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Jessica Balzano et Kevin Byrne tome 3 sur 6

Fabrice Pointeau (Traducteur)
EAN : 9782749110066
480 pages
Le Cherche midi (28/08/2008)
3.75/5   122 notes
Résumé :
Du conte de fées au cauchemar, il n'y a qu'un pas. Il suffit d'une seule nuit, d'une seule lune. Au bord de la rivière Schuylkill, une jeune femme semble reposer, sagement allongée. Mais la belle ne dort pas : amputée des deux pieds, le ventre souillé d'un mystérieux dessin, la princesse a définitivement quitté le monde des vivants…

À Philadelphie, Noël approche et, avec lui, son cortège de flics en service. Byrne, impliqué jusqu'au cou dans une vilai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Une jeune femme est trouvée morte sur un ponton de la rivière Schuylkill, habillée d'une robe datant du XIXème siècle, les pieds amputés, une lune à visage humain peinte sur son abdomen. Les inspecteurs Balzano et Byrne enquêtent.
Philadelphie, époque contemporaine
Décidément on meurt beaucoup dans the streets of Philadelphia !
A croire que tous les tueurs en série, les serial killers, les tueurs compulsifs, se sont donnés rendez-vous dans cette ville.
Rappelez-vous les ouvrages précédents de l'auteur on y mourait plus que de raison. Et bien, ici, c'est pareil ! Autre mobile, autre modus operandi , mais quand même un certain nombre pour ne pas dire un nombre certain. C'est vrai c'est du roman, mais bon, trop c'est trop, on n'en finit plus et cela devient lassant, d'autant que la résolution de l'enquête est coton et qu'il fait froid, c'est Noël, il neige d'abondance et les routes sont glissantes, les trottoirs aussi, faut pas sortir en escarpins et sans manteau. Ce n'est pas un temps à mettre un malade mental dehors.
L'idée de base du roman était bonne, les contes de fées, pas facile les contes, il y a toute une exégèse là dessus, des spécialistes et des tas de bouquins écrits sur ce thème, donc on se dit, banco ! On paie pour voir et c'est pas mal, franchement, intrigue sympa (façon d'écrire !), meurtres qui sortent de l'ordinaire sans qu'il y ait du sang dans tous les coins, on connait le duo de flics, leur complémentarité, un bémol, Byrne qui a des visions, qui ressent, hume et visualise des trucs, à la rigueur, allons-y, j'ai du mal, mais bon, ça fait partie de l'imaginaire montanarien, on en a vu d'autres...
L'assassin est connu, donc pas sorti d'un chapeau, du coup je soulève le mien, on le découvre pratiquement à la fin, juste pratiquement, car il faut une explication de texte. En revanche, faut pas être grand clerc, j'avais compris qui était celui qui eut le dernier mot.
Et Philadelphie dans tout ça, hein ? Je l'ai dit, il neige, alors forcément, les jours étant, de plus, plus courts, on n'y voit moins bien, donc la vue, le panorama, ce sera pour une autre fois. Quelques bistrots irlandais, les recettes italiennes, peu d'ambiance, d'odeurs, Balzano qui fait les soldeurs pendant son enquête, c'est pas interdit ça ? Pas de petites frappes, pas de voyous, quelques décérébrés, dommage !
C'est la rivière l'héroïne, enfin, une des héroïnes, la Schuylkill, affluent de la Delaware, 205 k de long, c'est écrit dans le livre, noire de jour comme de nuit, étroite et large, ça dépend où, ses bosquets le long, ses pontons accrochés aux rives (c'est beau ? C'est de moi), ses meurtres...euh, je m'égare. Et puis, il y a la lune, l'astre nocturne, le lune, oui, mais pour savoir, il faut lire, désolé, je ne peux rien dévoiler.
Cela ne passe pas, je n'y suis pour rien, j'aimerais bien dire, ce livre est un chef d'oeuvre, allez-y franco, c'est du bon, du lourd, vous m'en direz des nouvelles, je sais qu'il a plein de bons échos, pas le mien, je regrette, faut pas m'en vouloir, je ne le ferai plus, promis, juré, craché...
Ce n'est et cela reste, cependant, que mon avis.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Certains vous diront que sous leurs airs anodins, les contes de fées cachent beaucoup de violence. Après la lecture de "Funérailles", ils seront désormais pour vous le symbole de vos pires cauchemars.

