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Fanny Cloutier tome 1 sur 4
EAN : 9782875806727
376 pages
Kennes Editions (27/03/2019)
4.14/5   118 notes
Résumé :
J'ai souvent entendu dire que la chose la plus difficile dans la vie c'est de commencer quelque chose. Alors 3-2-1 : GO !
Je m'appelle Fanny Cloutier, j'ai quatorze ans, presque quinze. Les deux choses que je sais faire le mieux dans la vie, c'est dessiner dans mon journal intime ou bien subir les décisions excentriques de mon père. D'ailleurs, il doit bientôt se rendre à l'étranger pour tenter de développer une invention personnelle. Et moi, je vais devoir ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (86) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie le site de BABELIO et les éditions KENNES pour ma participation à cette Masse Critique privilégiée ; je ne m'attendais pas à recevoir un livre de si belle facture.

Je ne fais pas partie du public cible, puisque ce journal joliment décoré s'adresse aux adolescentes, mais j'ai su en apprécier toute la qualité, tant au niveau de l'histoire que des illustrations variées. Pour cela, je me suis vue de nombreuses années en arrière, et hormis quelques détails anachroniques, la projection a fonctionné. Je n'avais pas de téléphone portable, mais les mêmes questions existentielles, d'autres problèmes que les siens, mais la même manière de dialoguer avec mon journal pour mettre à distance des émotions trop douloureuses parfois.

Si j'avais eu un tel livre, je m'en serais probablement inspirée pour rédiger quelques pages et les embellir, à la différence que mon style n'était pas très « girly », mais plutôt noir et morbide ! Ici, malgré une trame sur fond de drame, les couleurs sont pastel, bien assorties, les textes ont des polices qui varient au gré des humeurs de Fanny. La couverture est très réussie dans son ensemble, en relief, gaie, même si, seul bémol pour moi, je n'ai pas aimé le visage de Fanny. Tout est dans le détail, on note même un marque-page délicat, vert d'eau en ruban soyeux, etc.
Son imagination est sans limites, mais son histoire ressemble à celles de bien des jeunes : failles et force, amours, amitiés et inimitiés, difficultés relationnelles parentales, transgressions ou punitions, rêves et réalité. Stéphanie LAPOINTE a rédigé un texte intelligent qui cache plein de messages à l'intention des ado. Marianne FERRER l'a complété de sa créativité graphique et colorée avec beaucoup de finesse et de délicatesse. Une belle association.

Les petits mots et les états d'âme s'étalent sur près de 400 pages que l'on tourne avec un plaisir non feint. Je crois que l'envie de recommencer un journal intime me taraude, et tant pis si je ne suis plus une ado !
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Kennes...

Fanny, à presque 15 ans, vit avec son père (et son furet, Albert) à Montréal. Une vie qu'ils se sont construit à deux, après le décès de sa mère, il y a plus de 10 ans. Réparateur de machines à coudre industrielles, il est aussi passionné par les méduses et ses pouvoirs sur le vieillissement. C'est comme ça qu'il a été sélectionné au concours des Inventeurs du XXIème siècle... qui se tiendra à Kyoto ! le souci, c'est qu'il compte y aller tout seul (ce n'était d'ailleurs pas dans les plans de Fanny d'aller au Japon) et installer sa fille à Sainte-Lorette, chez la soeur de sa maman (ce qui était encore moins dans les plans de Fanny !). le départ de son père ayant lieu dans deux courtes semaines, l'ambiance à la maison s'avère des plus glaciales. Et c'est la mort dans l'âme et le moral dans les chaussettes qu'en ce jour de fin août, la jeune fille prend le car pour Sainte-Lorette, petit bled perdu à 265 kms exactement de Montréal. Et ça commence déjà mal puisque personne n'est là pour l'accueillir... Et ce n'est pas en voyant arriver son cousin, Henri, que les choses vont aller en s'arrangeant ! Heureusement qu'elle a son journal à qui elle peut tout confier...

