Frangines

Une grosse déception que ce livre. Il y a des années, j'avais lu et aimé La cour des grandes. Aujourd'hui je lis Frangines et quel ennui. Est-ce que mes goûts ont évolué ? Bonne question.

Comme le titre le suggère il s'agit donc d'une histoire de soeurs. Elles sont trois. Mathilde, Violet et Louise. Nous avons droit à un chapitre pour chaque soeur, un de plus pour leur mère et un encore pour la fille de Violet, Clarisse. Et ainsi de suite jusqu'à la fin. Si le côté frais et vacances est bien au rendez vous au début de ce livre, je n'ai pas compris pourquoi cette histoire manquait à ce point d'interractions, de dynamisme et de pep's. J'ai lu la moitié de ce livre avant de l'abandonner car en plus de n'avoir aucun fil conducteur, ni queue ni tête, la plume est sans saveur.

Que voulez vous, certains restent fidèles au même style de littérature alors que d'autres comme moi, passent à autre chose. Je ne suis personne pour juger ce livre de mauvais, je me rends juste compte que les histoires sans histoire à décrire en rond des frangines sans panache sous le couvert d'une plume banale, ce n'est pas pour moi. Au suivant.

Cet été-là, les trois soeurs, comme d'habitude, vont passer quelques jours ensemble dans la maison familiale, achetée des années auparavant, en Provence. Mathilde, l'aînée dominatrice, belle, un peu arrogante, descendra de Paris avec ses deux enfants, Raphaël les rejoignant plus tard. Violette, la cadette qui a toujours vécu dans l'ombre de sa soeur, viendra seule avec sa fille adolescente, Clarisse. Séparée de son mari avec qui les relations sont tendues, encore fragile de cette relation, elle profitera tout de même de ces quelques jours pour présenter son nouveau compagnon, Jérôme. Louise, même si elle est infirmière libérale à Saint-Rémy, profitera de l'arrivée de ses soeurs pour séjourner à La Garrigue. Leur mère, Jeanne, est heureuse d'accueillir toute sa petite famille même si, l'été précédent, un grand chamboulement a bouleversé sa vie. Se profile un été sous le soleil, entre rivalités, tendresse, fous rires, non-dits, retrouvailles et souvenirs...

Quel plaisir de passer un été au chant des cigales, sous un soleil de plomb en compagnie des soeurs Carpentier. Toutes réunies dans la même maison, autour de leur mère, où résonnent encore leurs rires et leurs chagrins d'enfance. Toutes unies malgré leurs différences. Ces quelques jours passés à la Garrigue seront l'occasion de discussions animées, de secrets révélés, de mises au point. Avec beaucoup de tendresse et d'empathie, Adèle Bréau dresse le portrait d'une sororie terriblement attachante, fouillée et parfaitement analysée, chacune avec leur défaut, leur force ou leur faille, leur secret. Elle aborde intelligemment divers thèmes tels que la parentalité, la violence, l'homosexualité, la maladie, le couple, les relations entre soeurs évidemment mais aussi entre parents et enfants. Un roman un brin nostalgique, émouvant et sensible, et trois frangines que l'on quitte avec regret...

La Garrigue ...
Une maison de vacances à Saint-Remy de Provence, devenue pour Jeanne et Yves à la retraite, une maison “tout court”... La maison du bonheur.. Un endroit où leurs trois filles viennent aux vacances se retrouver, se ressourcer , même pour la petite dernière, Louise, restée au pays, devenue infirmière libérale.
Mais cet été là ne ressemblera pas aux autres puisque Yves est parti...
Une sorte de "réajustement" sera à opérer...
Très vite, Violette la deuxième, arrive avec sa fille de onze ans , puis se sera Mathilde , l'aînée, "la parfaite" , avec ses deux enfants . Leurs hommes arriveront plus tard, Raphaël le mari de Mathilde dans sa super bagnole, et Jérôme, le nouveau copain de Violette que personne n'a encore vu.
Quelques jours pour se retrouver entre “Frangines”, mère devenue grand- mère, et enfants. Quelques jours pour reprendre leurs places dans la fratrie, reprendre les discussions, les querelles, les griefs, les fous-rires, les petits énervements, les souvenirs ...
Les mêmes frangines que petites , mais adultes ...
Quelques jours pour parler, dire, se confier, tomber amoureuse, rompre, reprendre, pardonner...

Si le style est fluide , les phrases sont courtes , simples, trop simples...
Le talent d' Adèle Bréau se cache ailleurs, dans les situations, dans la psychologie des personnages, dans leur véracité. On a l'impression d' y être. Et quand le roman se termine , l'impression de connaître intimement la famille Carpentier, ses failles, sa force, ses pulsations cardiaques. Adèle Bréau voit les gens avec le coeur, avec les tripes.
Et quand on referme ce libre, entre les sauts dans la piscine, le soleil qui vous monte à la tête, le miel sur les tartines, on a l'impression de connaître cette maison, qui est la leur, fictive, mais qui pourrait être la notre, à condition d'avoir une maison familiale, des soeurs. A condition d être une frangine nous aussi...
Et quand on referme ce livre, et qu'on lit les remerciements , on sourit , car Adèle Bréau remercie toutes les soeurs... la sienne et puis les célèbres : les soeurs Brontë, Middleton, Williams, Hadid, Kardashian et d'autres que je ne connais pas ...
Et quand on referme ce livre, on a envie ( ou pas !) d'avoir des soeurs, deux, comme dans Frangines .
( Et puis , on a surtout envie de partir en vacances, au soleil !)