Je découvre Richard Montanari avec ce titre et c'est vrai que, comme il est dit dans la quatrième de couverture, j'y ai retrouvé une ambiance à la Michaël Connelly (que j'adore) qui aurait délaissé Los Angeles pour Philadelphie, Philly pour les intimes. Ici aussi le décor, la ville, ses faubourgs et ses rivières, créent l'atmosphère idéale, aussi poisseuse que le sang qui va couler. Par contre à la place d'un héros solitaire (Bosch), j'ai fait la connaissance d'un duo de flics, Jessica Balzano et Kevin Byrne. Les voilà aux prises, à quelques jours de Noël, avec un serial killer qui parsème les rives de la Schuylkill de cadavres de femmes. Le corps de chacune d'elles porte le symbole de la lune et la mise en scène évoque un des contes d'Andersen.
De son côté, l'inspecteur Walter Brigham, nouvellement retraité, fait part à Byrne de son désir de continuer à enquêter en tant que détective sur une "cold case" qui lui a empoisonné l'existence. En 1995, deux fillettes, dont l'une était la fille d'un collègue, disparues après une fête d'anniversaire ont été retrouvées assassinées. Faute de preuves, le suspect de l'époque a été relâché. Les investigations que Walter a poursuivies discrètement lui font penser que le dénouement de l'affaire est proche.
Le lecteur voit donc se dérouler devant lui deux énigmes à élucider, à moins que les meurtres d'anciens pédophiles perpétrés par un justicier inconnu n'en fassent une troisième. Et si tous ces crimes avaient un lien ?

J'ai beaucoup aimé l'ambiance glaciale de Philadelphie l'hiver avec pour toile de fond les contes de fées. Grâce à des chapitres courts, le rythme est soutenu. Les personnages des policiers au sens de l'honneur très poussé m'ont séduite. Malgré une fin un peu énigmatique, je suis prête à lire d'autres aventures de Byrne et Balzano (Déviances, Psycho). 16/20

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L'inspecteur Kevin Byrne est de retour à Philadelphie après une semaine de vacances dans les monts Poconos. Il va prendre un verre dans son « diner » favori, manière de renouer le contact avec sa ville, avant de reprendre le travail. Dans un coin du bar, il remarque une tête connue : Anton Klotz, un dangereux tueur de sang-froid à qui il a eu affaire par le passé. Byrne, la main sur son arme, se tient prêt à toute éventualité, mais Klotz lui aussi l'a reconnu. Pour se protéger, il prend une jeune femme en otage et, malgré les efforts de Byrne pour le raisonner, il l'égorge, sous les yeux de son mari, avant d'être abattu par les snipers de la police. Byrne se reprochera longtemps d'avoir privilégié le dialogue et de ne pas avoir abattu Klotz quand il en avait l'occasion.
« Byrne avait souvent été confronté à la douleur du deuil, mais rarement si tôt après un assassinat. Cet homme venait d'assister au meurtre sauvage de sa femme. Il s'était trouvé à quelques dizaines de centimètres d'elle. L'homme leva les yeux vers lui, et Byrne y lut une douleur bien plus profonde, bien plus sombre qu'il n'en avait jamais vu. » …
« Elle s'appelait Laura.
Elle avait les yeux noisette.
Kevin Byrne avait le sentiment que ces yeux le hanteraient encore longtemps.»

Deux jours plus tard, il retrouve sa coéquipière Jessica Balzano et, ensemble ils se replongent dans le train-train quotidien des officiers de la « Crime », fait d'agressions et de meurtres. Par cette nuit froide de décembre, ils sont appelés sur une scène de crime : au bord de la rivière Schuylkill, une jeune femme est assise, habillée d'une longue robe ancienne, comme surgie d'un temps oublié. Elle semble contempler la lune, comme une princesse de conte de fées figée dans le temps. Au premier abord, on ne croirait même pas qu'elle est morte, à la voir ainsi drapée dans sa fine pellicule de givre.
Balzano et Byrne prennent l'affaire en charge, découvrant nombre d'indices, certains bizarres et d'autres plus macabres. La victime a été amputée des deux pieds, et elle porte sur l'abdomen, la représentation d'une lune, peinte avec un mélange de sperme et de sang.
Peu après, une autre victime est trouvée en amont de la rivière dans un château d'eau abandonné, assise sur un rebord de fenêtre avec, aux creux de ses mains jointes, quelque chose d'invraisemblable. A l'autopsie, on retrouve sur son corps la même représentation de la lune, exécutée de la même manière.