Avant de parler du contenu, attardons-nous sur le contenant. Car ce journal intime est, esthétiquement, magnifique ! Que ce soit sa couverture rigide aux bords arrondis, ses pages qui fourmillent d'illustrations, les différentes typographies et couleurs utilisées par Fanny, les feuilles pliées en 4 et collées... Un format vraiment original, que l'on prend plaisir à feuilleter et qui rend cette lecture des plus agréables. Quant à l'histoire, l'on fait la connaissance de Fanny Cloutier qui, à cause du déplacement de son père à Kyoto, va vivre pendant quelque temps chez son oncle et sa tante, André et Lorette, et son cousin, Henri. Une nouvelle situation qui ne l'enchante guère... bien au contraire ! Mais, l'on se doute, qu'au fil des jours, elle va, peu à peu, appréhender sa nouvelle famille, ses nouveaux amis, sa nouvelle école... C'est à son journal qu'elle se confie, aussi bien sur les événements du quotidien que ses émotions, ses sentiments, ses doutes et ses interrogations (notamment concernant un secret de famille). Stéphanie Lapointe nous livre, avec ce journal haut en couleurs et habité par des personnages attachants, un récit enjoué, vif, pétillant, drôle parfois, émouvant aussi, en abordant des thèmes tels que la famille, l'amitié, le deuil...
Un journal original et moderne...
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Je remercie beaucoup Babelio et Kennes Éditions pour l'envoi de cette petite merveille qui mérite bien les 5 étoiles que je lui donne et même plus.

Pour tout dire la lecture de ce livre fut une excellente surprise, en effet à la lecture de la quatrième de couverture sur Babelio, l'image de la couverture ainsi que du titre je m'attendais à recevoir un ouvrage du style du Journal d'une petite peste de de Virginy L. Sam, du journal d'une grosse nouille de Rachel Reée Russell ou encore du journal d'un dégonflé de Jeff Kinney. le nombre de série ayant cette forme de journal intime ne manque pas et son souvent très apprécié des plus jeunes. Cependant Fanny Cloutier ou l'année où j'ai failli rater ma vie est pour moi un niveau au-dessus de toutes celles que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à maintenant.

Rien que pour la forme ce livre sort du lot. L'objet en lui-même et vraiment très sympathique, la couverture est surprenante et surtout extrêmement bien faite, j'aime beaucoup quand il y a un peu des reliefs sur celle-ci, cette couverture ne donne qu'une seule envie : ouvrir le roman.

L'ouverture du roman : seconde excellente surprise, j'ai feuilleté le roman du début à la fin une bonne dizaine de minutes une fois que celui-ci fut sorti de son colis (très bien emballé au passage). Ce roman est tel un véritable arc-en-ciel de couleur une fois ouvert. Il y a des couleurs de partout jaunes, vertes, bleues, orange, etc… aucune n'est oubliée avec des illustrations très variées à chaque page, en plus des paroles de chaque personnage qui sont colorées d'une couleur différente. Rien que pour les yeux ce livre est un véritable petit bijou, chaque page donne envie de tournée la suivante pour découvrir quelles nouvelles merveilles s'y cache.

Ainsi si le visuelle global de se livre est très réussi, l'intrigue n'est pas en reste en plus, bien au contraire. Nous faisons la connaissance de Fanny qui apprend que son père qu'elle croit être sa seul famille part pour le Japon en la confiant durant ce voyage chez la famille de sa tante dont elle ignorait jusqu'alors l'existence. le déracinement est plutôt brusque pour l'adolescente qui se croit alors seul au monde. le personnage est intéressant et bien travaillé. Il est très plaisant de voir Fanny évolué tout au long de son journal. En plus il se crée au fil des pages un suspense sur les circonstances de la mort de sa mère alors qu'elle n'était âgé que de trois ans. Les circonstances de cette mort recèle en effet un secret de famille bien gardé et Fanny est bien décider à découvrir la vérité. le tout extrêmement bien fait, et les pages se tournent toute seule. J'ai d'ailleurs lu ce livre d'une seule traite et suis encore quelques jours plus tard sous le charme de cette lecture jeunesse d'excellente qualité.

Ainsi grâce à un visuelle très bien réalisé, une écriture agréable et fluide avec une touche d'humour, des personnages travaillés et une intrigue prenante ce livre j'en suis convaincu ravira les plus jeunes mais aussi les plus grand. Encore merci à Babelio et Kennes Editions pour l'envoi de ce livre. Cela faisait un moment que je n'avais pas lu un roman jeunesse de cette qualité. Une chose est sure, j'achèterai la suite dès sa sortie.
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Merci à Babelio et masse critique privilégiée de m'avoir proposée cette lecture et aux éditions Kennes pour l'envoi de ce livre « Fanny Cloutier ou l'année où j'ai failli rater ma vie de Stéphanie Lapointe. »

C'est un ouvrage original aux couleurs pétillantes, acidulées. Il est très attractif.

