils deviennent complices face à un monde qui les a déçus. A eux trois, ils décident de s'appeler " Evol" comme le mal en anglais mais avec une faute d'orthographe... La destruction du monde peut commencer.

Un noir et blanc élargie par des lignes fortes et un découpage ample avec des gros plans resserés , une violence psychologique et physique de tous les instants rythmée par une ambiance punk et anarchiste, des personnages tourmentés et destructeurs ou autodestructeurs, bienvenue dans l'héroisme façon Atsuhi Kaneko. Ce premier tome d'Evol inflige un solide coup de poing avec cette scène introductive radicale où une jeune esclave arabe se rebelle contre ses geoliers. le super-pouvoir est ici montré comme une réponse à la violence d'une société régie par la cruauté d'un monde adulte impitoyable. Evol n'est pas un manga de super-héros, c'est un titre qui parle du traumatisme adolescent entre une enfant abusé par son père ou encore celui poussé au suicide par l'intolérance et la difficile acceptation de soi. On retrouve dans ce manga ces personnages brisés par la vie qui tentent de trouver une échappatoire ce que leur pouvoir va pouvoir leur offrir.

Ce premier tome est un excellent volume d'introduction qui nous présente d'un côté ce trio d'adolescents meurtrie et de leur une figure de super-héros brutal, à la limite du psychotisme dans la lignée de The Boys . Ce premier aperçu est glaçant et, à la lecture, nous nous rendons compte à quel point le noir et blanc expressif du mangaka underground est efficace pour retranscrire un sentiment d'effroi teinté d'humour noir et de violent réquisitoire contre certaines figures d'autorités corrompus qui engendrent plus de mal que de bien comme en témoigne la figure vicieuse du maire et bien sûr le duo fraternel de super-héros totalement impitoyable où l'idéal de justice est totalement déformé.

Mais c'est surtout nos trois antihéros suicidaires qui détonnent dans ce début de série. Pour l'instant, le mangaka ne dévoile pas leurs passés ou la raison de leur suicide. Tout est centré sur du non-dit ce qui intensifie l'intrigue. L'origine du titre Evol est par contre dévoilé dans ce premier tome qui verra la naissance de nouveaux méchants mais dans une société aussi infame , qu'est ce que le super-vilain ou le super-héros ? Atsushi Kaneko donne sa version explosive du justicier volant en cape.

Petit apparté sur l'édition qui est de bonne qualité avec un format plus grand que la moyenne, du cartonné mais aussi plus couteux en sachant que la série compte 5 tomes en cours au Japon... A voir si les éditions delcourt/tonkam maitiendront ce prix qui place Evol à la frontière du manga et du graphic novel.

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J'ai été plutôt séduite par ce premier tome, et je lirai le deuxième (pas pris en même temps, erreur, je vous conseille de ne pas faire comme moi) sous peu.

On retrouve le style si caractéristique et original de Kaneko, autant graphiquement que dans le traitement de thèmes sombres via des adolescents.
Ici, ce sont trois ados qui ont mis fin à leurs jours, mais dont le coeur a été relancé, qui sont les protagonistes. Ils sont donc techniquement morts durant un court moment, ce qui leur a permis de développer chacun un pouvoir. Comme ils le soulignent, leurs pouvoirs respectifs sont (pour l'instant du moins) faibles et pas très impressionnants... Néanmoins, ils réussissent grâce à eux de s'échapper de l'hôpital/centre de guérison où ils étaient enfermés. Désormais, les ados libres et libérés veulent jouer leur revanche sur le monde !

En parallèle, nous suivons les énigmatiques (et étranges) vrais super-héros protecteurs de la ville, Lightning Volt et sa soeur mutique. Bien que peu développé, Volt l'est quand même plus que son acolyte et il m'a immédiatement fait penser à Homelander du comics et de la série TV "The Boys" : un super-héros quasi invulnérable en apparences et très puritain, guidé par une entité grise pour "nettoyer" (ici, pas de multinationale maman de sups mais un maire véreux).
J'avoue que les deux protecteurs de la ville m'ont beaucoup plus intéressée que les trois protagonistes, et j'espère qu'on en découvrira plus sur eux rapidement.