Alors qu'il venait de fêter son départ en retraite, et envisageait de prendre une licence de Privé, l'inspecteur Walt Brigham est retrouvé mort carbonisé. Il continuait à enquêter sur une affaire non résolue qui le hantait, le meurtre de deux petites filles dans Fairmount Park, dont l'une était la fille d'un policier de leur unité.
Les deux partenaires vont recevoir le renfort d'un jeune officier, l'inspecteur Joshua Bontrager, une curiosité, qui se définit lui-même comme le premier flic amish de Philadelphie.
Lors de leurs investigations sur les meurtres de ces jeunes femmes et de l'inspecteur Brigham, les enquêteurs vont être amenés à faire la connaissance du pasteur Roland Hannah, de « l'Eglise de la Nouvelle Page de la Flamme Divine », et du diacre Charles Waite, son demi-frère. le pasteur anime un groupe de parole dans cette église, et ces deux hommes se sont donné une mission qui finalement va leur faire croiser la route des policiers et celle du tueur.

Ce roman, après « Déviances » et « Psycho », est le troisième de la série mettant en scène Kevin Byrne et Jessica Balzano, que j'ai retrouvés avec grand plaisir. Ce sympathique duo bien rodé travaille ensemble depuis plusieurs années déjà, et attire immédiatement la sympathie du lecteur. Jessica, jeune maman, mène de front son travail, le mariage et la maternité. Byrne est un père divorcé, portant le fardeau d'affaires passées. Depuis qu'il a reçu une balle dans la tête il est sujet à des cauchemars, des crises de migraine, mais il a également des visions et des intuitions, souvent déterminantes.

Leur relation est un curieux mélange de professionnalisme et d'une très solide amitié. Lorsque l'on affecte pour quelque temps un nouveau partenaire à Byrne, Jessica ne peut s'empêcher d'en être jalouse.
L'intrigue bien menée et la psychologie des personnages sont de tout premier ordre. Les deux personnages principaux sont bien développés, et leur vie professionnelle et familiale bien décrite.

Philadelphie et sa triste météo hivernale offrent un cadre bien morne à cette enquête, et prennent dans ce roman autant d'importance que les personnages eux-mêmes.
L'auteur s'offre pour l'occasion une critique des médias, qui choisissent un angle bien précis pour relater une affaire, modifiant ainsi sa perception aux yeux du public.
« Les médias avaient déjà commencé de réhabiliter Anton Krotz aux yeux du public – sa terrible enfance, la manière dont le système l'avait maltraité. Il y avait aussi eu un article sur Laura Clarke. Byrne était certain que c'était une femme bien, mais l'article en faisait une sainte.»

L'auteur entraîne ses lecteurs dans plusieurs directions, ce qui pourrait faire craindre que parfois l'histoire ne s'enlise, mais ce n'est pas le cas. Quand les pièces du puzzle commencent à se mettre en place, le roman décolle, pour de bon, et conserve son altitude de croisière jusqu'à la descente finale, forcément inattendue.

S'il ne révolutionne pas le monde du thriller, ce roman est un très honnête travail d'artisan, un bon « page turner ». C'est un roman prenant, et les quelques heures passées à sa lecture sont loin d'être du temps perdu.
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Troisième épisode des enquêtes de Byrne (le vieux flic "visionnaire") et Bolzano (la jeune fliquette, encore que pas tant que ça, boxeuse professionnelle à ses heures, mais pas trop dans cet épisode).

Un serial killer aux mises en scène macabres et incompréhensibles. Un vieux flic, pote de Byrne, qui part en retraite en voulant continuer une vieille enquête, non résolue, de meurtres de petites filles.

Bien entendu, tout ceci va finir par se rejoindre.

