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Les Aventures de Lorenzo Falcó tome 1 sur 3
EAN : 9788420419688
296 pages
Alfaguara (19/10/2016)
3.45/5   186 notes
Résumé :
Espagne, automne 1936. Sous le commandement de Franco, l'armée s'est soulevée pour renverser la République. Les services secrets franquistes chargent Lorenzo Falcó, ex-trafiquant d'armes et espion dénué de scrupules, d'une mission impossible : pénétrer en zone rouge et organiser, avec l'aide d'un groupe de miliciens, l'évasion du fondateur de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera, détenu par les républicains dans la prison d'Alicante. Un homme et deux femmes – G... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
3,45

sur 186 notes
Falco est un salopard de la pire des espèces, un de ces personnages sulfureux qu'adore la littérature de gare ou de salon. Il y a tellement plus à raconter sur les belles ordures que sur les vertueux, les honnêtes, les droits, les saints, ceux qui ont des convictions, qui sont taillés d'une seule pièce (ou qui veulent le faire croire) … Les écrivains ont de la matière avec eux : ils peuvent aller fouiller sans vergogne dans leurs zones d'ombres, leurs fêlures, leur cynisme, leurs doutes et leurs innombrables trahisons…
Falco est un aventurier des causes tordues. Nous sommes au début de la guerre d'Espagne, une de ces périodes chaotiques et de fuite en avant où tous les « Falco » du monde peuvent s'en donner à coeur joie et se comporter comme des loups avides et dangereux. Recruté par les fascistes espagnols, il est envoyé en mission à Alicante afin d'organiser la libération du leader phalangiste José Antonio Primo de Rivera emprisonné par les Républicains (ils finiront d'ailleurs par le fusiller).
Ce livre ne nous apprendra rien de plus sur la guerre, la peur et l'odeur métallique du sang. Nous savons déjà que celle d'Espagne fut horrible car elle opposa « deux barbaries parallèles les plus criminellement disciplinées ». Et si les fascistes emportèrent la partie, c'est parce qu'ils se montrèrent encore plus résolus dans la répression planifiée des opposants…
Mais ce livre est écrit par le talentueux Arturo Pérez-Reverte qui n'a pas son pareil pour décortiquer les âmes tourmentées de ses héros. Falco est un salaud lumineux qui regarde avec une pointe d'ironie et de chagrin toutes ces femmes et ces hommes prêts à se massacrer au nom d'une patrie, d'un drapeau, et de convictions qui n'auront plus grand sens dans la boue et le sang. Et n'allez surtout pas croire que Falco, homme sans foi ni loi, n'a pas de loyauté. Il en a bien une, mais ni les rouges, ni les fascistes ne pourront jamais la comprendre.
Un très bon livre. Âpre et noir. Très noir.

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Pour faire court, c'est un roman historique très bien fichu. Arturo Perez Reverte est décidément très fort pour nous plonger dans des atmosphères dignes des grandes sagas. J'avais adoré « Deux hommes de bien » et avais ajouté ce roman en équilibre à l'étage 189 de ma PAL. Pari réussi !
Espagne encore, Salamanque, Alicante et Carthagène...
Son Falco, que d'autres décrivent comme « répugnant » est simplement un type courageux plongé dans les affres de l'Histoire, celle des fascistes, des communistes, des anarchistes et autres phalangistes. Il n'y a pas de morale au sens « jugement des vainqueurs de l'Histoire » dans ce roman, pas de bien ou de mal : il y a l'impérieuse nécessité de se hisser au-dessus de cela, et de respecter d'autres codes que ceux imposés par des chefs prêts à faire mourir des bataillons entiers pour des causes changeantes. Ce code, c'est le sien, celui d'une fidélité que l'on pourrait apparenter à l'honneur d'un Homme.
Le courage se trouve des deux côtés, chez de braves gars qui croient parfois sincèrement à leurs engagements, qu'ils correspondent à ceux que l'Histoire a rangé du bon côté ou des autres, à moins que ce ne soit l'inverse.
On y croise même des chefs de services secrets qui sacrifient leurs propres hommes lorsque cela sert leurs intérêts, une forme de complot donc... Tiens ça existe ?
Vous avez compris, c'est une lecture vraiment très agréable et qui laisse songeur...
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Le nom d' Arturo Perez-Reverte me suffit. J'ai lu plusieurs de ses livres et je n'ai jamais été déçu. S'il se trouve sur la couverture, je suis déjà preneur, peu importe l'intrigue. le résumé à l'endos n'est qu'un plus. Dans ce cas-ci, Falco, j'y retrouvait les mots 1936, guerre d'Espagne et roman s'espionnage. Une époque trouble mais fascinante.