Et pour finir sur une bonne note : on apprend la signification derrière le titre du manga, à laquelle je n'avais pas pensé, mais une fois essayé à l'oral ça fonctionne parfaitement ! Je n'avais pas pensé à cette deuxième lecture.
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Un manga bien sympa, mini gore, maxi justice, héros conventionnels trop héros, effets déchets pour les autres !.**.!
Merci aux éditions Delcourt et à Masse critique Babelio, sinon je n'aurais jamais pensé pouvoir rentrer dans ce monde à l'envers :
Car pour ceux qui n'en ont jamais lu, il faut lire le manga comme une BD que l'on commencerait par la fin et passer les bulles de gauche à droite. Les numéros de pages sont en bas sur la face interne. Bon ça c'est pour la technique. Et *)SHRAaK)*, ça se dévore. Parce que ça pulse, ça vrille, ça trucide, ça décolle et ça passionne.
En ce qui concerne le fond, c'est à plusieurs niveaux, à plusieurs degrés, à vous de les trouver pour peu que l'esprit s'ouvre à rebours. Evol c'est Evil et ce sera le nom de ralliement de 3 ados, au départ carrément enfermés en psychiatrie suite à 3 tentatives de teen-suicide (La belle cheerleader Sakura par noyade, la sombre Akari par médicament et le déjanté Nozomi par électrocution), 3 gamins un peu nazes comme les tous nazes pouvoirs dont ils sont dotés et qui les handicapent.
Rien à voir avec les super-héros qui traquent les méchants vilains sur ordonnance et qui sont sponsorisés par la ville, à savoir les inénarrables Lightning Volt (déguisement de gay-années 80 de San Francisco) et Thunder Girl (faire valoir du héros masculin comme il se doit en cliché fifties de Comic).
Les dessins sont singuliers, un peu sombres, un peu tristes mais toujours mobilisateurs, agitateurs, on entend les sons derrière le graphisme VLAM VLAM KLANG///!!PSHH SPROTCH (des trucs qui s'écrasent) PAF PAF (des beignes) KLATSH (des tirs de kalachs) GWIP (de l'incompréhension)
Vivement l'EVOL 2 parce qu'on veut savoir la suite pour les 3 ados, mini méchants, maxi héros en herbe, regards puissants sur les dérives du monde d'avant. HA HA HA ***!!!
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Dans l'univers manga, je suis un novice. Je n'ai lu jusqu'à présent que le superbe " Léviathan ", huit clos spatial particulièrement oppressant et gore. Après avoir lu pléthore de critiques dithyrambiques sur Atsushi Kaneko et son oeuvre, j'ai poursuivi ma découverte en achetant le premier volume de sa dernière parution, " Evol " .


Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu. Les premières pages ( scène d'ouverture hallucinante) donnent le ton. Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir. La frontière entre le bien et le mal est plus que floue. Ceux que l'on nomme officiellement " héros " , sont des super héros dotés de pouvoirs surnaturels ( purement héréditaires, on ne devient pas super héros, on hérite du pouvoir de ses parents) . En fait, on a plutôt affaire à des psychopathes criminels, convaincus d'agir pour le bien, dépourvus de la moindre empathie pour les gens qu'ils sont censés protéger. Pour couronner le tout, ils sont au service du maire de la ville, personnage ignoble et véreux. En gros, ils crament tous ceux qui se mettent en travers de leur route. Voilà pour le bien.


En ce qui concerne le " mal "( evol, avec une faute d'orthographe à la place d'evil ), les protagonistes principaux de l'histoire sont  trois  ados qui ont en commun le fait d'avoir raté leurs suicides respectifs. A leur réveil, ils constatent avec stupeur qu'ils ont acquis des pouvoirs surnaturels, un peu " nazes " certes, mais bien réels. Ces 2 critères et les évènements qu'ils vont connaître au fil du récit vont finir par les lier les uns aux autres et, à la fin, trop écoeurés, ils s'auto- proclament les " méchants " et prennent la décision de détruire ce monde décidément trop " pourri ".


Dans un style anarcho- punk jouissif, Kaneko brosse le portrait d'une société gangrenée par la corruption, le racisme et la violence, où les relations humaines semblent avoir disparu ( les deux " héros " ne se sont jamais parlé, ne communiquent pas).

Et puis surtout, il est question du mal être adolescent, de leur désespoir face à un monde qui n'a rien à leur offrir. On ne connaît pas les traumatismes qui ont poussé ces trois gamins au suicide ( sauf Akari qui reste tétanisée lorsque ses parents viennent la chercher et préfère s'enfuir de l' HP avec ses compagnons d'infortune. Maltraitance ? Inceste ? ).


Je vais donc me précipiter sur le 2eme volume et m'intéresser de plus près aux autres oeuvres de Monsieur Kaneko. Une belle révélation.