J'aime bien cet auteur, et le duo est assez sympathique. Les scénarios sont plutôt bien goupillés, pas vraiment de rebondissement, c'est pas plus mal, davantage une enquête qui progresse petit à petit. Des personnages intéressants, à la frontière du duo. Dans celui-ci, par exemple, un inspecteur amish ou presque. Quelques touches d'humour, assez ténues, car finalement, le livre est plutôt noir de noir.

Un point négatif, mais l'auteur n'y est pour rien : la traduction du titre. "Funérailles" pour Merciless. Si mes souvenirs sont bons (et ils doivent l'être), il n'y a pas beaucoup de funérailles dans ce livre.

Il y a encore au moins 3 romans dans la suite, je vais me les noter dans mes pense-bêtes !
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L'auteur de Psycho et Déviances (la première enquête des flics de Funérailles, disponible en poche) nous dépeint un tableau écorché et violent de Philadelphie, vu au travers des yeux de ses deux enquêteurs, Byrne et Balzano, flics blasés et rompus aux horreurs de cette ville qu'ils parcourent chaque jour, prêts à affronter les pires horreurs que l'homme peut infliger à ses congénères. Au fil de ces chapitres courts et intenses, qui ne nous laissent aucun répit dans une enquête menée tambour battant, il s'emploie à distiller des morceaux d'un puzzle dont les pièces, en toute logique, devraient s'assembler avec facilité. Il n'en est rien, bien au contraire ! A chaque pièce que le lecteur trouvera, assemblera et se félicitera d'avoir mis la main sur le dénouement final, Montanari les fait éclater quelques chapitres plus loin, en apportant de nouveaux éléments qui ne collent pas avec l'assemblage précédent. Il ne reste plus alors qu'une seule solution : tout recommencer. Pour finalement s'apercevoir que vous n'étiez pas bien loin de la vérité, mais que vous n'aviez pas assemblé les pièces dans le bon ordre. Un peu comme l'ont fait ces enquêteurs coriaces face à ce criminel qui les aura menés par le bout du nez jusqu'à la fin…
Funérailles est un livre que je vous recommande, bien qu'il n'aille pas dans le top ten de mes préférés. Tout simplement parce que Montanari sait maintenir le suspens. Malgré ça, il demeure quelques longueurs et chapitres que je qualifierai d'inutiles, de par leur lourdeur et leur lenteur.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Jessica entendait le fiel dans la voix de Byrne. Elle comprenait. Il y avait des moments dans leur boulot où vous vouliez attraper les spécimens les plus pervers - les sociopathes que certaines personnes de la communauté médicale voulaient préserver, étudier, quantifier - et les jeter depuis le pont le plus proche. Rien à foutre de ta psychose. Rien à foutre de ton enfance pourrie et de tes déséquilibres chimiques. Rien à foutre de ta mère azimutée qui foutait des araignées mortes et de le mayonnaise rance dans ton slip. Si vous étiez flic à la criminelle et qu'une personne en tuait une autre dans votre secteur, elle payait - peu importait de quelle manière.
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Quand vous étiez l'épouse d'un agent de police, chaque jour vous aviez peur. Vous aviez peur du téléphone, des coups frappés à la porte, du bruit d'une voiture se garant dans votre allée. Vous aviez peur chaque fois qu'il y avait un flash spécial à la télévision. Puis un jour l’impensable se produisait, et vous n'aviez plus rien à craindre. Vous preniez soudain conscience que, durant tout ce temps, toutes ces années, la peur avait été votre amie. Car la peur signifiait qu'il y avait de la vie. La peur était l'espoir.
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Chaque flic avait son affaire non résolue, un crime qui le hantait à chaque instant, qui le harcelait dans ses rêves. Si vous échappiez aux balles, à la bouteille, au cancer, alors Dieu vous donnait une affaire non résolue.
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"Quelqu'un n'a-t-il pas dit que nous obtenons la justice dans le prochain monde, mais que dans celui-ci nous avons la loi ?"
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Jessica saisit les photos et les enfonça dans son sac. Elle les regarderait plus tard. Elle en avait assez vu pour aujourd'hui. Elle avait besoin d'un verre. Ou de six.
Elle jeta un coup d’œil par la fenêtre. Il commençait déjà faire sombre. Jessica se demanda s'il y aurait un croissant de lune cette nuit.
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