Bon, on va pas se raconter d'histoires, lorsqu'on achète (ou emprunte ) un polar local, le but , c'est d'y (re)découvrir son petit coin de vacances ou sa ville . Jane Moreau chantait "parlez moi d'moi, y'a qu'ça qui m'intéresse ..." et c'est vrai que c'est un peu l'idée...
Sauf que ... L'action de "Faites vos jeux" se situe essentiellement à La Baule/Pornichet , et là , patatras... n 'y ayant mis les pieds qu'une demi journée , il y a fort longtemps , cette bienveillance subjective n'a pas eu lieu d'être.
Alors l'auteur ne pourra compter que sur l'histoire pour me séduire .
Et ça fonctionne plutôt pas mal, jugez plutôt...
On est le 14 Juillet, le capitaine le Duigou et le lieutenant Bozzi sont appellés pour un braquage à main armée . Et la petite station balnéaire n'en a pas fini avec la violence puisque survient un meurtre sur le parking d'une entreprise . La victime offre plusieurs facettes, un tiers irréprochable pour certains collègues qui le trouvent brillant et travailleur , un tiers DSK pour certaines femmes de son entreprise. Homme à femmes ou homme violent , harceleur ou homme à succès , c'est selon les points de vue. Mais le plus intriguant c'est le dernier tiers : les fausses identités, l'argent détourné, les virées au casino , le train de vie qui n'est pas en rapport avec son salaire .
Bref , beaucoup de boulot pour nos deux flics dont l'un ne pense qu'aux grandes marées ,et aux forts coefficients ... [ C'est là qu'on comprend réellement l'appellation "polar local"...]
L'intrigue est sympa , pas de quoi "bouleversifier " une amatrice de bons crus policiers, mais ça se laisse lire. J'avais à peu près deviné la fin donc j'ai eu l'impression d'être très intelligente (ce qui n'est pas désagréable de temps en temps ...).
Je m'attendais à ce que ce livre sente plus le sable, les terrasses de café, les hortensias , la crème solaire , les vacances quoi !
[ C'était un peu mon but au départ .. ] .
J'ai apprécié que l'auteur mette une "cartouche" à certains hommes politiques comme DSK ou Cahuzac, ça fait du bien là où ça a fait mal .
Vous connaissez cette phrase : "C'est celui qui dit qui est"?
Page 44 , Firmin le Bourhis parle d'un personnage comme d'un homme "méticuleux, précis et honnête", et bien c'est exactement ce que je pense de ce roman ...Une enquête romancée qui doit pourtant être très proche de ce que vivent nos policiers (les vrais!) au quotidien .
Commenter  J’apprécie         397
Deux capitaines polices sont provisoirement détachés de leur commissariat pour officier à La Baule durant la période estivale. Juste arrivé au commissariat, un braquage et un meurtre ont lieu.
Un braquage a lieu de 14 juillet, le braquage est presque parfait. le butin est conséquent mais aucun blessé grave.
Peu de temps après, un meurtre d'un directeur d'une société de nettoyage. Il est retrouvé dans sa voiture tué par une arme à feu. Au début, c'est l'incompréhension dans son entourage professionnel mais les langues vont se délayer. du coté vie personnelle, personnes ne semblent affectés par cette mort subite.
Un roman policier que je qualifierais de classique, bien construit, chaque indice nous mène vers un autre indice qui nous mènera à la résolution de l'enquête. Pour ma part, c'est agréable de se balader avec les enquêteurs dans des lieux qui me sont familier pour certains.
On doute de certaines personnes, puis on les innocente. le suspens est bien tenu. Un roman agréable à lire après avoir lu un livre un peu compliqué…
Commenter  J’apprécie         00
Vous savez, il y a des personnes qui sont capables, la main sur le coeur en vous fixant du regard , de dire devant une assemblée, et ça s'est déjà vu, il me semble : "Moi, messieurs, je n'ai jamais eu de compte en Suisse..."Par exemple ...
L'argent , c'est comme les femmes , il faut s'en occuper un peu, sinon il va faire le bonheur de quelqu'un d'autre.
Les temps difficiles
Edouard Bourdet.
Ce qui frappait d’abord était l’ordre qui y régnait : Le Lieu ne semblait pas avoir été fouillé. On pouvait donc penser que le meurtrier n’en voulait qu’à la personne de Didier Chaussepot et qu’il n’avait rien à récupérer au domicile de la victime, ce qui posait tout de même question.