Le Falco du titre, c'est un agent au service des renseignements franquiste. Sa mission? Infiltrer une prison en zone rouge (communiste) pour libérer José Antonio Primo Rivera, le fondateur de la Phalange (organisation qui sera intégrée au régime franquiste). Un objectif hautement risqué. Dès le début, j'avais l'impression que cette mission cachait quelque chose d'autre, un guet-apens ou, pire, une mission-suicide. Il me semblait que les autorités franquistes (Franco en tête) ne seraient pas déçues si le célèbre homme politique y perdait la vie. Inutile de préciser que l'action et les rebondissements sont au rendez-vous. J'ai bien senti quelques longueurs vers le milieu du roman mais, éventuellement, tout s'est mis à débouler. À partir de ce moment, la tension n'est jamais disparue. On craint constamment les attaques surprises, les trahisons, etc.

C'est le premier tome d'une nouvelle série d'Arturo Perez-Reverte, on apprend à connaitre le protagoniste, Lorenzo Falco. Une émule de James Bond? Les deux partagent plusieurs caractéristiques communes (quoique beaucoup d'espions sont sortis du même moule). C'est un beau gosse coureur de jupons, il sait attirer à lui les femmes belles et élégantes, même celles mariées. Il s'arrête régulièrement au bar américain du Gran Hotel à Salamanque. Là, il rencontre son supérieur, appelé l'Amiral, mais aussi son barman préféré Leandro qui lui sert sa spécialité, le hupa hupa, un cocktail à base de martini, vodka, vermouth et quelques gouttes d'orange. Les quelques brides de son histoire personnelle qu'il a laissé échapper laissent deviner plusieurs anecdotes fort intéressantes. Je le croyais cynique, pro-Franco plus par opportunisme (ou par hasard) que par conviction mais, sous sa carapace épaisse se cachent peut-être quelques loyautés, un quelconque sentiment de fidélité. Ce n'est que le premier tome et il reste beaucoup à apprendre sur Falco.

Et que dire de l'atmosphère! Les ruelles sombres, les nuits brumeuses, les républicains (communistes) en embuscade derrière chaque coin de rue, etc. le tout dans un décor des années 30 qui me faisait vaguement aux romans de Chandler ou Hammett. J'avais l'impression d'y être. Les films de l'époque, des affiches d'artistes du cinéma comme Douglas Fairbanks et Loretta Young, les parfums de marques comme Amok, les romans de gare. Il en va de même pour les personnages historiques, outre les références à Franco et Primo de Rivera, on croise Enrique Queralt, quelques officiers espagnols, allemands et soviétiques. Un amateur d'histoire pourrait être confondu.

