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EAN : 9782376100010
311 pages
Incartade S (22/06/2016)
3.85/5   31 notes
Résumé :
Mélina, une jeune femme blessée par la vie, décide de tout quitter pour retourner à Oléron, son île natale, afin de réaliser ce projet fou dont elle rêve depuis toujours : créer son entreprise ostréicole artisanale.
Son rêve de liberté se transforme pourtant en un combat émaillé de morts suspectes. Elle va alors devoir se faire une place dans ce monde masculin et brutal où se mêlent jalousie et vengeance, mais aussi solidarité et amour
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
J'avoue avoir découvert cette maison d'édition un peu par hasard... en achetant « Femmes de coquilles » de Evelyne Néron-Morgat.
Un livre épatant et qui m'a... épatée, bluffée et émerveillée ! Ce fut mon coup de coeur de l'été ! Un premier livre plus que convaincant, très bien écrit et passionnant ; Evelyne Néron-Morgat possède déjà son propre style, bien à elle ; un style qu'elle maîtrise à la perfection : incisif, « parlant », fleuri (j'ai beaucoup apprécié les dialogues des anciens en patois) et coloré. En le refermant, on n'a qu'une envie : celle de se délecter des petits bonheurs qu'offre la vie.
Une écriture fluide, limpide et coulante, qui ne peut que plaire à ses lecteurs.
C'est l'histoire de chemins qui se croisent. Les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire.
C'est une histoire d'amour(s), une histoire de résilience, une ode au bonheur.
Il y a de l'humour dans ce livre, des personnages attachants et une profonde humanité.
Bien sûr, le cheminement de Mélina ne se fait pas sans heurt et son travail d'ostréicultrice va la confronter à la vieillesse, à la mort, à des événements dramatiques.
Pourtant, l'ambiance est souvent légère, séduisante et drôle. On s'attache à chaque personnage, à leurs histoires. Ils ont des choses à apprendre à Mélina et à travers eux Evelyne Néron-Morgat nous touche en plein coeur et nous pousse à réfléchir, à prendre la vie comme elle vient, à profiter de chaque instant.

Entre rires et larmes, surprises et émotions, Evelyne Néron-Morgat nous offre donc une ode à la vie et aux petits bonheurs qu'elle procure. Elle réussit à parler de meurtre, de la vieillesse, de la solitude, de l'amour et de l'amitié – de la vie ! – avec humanité et tendresse. Ses personnages sont hauts en couleur ; sa plume est fluide, sensible et pleine d'humour. Ce roman ne se lit pas, il se dévore et se savoure !

Un livre qui fait rire et qui fait du bien – beaucoup de bien ! –, qui donne envie de sourire à la vie et à ce qu'elle nous réserve, malgré les hauts et les bas. Un roman qui donne, aussi, envie d'aimer ! Après avoir refermé le livre, on a envie de dire à ceux qu'on aime… qu'on les aime très fort. Car ce n'est pas après qu'on pourra le faire et qu'il n'est jamais trop tard pour le dire.
