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EAN : 9782867410314
349 pages
Le Temps parallèle (01/01/1986)
4/5   2 notes
Résumé :
Ce livre n'est ni une biographie, ni une étude littéraire : plutôt un roman vécu, au fil duquel vous pourrez suivre, pas à pas, Jean Giono dans les traces de sa vie quotidienne, livre-fleuve qui suit le cours du temps en jouant à saute-mouton.
Immobile au centre de l’œuvre gionienne, vous voyagerez dans une vraie Provence, à la rencontre de petites et grandes destinées, vivant les aventures créées et recréées par ce démiurge.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je ne me sens pas d'écrire un « résumé » de ce bouquin que je viens de terminer. Disons que son niveau est très élevé pour moi mais que je l'ai lu avec un très grand intérêt, et ça m'a pris du temps. J'ai découvert un autre Giono, pas différent mais encore plus profond, et aussi encore plus humain (ce qu'il est déjà beaucoup).
L'éditeur dit que ce livre n'est pas une biographie ni une étude littéraire. du point de vue de spécialistes qui exigeront le respect de certains codes, c'est peut-être vrai, mais pour moi, il y a quand même de cela (d'où mes étiquettes). Cependant, l'éditeur a raison de parler de « roman vécu ». Il se lit un peu comme ça, mais tout de même pas comme un roman de gare.
Ce livre contient au début un petit cahier d'illustrations et à la fin deux annexes suivies de documents. Entre les deux, il y a 5 chapitres denses dont les titres sont : « Giono à Manosque », « Giono et la Provence », « Giono et les Manosquins », « Jean Giono comédien et conteur » et « le cycle du hussard ».
La typo est petite, serrée, sans aération. Il faut être passionné pour le lire.
Il a reçu le prix Thyde Monnier 1987 de la Société des Gens de Lettres.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
On n’est pas allé jusqu’à ces audaces-là à Manosque, mais on est allé à des audaces de pauvreté. De pauvreté et de vulgarité. À la place des murs de la vieille ville qui étaient des murs honorables en pierre (et d’une très belle pierre, la pierre de la Durance) et des toitures de tuiles faites avec l’argile du pays et qui, par conséquent, par une sorte de mimétisme naturel, se pliaient aux exigences du paysage, on a construit des maisons qui ont été pensées – si, pour d’aussi petites choses, on est obligé d’employer un mot aussi fort – par des architectes venant de n’importe où, de Lille, de Tourcoing ou de Nancy, et qui ont donné à ce pays une architecture passe-partout qu’on voit aussi bien dans le Nord que dans l’Est, dans l’Ouest qu’au Sud. Des maisons d’architecte au lieu d’être des maisons d’habitation. (Propos de Giono en août 1965)
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Manosque des plateaux est une fantasmagorie de poète,
un essai non transformé qui pourrait refléter cent autres lieux.
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Le sage de Manosque et le sage du Contadour réunis ayant ainsi acquis, non par compromission ou par complaisance mais par la seule force de son imagination, par son talent, par sa personnalité rayonnante, son brevet d'humanisme et ses lettres de noblesse qui le classent parmi les plus grands de notre littérature, reste à déterminer s'il a ou s'il aura un successeur et s'il fera école.
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Au bout de ses voyages agrémentés par de passionnantes aventures spirituelles et montagnardes sur le toit du monde, Alexandra David-Neel avait planté sa petite iourte dans ce que les Manosquins appelaient irrévérencieusement "le trou du cul dignois" et qui était, pour elle, le nombril de l'univers. La pause dans la posture du lotus, sous la tente, durèrent jusqu'à cent ans.
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Noé fait de la Provence son arche. Giono y embarque une couple, la Provence du blé et la Provence du vin, accompagnée d'une femme voilée, la Provence des mystères.
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