C'est ma première incursion dans la littérature jeunesse.

J'aime son graphisme, ses nombreuses illustrations, ses couleurs, ses papiers pliés au milieu d'une page. Sa présentation incite à la détente et à la légèreté. Chaque page est unique.

Ces éléments sont vraiment de qualité et j'imagine aisément comment une ado peut en être captivée.

Je me suis plongée dans cette lecture avec décontraction et délice.

J'ai aimé le personnage de Fanny, cette adolescente de presque 15 ans, qui vit seule avec son père et se retrouve confiée du jour au lendemain à une tante, pendant que celui-ci s'envole pour le Japon à cause de sa carrière.
C'est l'inconnu pour Fanny et elle va passer par de nombreuses émotions, interrogations, doutes, hésitations qu'elle déposent dans ce journal.

Elle va faire des rencontres qui vont la transformer et la modeler au fil des pages.

C'est ce qu'elle nous partage avec maturité et humour.

Une lecture agréable, divertissante, rafraîchissante.

J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Fanny Cloutier…
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Ce livre-journal intime de 370 pages se lit comme on savoure une friandise acidulée. le style graphique fait penser à un travail de scrapbooking. Aucune page ne ressemble à une autre pour notre plus grand plaisir. L'histoire commence un mardi 16 août avec un « Salut. Merci d'exister, journal » et se termine un lundi 9 janvier avec « à suivre (on dirait bien) ». Enfin, je dis se termine, mais ce n'est pas tout à fait exact, car il y a une suite à cette « année où j'ai failli rater ma vie ». Comme dans tout journal intime d'ado, il y a beaucoup d'amour, des doutes et des interrogations, mais aussi Albert le furet et des… recettes de cuisine (page 162, une recette secrète à déplier). J'ai beaucoup apprécié les traits d'humour de cette narratrice de 14 ans qui surprend par sa maturité. le propos est bien celui mis en avant par la citation de début et empruntée à Marguerite Duras : « Écrire, c'est hurler sans bruit ». À voir le silence dans lequel le lit ma fille de 12 ans, il faut croire que c'est une belle réussite.
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Mon père est un être complexe, habité par une peur constante de perdre le contrôle qu'il a sur les choses. Ça se manifeste à travers des détails absurdes de la vie.
1. Comme le fait qu'il possède une tasse à café et une cravate pour chaque jour de la semaine.
2. Comme le fait qu'il fait sonner son réveil à 6h 22 tous les matins (même le dimanche) juste parce que son chiffre porte-bonheur et le 10 et qu'en additionnant 6+2+2 on obtient 10.
RI-DI-CU-LE
3. Comme le fait qu'il a inventé un système hyper-louche qui permet de garder en vie (sans qu'elles poussent) différentes graines de légumes et de fruits. Un genre de jardin intérieur irrigué en permanence dans notre salle de bain, mais où AUCUN légume n'a jamais vu le jour ! L'argument de mon père : s'il y avait une catastrophe, Fanny on serait préparés, on mangerait à notre faim ! Et tu me remercierais !
(p. 17-18)
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La conductrice a fait preuve d’une surdose extrême d’enthousiasme pour décrire le paysage (sans grand intérêt) qui défilait à travers les vitres salles de l’autobus. J’enviais la vieille dame de deux cents ans à côté de moi qui avait subtilement retiré son appareil auditif pour ne plus avoir à supporté la voix nasillarde de notre chauffeuse/guide touristique improvisée.
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Fêter Noël avec mon père, c'est un peu comme vivre dans une publicité de McDonald's pour un soir.

C'est difficile à expliquer avec des mots mais tu verras bien.
(p. 291)
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Quand ça ne va pas, je me réfugie dans le premier placard que je vois. C’est le moyen le plus efficace que j’ai trouvé pour disparaître, pour me fabriquer un abri nucléaire à la hauteur de mes émotions.
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Si la solitude s'apprivoise, elle ne s'esquive pas.
Il faut quand même la porter partout jusqu'au bout de ses doigts tout le temps avec soi.
Poids plume.
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Video de Stéphanie Lapointe (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stéphanie Lapointe
Marina Orsini et ses invitées du club de lecture ont eu un gros coup de coeur pour le premier tome de la nouvelle série de Stéphanie Lapointe!
Pour voir l'épisode en entier, c'est par ici : https://ici.tou.tv/marina-orsini?r
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