Bref, il me tarde de lire la suite des aventures de Falco.
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Pas le meilleur des Pérez-Reverte. Mais lorsqu'on tutoie les sommets depuis une trentaine d'années, qu'on a enfanté le Capitaine Alatriste, Teresa Mendoza la Reine du Sud, Coy le marin sans bateau et tant d'autres personnages au coeur d'intrigues inoubliables, il n'est sans doute pas possible de sortir à jet continu et sur commande « la botte magistrale, l'estocade parfaite (et) imparable » comme disait Don Jaime Astarloa, le Maître d'Escrime.
Falco n'en reste pas moins un honnête polar avec pour cadre la période historique toujours passionnante de la guerre d'Espagne, traitée sans manichéisme ni angélisme.
« Pour Falco, des mots comme patrie, amour ou avenir n'avaient aucun sens. Il était l'homme du moment présent, formé à cet effet. Un loup dans l'ombre. Avide et dangereux. »
Ce Falco est un trafiquant, un assassin, un espion qui renvoie dos à dos les deux camps, ne connait que son intérêt personnel, tente de rester en vie sans trop se faire d'illusions. Finalement, pour pénétrer et décrire une telle tragédie, n'est-ce pas le personnage le plus approprié ?
C'est peut-être uniquement cette incapacité à ressentir la moindre empathie pour les personnages principaux, qui laisse un peu sur sa fin. L'histoire (la tentative de libération du chef de la Phalange incarcéré à Alicante) est noire à souhait, les tireurs de ficelles ont l'âme de la même couleur et les pions tombent comme sur le jeu d'échecs (« Nous sommes les pions du jeu des autres »), pour que les rois le restent, et que les fous continuent leurs infernales diagonales. On retrouve quelques uns des thèmes récurrents de l'oeuvre du grand Arturo : la saleté de la guerre, le désenchantement des soldats courageux, l'exacerbation des intérêts personnels, l'abandon par les profiteurs de toute espèce de morale, la prise de pouvoir par les délinquants. C'est aussi, en creux, une puissante invitation à tout faire pour ne pas avoir à se trouver mêlé à une guerre civile.
« Falco avait pu les voir, les uns et les autres, au moment du soulèvement national s'affronter à coups de feu dans les rues : phalangistes, socialistes, communistes, anarchistes, qui s'entretuaient avec une admirable ténacité. C'étaient des jeunes gens courageux et déterminés, d'un bord ou de l'autre, qui parfois se connaissaient bien, d'anciens compagnons d'université, d'usine, habitués à aller ensemble voir un film, danser, boire un verre, liés aux mêmes amis, quand ce n'était pas à la même amoureuse. Il les avait vus tout faire pour se trucider les uns les autres, représailles après représailles. Tantôt avec haine, tantôt avec le froid respect envers un adversaire que l'on connaît et que l'on apprécie, bien que l'on ne soit pas dans le même camp. C'est lui ou moi, telle était l'idée. le mobile. C'est eux ou nous. Quelle misère que tout cela, que ce brasier où allait se consumer, se consumait déjà la fleur de la jeunesse d'un bord et de l'autre. »
A l'occasion, l'auteur glisse dans la bouche d'un personnage la citation ou la référence historique qui vous rappelle que vous êtes en compagnie d'un écrivain de qualité. Je laisse les futurs lecteurs repérer celle où il est question d'art militaire et d'un Romain qui eut ses heures de gloire et n'appréciait pas les surprises.
Alors, sans hésitation, je ne raterai sous aucun prétexte, le prochain épisode déjà publié en espagnol sous le titre Eva. Hasta pronto, Falco !
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Lorenzo Falco, fils de bonne famille espagnole, est foncièrement un aventurier. Ayant lâché ses études, il croise par hasard Basil Zaharoff lors d'une croisière, devient son agent, finit marchand d'armes pour les uns ou les autres, avant de se lier à l'Amiral, un des chefs des services secrets espagnols. Dés lors, suite au soulèvement militaire de 1936, son camp est tout trouvé : il appuie par ses actions clandestines les nationalistes. Sans conviction, pas par idéal, simplement pour poursuivre sa vie de jouisseur, accumulant les conquêtes féminines, en grand habitué des bars des hôtels de luxe. L'Amiral l'envoie régulièrement en France poursuivre, et liquider, les agents républicains.

En cet automne 1936, au QG nationaliste de Salamanque, l'Amiral lui donne une nouvelle mission. Nébuleuse dans ses acteurs et dans son organisation, mais dont l'enjeu est clair : libérer José Antonio Primo de Rivera, le chef de la Phalange, cette organisation politique fascisante, détenu dans une prison à Alicante dans l'attente de son procès.
Falco part donc une nouvelle fois en zone « rouge ». Infiltré derrière les lignes ennemies, se dissimulant, s'appuyant sur les quelques sympathisants de la Phalange encore vivants. Il s'agit de préparer l'arrivée d'un commando chargé de pénétrer dans la prison et de délivrer le chef fasciste. Pour tout appui, Falco ne peut compter que sur Ginés Montero, un jeune phalangiste enthousiaste, sa soeur Cari, et son amie Eva Rengel. Trois habitants de Carthagène, ville bombardée par l'aviation nationaliste, et où les anarchistes et les communistes font la loi au détour des rues. Leur assistance est empreinte de méfiance. Après tout ce Falco n'est pas Phalangiste… Et le petit groupe se sait infiltré… Par qui ?

Les deux camps sont sans pitié. Les geôles nationalistes appliquent les mêmes méthodes de torture que la tcheka Misericordia de Carthagène.
Les nationalistes se disputent entre le camp de Franco, mené par son frère Nicolas, les nationalistes « politiques », et les Phalangistes. La guerre civile débute, Madrid résiste à l'offensive nationaliste, Franco n'est encore qu'un chef intérimaire. le retour en zone nationaliste de Primo de Rivera serait aussi le retour d'un concurrent. Côté républicain, à l'arrière du front, des anarchistes à peine sortis de prison font régner la terreur la nuit, et le NKVD stalinien manipule les sympathisants communistes. La guerre civile est partie pour durer.

