Grosz avait tellement ressenti l'absurdité et l'inutilité de la guerre qu'il exécuta en 1918 son fameux dessin "Bon pour le service/Le conseil de révision" où l'on voit un médecin du conseil de révision examiner un squelette portant lunettes, en état de putréfaction avancée, avant de déclarer : "Bon pour le service"
Les premières "expositions de la honte" sur l'art "dégénéré" commencèrent en 1933.
Grosz était l'un des artistes les plus détestés des nationaux-socialistes. 285 de ses œuvres furent retirées de collections allemandes.
"Une vie, une œuvre" sur France culture - George Grosz