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Le mangaka nous plonge directement dans ce manga sombre avec, dès les premières pages, une scène d'une grande violence.

Nous suivons 3 adolescents qui ont tenté de se suicider et qui sont internés dans un hôpital psychiatrique. Ils ont développé des pouvoirs exceptionnels, ou pas...

En parallèle, 2 héros Lighting Volt et Thunder Girl, sous les ordres du maire de la ville, font régner la loi.
Mais les héros sont-ils vraiment ceux que l'on croit?

Une petite touche d'humour à la fin de ce premier tome avec l'origine du titre Evol.

Ce Tome 1 se lit à grande vitesse, l'histoire est prenante, sombre, violente. Hâte de lire la suite!

Merci à Babelio et les éditions Delcourt/Tonkam pour ce livre offert.
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critiques presse (10)
LeMonde
18 décembre 2023
"Evol" – « Love », à l’envers, comme le disque de Sonic Youth – se pare de toute l’énergie graphique de l’artiste. Nerveuse à souhait, sa série flirte avec les codes des comics américains et s’épanouit pleinement dans le registre noir et blanc du manga.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LesInrocks
13 décembre 2023
Un brûlot servi par un noir et blanc radical.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Actualitte
26 juin 2023
Atsushi Kaneko, mangaka très influencé par les comics, en est à sa cinquième série publiée en français. L’usage presque agressif qu’il fait des aplats noirs et des gros plans nous enferme à l’intérieur de ses dessins, nous fait ressentir toute l’oppression, l’angoisse et la haine qu’éprouvent ses personnages.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Telerama
19 juin 2023
Avec sa nouvelle série “Evol” , le mangaka de 57 ans dépeint la vengeance de trois ados contre une société qui les a mis au ban.
Lire la critique sur le site : Telerama
Bedeo
12 juin 2023
Série non pas haute en couleurs au sens littéral du terme mais pleine de tension, graphique et scénaristique, Evol annonce un sujet et un style au sommet, de quoi augurer une suite tout aussi fantastique.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LesInrocks
22 mai 2023
Avec Evol, il va encore plus loin, montrant comment trois ados suicidaires se trouvent doté·es de pouvoir et se rebellent contre ce monde qui les dégoûte.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
BoDoi
17 mai 2023
Arpentant des thématiques toujours plus proches de celles de ses homologues occidentaux, Atsushi Kaneko se penche ici sur le mythe super-héroïque, mention pétage de plombs
Lire la critique sur le site : BoDoi
LesInrocks
24 avril 2023
Bienvenue dans Evol, la nouvelle série du mangaka Atsushi Kaneko, dont le noir et blanc se révèle aussi radical que ses récits, de plus en plus nihilistes. Non, Evol n’a rien d’une histoire de super-héros·oïnes ordinaires rendant une justice immanente.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Sceneario
17 avril 2023
Dans ce premier volume, Kaneko place les bases de son univers et les enjeux des volumes à venir. On retrouve ses personnages de prédilection, de jeunes marginaux qui se dressent contre le système, devenant les révélateurs déterminés à changer les choses, plus que de véritables ennemis. Un regard intéressant et extrêmement pertinent sur un genre aux contours de plus en plus flous.
Lire la critique sur le site : Sceneario
MangaNews
17 avril 2023
EVOL nous immisce dans un monde alternatif où les héros existent, héritent héréditairement de leurs pouvoirs dans de longues lignées familiales (ce qui fait que l'on ne devient pas un héros: on l'est à la naissance), et sont censés faire régner la justice... mais quelle justice exactement ?
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Pourquoi vous avez cherché à vous buter tous les 2 ? Raconte, Nozomi... Pourquoi t'as tenté de t'électrocuter ?
- ...
- Et toi Akari ? Qu'est-ce que te font subirt tes parents ?
- ...
- Tu t'es bien jetée à la mer, toi...
- Pourquoi ?
- Là tout de suite, j'suis pas d'humeur à parler... si c'était pour des motifs dont on peut causer, on n'aurait pas cherché à se flinguer...
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La frontière entre le bien et le mal... ce sont les puissants qui la dessinent !
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- Euh... T'es sûre de savoir conduire cet engin ?
- J'ai déjà claqué le high score au simulateur de F1, figure toi !
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- Dans ce cas, tu t'es gouré.. le mal c'est evil avec un "i"
- Ah
- Tu serais pas un peu idiot ?
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N'abandonne jamais espoir ! et mène une vie banale à ton image, car tel est ton destin !
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