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EAN : 9782283023938
144 pages
Buchet-Chastel (11/02/2010)
2.91/5   39 notes
Résumé :
Au réveil, la première pensée de Pierre est pour son grand-père. Pensée insistante qui ne va pas le quitter de la matinée. À midi, relevant son courrier, il découvre une lettre… de son grand-père.

Étrange ! D’autant que le vieil homme est décédé depuis déjà longtemps. Cette lettre, première d’une série, met en garde son petit-fils sur le sens qu’il est en train de donner à sa vie et l’exhorte à profiter du présent. À ce mystère va bientôt s’en ajouter... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Sur la 4ème de couverture ce petit roman publié chez Buchet-Chastel avait de quoi séduire. Un jeune homme reçoit une lettre de son grand-père alors même que celui-ci est mort depuis quelques mois... intrigué, le jeune homme va donc mener une enquête afin de démêler ce mystère....

Le problème n'est donc pas l'histoire mais bien le style. Il est toujours difficile pour moi d'expliquer pourquoi un style me dérange, difficile d'analyser pourquoi telle phrase ne me convient pas... mais essayons.

Voici donc un petit passage tiré de la toute première page.

Les yeux à peine ouverts j'ai pensé à mon grand-père. Cela fait plusieurs mois qu'il est décédé. Je songe souvent à lui, mais jamais de manière aussi soudaine.

Alors, tentons de comprendre l'origine de ma gêne. Dans un premier temps, ces phrases courtes me perturbent. La première aurait, me semble-t-il besoin d'une virgule après "ouverts", histoire de créer un rythme. Dans la seconde phrase le terme "décédé" et le "cela" me stoppent à nouveau. Quelle froideur ! je ne peux ressentir qu'un vent froid, un manque d'émotion qui me dérange. Ce terme "décédé", cette euphémisme de préfecture me semble déplacé dans ce contexte. La troisième phrase me pose moins de problème quoique la simplicité du début de la phrase me fait penser aux rédactions de notre enfance... voilà en fait d'où vient le problème... j'ai l'impression de lire une rédaction... Il me manque des développements, des précisions sur les sentiments... et ces manques renforcent cette impression de froideur créée par les phrases.

J'ai conscience que cette analyse n'est que purement subjective, et certaines d'entre vous ne se trouverons pas gênés, mais ma lecture a souvent été freinée par ces phrases impersonnelles, ces changements subis de situation, ces ruptures de rythme...

Je suis donc restée très en retrait, ne parvenant pas à trouver ma place, ne ressentant rien.
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Très émue par cette histoire d'amour à la vie à la mort entre un grand-père et son petit- fils, Pierre. Pierre reçoit encore des lettres de son grand-père mort depuis plusieurs mois, sous le choc, il cherche à comprendre, d'autres chemins vont alors l'ouvrir à l'écriture et aux livres.
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Pierre, journaliste trentenaire, reçoit des lettres de son grand-père, décédé depuis quelques mois. Par-delà la mort ce dernier lui donne des conseils sur la façon de conduire sa vie.Troublé par ces agissements étranges de la part de son aïeul, il pense donc être victime d'une mauvaise blague et mène une enquête.
Le thème du roman est relativement original même si d'autres avant l'ont exploité : créer une agence qui se chargera, après votre mort, de garder le contact avec ceux que vous aimez.
Agréable à lire et d'une écriture claire, c'est un roman qui traite surtout des relations grand-père / petit fils comme celui de Frederique Deghelt « la grand-mère de Jade » bien qu'en comparaison il paraisse plus froid.
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Avant de lire ce roman, je n'en avais jamais entendu parler. Je me suis simplement laissé tenter par les conseils de ma gentille bibliothécaire avec qui nous avons plus ou moins des goûts similaires en matière de lecture.
Puis, j'avoue que j'étais assez intriguée par la titre et par la quatrième de couverture.

Finalement, je ne regrette pas du tout la découverte car j'ai passé un bon moment. Il faut dire que Pierre Lagier a une belle plume qui est à la fois très fluide et très poétique.
L'intrigue qui tourne autour des mystérieuses lettres est très originale et, si je n'avais pas dû interrompre ma lecture, je pense que j'aurais pu lire ce roman en une fois tellement j'étais impatiente de connaître le dénouement de l'histoire. D'ailleurs, c'est le genre de petit roman idéal à lire entre deux gros pavés.

Pierre et Marie, les deux personnages principaux sont très attachants et j'ai beaucoup apprécié la façon dont ils apprennent à se connaître ainsi que leurs échanges à travers des Haïku.
Le grand-père joue également un rôle très important et très agréable dans l'histoire.

Si je devais juste faire un petit reproche à ce livre, c'est que les choses ont été un peu trop vite à mon goût. J'aurais voulu un peu plus de suspense et rester un peu plus longtemps avec nos protagonistes. Sans ce léger défaut, ce roman aurait pu être un coup de coeur.

Bref, un petit roman à l'intrigue originale que je vous conseille de découvrir malgré la rapidité de l'histoire.

Lien : http://lestribulationsdunele..
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Je suis partagée entre deux sentiments après avoir lu ce livre. D'un côté le fond est très beau, créé le conservatoire des volontés c'est à dire laisser des messages (écrits, fleurs...) a des proches quand on n'est plus de ce monde. Mais ce qui me dérange c'est l'anonymat, dans cette histoire Pierre reçoit des lettres de son grand père décédé et cherche à savoir de qui elles viennent je trouve ça dommage que les proches n'ont pas de réponse même si ça crée "une sorte de magie". Ce que je reproche aussi à ce livre c'est son style, des mots compliqués... le concept est bien mais je n'ai pas été séduite
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
son départ avait été, pour lui, une délivrance. Je n'avais donc pas pleuré. Quand on aime c'est à l'autre que l'on pense, pas à soi. Je perdais un complice qui, alors que la mort alourdissait ses paupières avait posé sa main sur la mienne et, dans un ultime effort, l'avait serrée. J'éprouve encore sur ma peau l'empreinte de ses doigts. La sensation de cette douce pression, comme un don immatériel et secret.
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Nous étions partis pêcher quand tu me demandas si les crevettes étaient des fleurs..Mais alors pourquoi on parle d'un bouquet de crevettes?
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Le poème avait réussi là où les fleurs avaient en partie échouée
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Les mots, savez-vous, servent parfois à se taire.
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Video de Pierre Lagier (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Lagier
Éditions Lucien Souny
Les coulisses de DIGITALES POURPRÉES de Pierre Lagier ou lorsque des auteurs débattent de la création des personnages.
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