Les volets s'ouvrent la Vienne à la fin des années 30, une période trouble, propice aux règlements de compte sanglants.
Des fenêtres, il y en a beaucoup dans cet immeuble. Il y a des ouvertures sur la rue, mais il y a aussi une série de fenêtres sur la cour qui permettent aux habitants de s'observer les uns les autres. Dans la nuit, on y voit d'ailleurs des choses particulières : un chien éventré, une jeune fille tourmentée, un mime qui travaille la nuit et se promène nu dans son appartement, un trompettiste asiatique, une petite fille bossue qui aime les hérissons, un concierge qui joue le boucher, un médecin psychiatre à qui la police demande son avis sur les meurtres, etc.
Avec cette galerie de personnages,
Dan Vyleta tisse une intrigue pleine de rebondissements. Qui pouvait bien en vouloir au chien du « Zellenwart », l'espion chargé de surveiller l'immeuble ? Pourquoi le mime a-t-il lavé un couteau ensanglanté ? Qui est la belle endormie ? Qui a tué l'ivrogne du premier ? La police cherche-t-elle un coupable commode ou l'auteur véritable des meurtres ?
Un pavé glauque, une lucarne historique et psychologique sur l'Autriche du début de la Seconde Guerre mondiale, un polar à découvrir.