Arturo Perez-Reverte invente là un personnage très ambigu. Un peu espion ; aventurier avant tout. Sans grand scrupules. Pas particulièrement moral, même si les événements vont l'amener à devoir placer sa confiance en fonction de ses sentiments, et à devoir revoir ses priorités.
Du coup, ce Falco n'emporte pas d'emblée la sympathie. Et, même si il évolue dans ses attitudes au cours du livre, ses réactions ne sont pas dictées par la logique.
Le récit reconstitue l'époque, la pression sociale et politique, les exagérations des deux camps. le livre se lit bien, comme toujours avec Perez-Reverte, mais l'écrivain avance avec des pincettes. On sent que le sujet constitue encore de nos jours de la dynamite en Espagne. Difficile de rouvrir les plaies d'une guerre meurtrière. Et le résultat final n'emporte pas la conviction.
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
" Les gens décents sont sur la ligne de feu, où ils se battent, conclut Montero. Ici ne sont restés que les embusqués qui ont fait main basse sur les usines et les ateliers, et les marins de l'escadre qui, après avoir liquidé tous leurs chefs et les officiers, ne sortent même pas en mer pour pêcher le thon. Ils ont formé ce qu'ils appellent des brigades de récupération prolétaire ; ils entrent de force dans les maisons sous prétexte de chercher les fascistes et embarquent tout ce qui a un peu de valeur... Avec leurs coups de crosse sur les portes des honnêtes gens, les nuits, ici, sont épouvantables."
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Ils se serrèrent la main. D'une poigne ferme des deux côtés. Puis Estevez tourna les talons et remonta la rue. Falco le regarda s'éloigner. Mains dans les poches de son long manteau sombre, tête découverte et air mélancolique, le phalangiste marchait enveloppé de cette aura qui nimbe les héros, les martyrs et les bourreaux innocents - qui, Falco le savait par expérience, sont les plus redoutables.
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Dans les régions occupées par les militaires soulevés contre la République, toute la racaille et tous les opportunistes s'empressaient de revêtir la chemise bleue et d'adhérer au dénommé "Mouvement national". Avec un peu de piston et un peu de chance, appartenir aux milices de la Phalange était le moyen idéal de rester à l'écart des combats. Des embusqués, disait-on. Ces patriotes d'occasion pouvaient impunément régler leurs comptes avec leurs voisins, dénoncer les suspects, piller leurs maisons, et même leur tirer dessus à la lumière des phares d'une voiture, sur le bas-côté d'une route. Depuis les premiers jours de la guerre, les autorités militaires déléguaient la répression la plus brutale à des gens de cette sorte. Qui n'avaient pas grand chose à voir avec les centuries phalangistes qui combattaient véritablement, laissant leur peau dans le nord du pays ou autour de Madrid.
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- Que faisais-tu avant le soulèvement? voulut savoir Cari Montero. Tu militais dans un parti ou dans un syndicat ?
- Au PHC.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Le Parti hydraulique contemplatif.
- Sans blague.
- Sérieusement, je regardais l'eau couler sous les ponts.
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- Ce que nous vivons n'est pas un soulèvement, ni un coup d’État qui se complique et s'enlise, ajouta t-il. C'est une guerre. Qui va être longue... Longue et très dure. Elle l'est déjà. Il se peut qu'elle soit l'amorce d'une autre guerre, d'une tout autre envergure. mondiale, peut-être.
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Vidéo de Arturo Pérez-Reverte
Il n'avait ni patrie ni roi, mais une poignée d'hommes fidèles. Ils ne cherchaient pas la gloire, seulement à apaiser leur faim. Ainsi naquit le mythe. Ainsi se raconte une légende.
Après avoir été banni du royaume de Castille par le roi Alphonse VI, Ruy Díaz vend, au mieux offrant, les services de sa troupe de soldats dévoués. Dans cette lutte pour la survie en territoire hostile, sa force de caractère et ses faits d'armes lui vaudront rapidement le surnom de Sidi Qambitur, maître triomphateur.
Avec son talent habituel, Arturo Pérez-Reverte nous plonge dans l'Espagne du XIe siècle, celle des rois rivaux, des batailles sanglantes et des jeux d'alliances entre chrétiens et Maures. Loin du mythe manichéen du Cid patriote, Sidi est le portrait d'un chef de guerre hors pair, d'un formidable meneur d'hommes et d'un stratège au sens de l'honneur inébranlable. Un roman haletant, épique et magistral, une immersion au coeur de l'Histoire.
Traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli
« Un récit magnifique, du pur Pérez-Reverte. » El Mundo
Arturo Pérez-Reverte, né à Carthagène, Espagne, en 1951, a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Avec plus de vingt millions de lecteurs, il est l'auteur espagnol le plus lu au monde, et plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Il partage aujourd'hui sa vie entre l'écriture et sa passion pour la navigation. Il est membre de l'Académie royale d'Espagne.
En savoir plus : https://bit.ly/3ViUsSE
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