Un livre très agréable, léger et profond à la fois...

Voici un livre qui me fait envie depuis longtemps, que je m'étais fait offrir à Noël il y a deux ans mais, les livres à lire s'accumulant plus vite que je ne lis, je n'avais pas encore pris le temps de l'ouvrir. Voici enfin venir son tour. Là encore, je me dis que j'ai eu tort de ne pas l'avoir fait plus tôt car je viens de passer un très très bon moment de lecture.

Les "Frangines", elles sont trois. Deux vivent à Paris et une en Provence. L'aînée est mariée et a deux enfants, la seconde est divorcée et vit seule avec sa fille, la troisième est célibataire sans enfants. Chaque été, elles se retrouvent dans la maison familiale à Saint-Rémy-de-Provence, chez Jeanne, leur mère. Cette année est particulière, c'est la première fois que leur père n'est pas là...

Avec en fond sonore le chant des cigales, nous faisons tour à tour connaissance avec les femmes de la famille : les trois soeurs bien évidemment (Mathilde, Violette et Louise), mais aussi la mère (Jeanne), et la fille de Violette (Clarisse). Chacune a son tempérament, son histoire et ses secrets. Chacune nous touche à sa manière, certaines plus que d'autres mais toutes sont attachantes.

L'autrice, de sa plume toute en sensibilité et pleine de punch, nous invite pour les vacances d'été chez la famille Carpentier, des vacances hautes en couleur où j'ai pris plaisir à m'immiscer dans leurs petites histoires de famille, à découvrir les secrets des unes avant les autres, à apprécier leur complicité que les chamailleries n'entachent pas. J'ai souvent souri, tout comme j'ai souvent été émue.

Les histoires de famille se mêlant aux histoires de coeur, cela donne une intrigue qu'on pourrait qualifier de banale mais qui m'a pourtant happée. Et les personnages bien croqués y sont sans aucun doute pour quelque chose. Entre les petits travers des unes et des autres, leurs chamailleries, leur vécu commun et celui qui leur est propre, je n'ai nullement eu le temps de m'ennuyer. Elles m'ont toutes touchée les unes après les autres, et particulièrement Violette.

Dans ce tendre et joli roman, il y est essentiellement question de relations familiales, entre soeurs notamment mais pas uniquement, de relations de couple, d'éducation, d'amour, et surtout de l'importance de la famille. C'est un livre touchant, parfois drôle, parfois plus mélancolique ou nostalgique, où les petites jalousies, rancunes et secrets ne font pas le poids face aux liens du sang, à l'amour et au soutien familial.

C'est un roman plein d'humour et de jolies émotions, tout en sensibilité et délicatesse, qui vous fera passer un doux et bon moment de lecture.

Ah, quel joli roman d'été ! Sucré, Dégusté comme une friandise , idéal en ce moment pourvoyeur d'angoisse et de morosité !

L'histoire de trois soeurs qui se retrouvent chaque année à Saint- Rémy - de - Provence , au coeur de la bâtisse de la Garrigue, que leurs parents ont achetée autrefois .

Tout oppose «  les frangines » mais rien ne peut les séparer : Mathilde l'aînée , grande blonde , mariée à Raphaël , éblouissante, dominatrice , décidée , Violette , belle plante rousse qui a grandi à l'ombre de sa grande soeur , divorcée de Michel, elles vivent à Paris, enfin Louise , brune , née des années plus tard, la benjamine restée à Saint- Rémy , auprès de ses parents ,Infirmière libérale ,très dévouée à ses malades, super- protectrice de sa mère , Jeanne , ancienne sage- femme et leur père Yves, entrepreneur retraité.

Cet été , elles se réunissent pour la première fois depuis la fracture de l'année précédente.
Je n'en dirai pas plus:
Ce serait dommage , entre petites exaspérations , révélations inattendues , secrets protégeant trois générations, tendresse et complicités , Humour—- , Bienveillance — chapitres alternant avec bonheur entre passé et présent ——-souvenirs adolescents, réalités d'aujourd'hui, rire et larmes , l'auteure , avec délicatesse et vérité nous plonge avec bonheur dans une saga très émouvante , jamais gnan- gnan, au coeur de la Provence , cigales et chaud soleil, tartines grillées , plongeons dans la piscine en prime, baisers mouillés et bonheurs familiaux , Guêpes et chaleur écrasante , miel qui dégouline sur les doigts, trahison, rêves et regrets , intérieur de la maison très frais, odeur sucrée de melon, le lecteur se glisse avec bonheur dans cette saga familiale , une histoire qui pourrait être la nôtre !
J'ai moi aussi deux soeurs !
Un roman tout simple qui fait du bien ! Emprunté par hasard à la médiathèque ! Chez JC Lattès.