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L'île d'Oléron, vous connaissez ? Des vacances familiales sans surprises, entre plage et forêt, avec des ventrées de fruits de mer en perspective. Mais Oléron c'est aussi un lieu de vie pour des métiers de la mer, soumis aux aléas climatiques et sanitaires, sans compter les lois du marché et les multiples contraintes administratives. C'est le métier d'ostréiculteur qu'Évelyne Néron Morgat, elle-même petite-fille d'ostréiculteur et femme de marin-pêcheur, nous fait découvrir dans son premier roman. Roman d'amour, d'amour tout court mais aussi d'amour pour ce métier rude que Mélina a choisi, arrivée à la trentaine, de retour dans son île natale au sortir d'années passées à travailler dans l'entreprise familiale. Elle a décidé de revenir à une pratique traditionnelle, artisanale, respectueuse de l'équilibre entre l'homme et la nature mais très dure physiquement, dans un milieu essentiellement masculin où on ne lui fera pas de cadeaux. Heureusement, une fois passé le temps de la surprise, voyant cette belle plante relever ses manches et accomplir le travail que bien des îliens ont abandonné tant il était rude et mal rétribué, elle va se faire des amis, et bien plus encore. La passion est au rendez-vous, la folie et la mort aussi, dans ce roman qui va bien au-delà de ses apparences de roman "qui fait du bien". Un beau portrait de femme, mais aussi une analyse sociale sans concession, loin, très loin des clichés sur Oléron la lumineuse, célébrée par Pierre Loti. Avec de savoureuses incursions dans le patois local, très imagé…
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L'île d'Oléron, vous connaissez ? Des vacances familiales sans surprises, entre plage et forêt, avec des ventrées de fruits de mer en perspective. Mais Oléron c'est aussi un lieu de vie pour des métiers de la mer, soumis aux aléas climatiques et sanitaires, sans compter les lois du marché et les multiples contraintes administratives. C'est le métier d'ostréiculteur qu'Évelyne Néron Morgat, elle-même petite-fille d'ostréiculteur et femme de marin-pêcheur, nous fait découvrir dans son premier roman. Roman d'amour, d'amour tout court mais aussi d'amour pour ce métier rude que Mélina a choisi, arrivée à la trentaine, de retour dans son île natale au sortir d'années passées à travailler dans l'entreprise familiale. Elle a décidé de revenir à une pratique traditionnelle, artisanale, respectueuse de l'équilibre entre l'homme et la nature mais très dure physiquement, dans un milieu essentiellement masculin où on ne lui fera pas de cadeaux. Heureusement, une fois passé le temps de la surprise, voyant cette belle plante relever ses manches et accomplir le travail que bien des îliens ont abandonné tant il était rude et mal rétribué, elle va se faire des amis, et bien plus encore. La passion est au rendez-vous, la folie et la mort aussi, dans ce roman qui va bien au-delà de ses apparences de roman "qui fait du bien". Un beau portrait de femme, mais aussi une analyse sociale sans concession, loin, très loin des clichés sur Oléron la lumineuse, célébrée par Pierre Loti. Avec de savoureuses incursions dans le patois local, très imagé…
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M'engoncer dans un pavé de plus de 400 pages ne me fait plus peur depuis des lustres ; en revanche, lire pour lire n'a à mes yeux aucun intérêt, d'autant plus quand l'auteur me propose une série de mièvreries plates et insipides, étayée ça et là par quelques touches de patois mal embouché et une intrigue, il faut le préciser, quasi-inexistante... soporifique. Seul me restera, peut-être, le goût délicieux et un peu iodé de ces étonnants coquillages que je déguste avec délectation à chaque repas de fête, mais ça, l'auteur n'y est pour rien du tout…
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En août 2016, j'ai visité Fort Royer sur l'île d'Oléron. le guide n'était autre que l'auteur. Une femme passionnée par le métier d'ostréiculteur et par Oléron. Passion que l'on sent dans le livre. Une lecture plaisante, de très bon moments.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Luc se lança dans la grande histoire de ce coquillage....
Il lui raconta que les hommes préhistoriques en mangeaient déjà et que dans certaines civilisations, les hommes les avaient utilisées de façons très curieuses. Les hauts citoyens des grandes cités grecques de l'Antiquité se servaient des coquilles pour voter quand ils devaient décider de bannir un habitant ou de déclarer la guerre à une autre cité. Les Grecs savaient confire dans les huîtres dans du miel . ... Les Romains avaient été les premiers, sans doute avec les Chinois à l’autre bout de la terre, à les élever.
...recette romaine à base d'huîtres. Ils prenaient des grands pots en terre, comme des amphores, et ils mettaient un lit de sel, puis des couches de morceaux de poissons, huîtres détachées de leurs coquilles, différents aromates et ils terminaient par des intestins de poissons, lavés et choisis avec beaucoup de soins.
Ils laissaient mariner tout ça parfois pendant plus d'un an, et après décomposition ils consommaient à la fois le liquide qui s'en écoulait et la pâte qui restait.
Ils appelaient çà le garum. C'était à l'époque un condiment de luxe très recherché. Dans toutes les grandes cités romaine, il y avait la Maison du Garum.
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Évelyne Néron Morgat - Femme de coquilles
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