Ce roman jeunesse raconte l'histoire vraie de Sohail, jeune afghan qui a fui son pays avec sa soeur et leur mère enceinte. Ils ont du laisser leur vie d'avant derrière eux et surtout leur père et mari qui devait rester caché car faisant partie de la résistance.
Le régime des taliban est dépeint par un enfant, ce qui rend les propos un peu plus facile à avaler que dans les livres de géopolitiques. Malgré cela, ce livre est dur : exécution publique, pendaison, mariage forcé, suicides, ...
Un livre dur, donc, mais nécessaire et qui rappelle comment un pouvoir totalitaire peut facilement s'installer dans un pays.
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Comment parler des talibans et décrire la vie quotidienne des afghans sans en faire un livre lourd et dur?
C'est chose faite, on arrive à imaginer le quotidien, la mort au coin des rues, la folie meurtrière, la menace continuelle et habituelle, ... la difficulté de faire confiance, la loi du silence en guise de protection, et ce même en famille. Tout le monde peut-être un ennemi potentiel, personne n'est certain de qui est qui...
Beaucoup de sujets très difficiles sont évoqués. C'est un beau livre qui permet d'approcher et de toucher de l'esprit la souffrance et la survie d'un peuple. Sont aussi évoqués le déracinement, la fuite vers l'inconnu et le voyage de réfugiés.
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Basée sur une histoire vraie, ce roman pour adolescents brosse un portrait réaliste du régime taliban et des atrocités que les Afghans ont vécues.
On tremble avec le héros, on se révolte avec lui, on pleure en sa compagnie...
Et quand on refreme ce livre, on se dit qu'on doit continuer à combattre l'extrmisme sous toutes ses formes.
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Roman classé dans le rayon adolescents dans ma bibliothèque, ce qui explique que je ne l'avais jamais lu depuis sa parution en 2011. Un roman témoignage poignant et une réalité effrayante. On avance dans le roman avec la peur au ventre et on ferme le livre en se disant qu'on doit tous combattre toute forme d'extrémisme.
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C'est un livre touchant, magnifique.
La situation actuelle en Afghanistan, reflète, je pense , la situation du livre.
On retrouve plusieurs mots en Dari dans ce livre, comme: Madar=mère, Padar=père.
Je suis triste de me rendre compte que les rêves de Sohail, ne seront pas réalité pendant son existence.
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Voilà plusieurs jours que cette question me taraude : pourquoi, mais pourquoi suis-je né dans ce pays qui ne connaît que la guerre ? Les Russes ont envahi l'Afghanistan en 1979. Ils sont restés jusqu'en 1989. Puis les moudjahidine ont pris le pouvoir. Un an plus tard, les taliban les en délogeaient et nous renvoyaient à l'âge de la pierre. Ce pays, c'est le Guerristan !
- Tu as vraiment l'intention de partir ? lui demande Mounir d'une voix où perce l'admiration.
- C'est un rêve, sans plus. Il n'est pas encore interdit de rêver, dans ce pays !
- Tous les voyages commencent par un rêve ... dit Mounir, énigmatique.
- Me fais-tu confiance?
- J'essaie