Giovannissima, tome 2

Je m'attendais à une BD style années 50, un peu osée… Et c'est toujours ce que je comprends quand je lis le résumé. Que nenni, nous avons ici une BD… porno.

Bon, passons le choc de la surprise, je me mets à lire, parce que, c'est Masse Critique, et qu'on lit les livres qu'on reçoit à Masse Critique. Règle d'or que je chéris grandement.

Je savais que le scénario n'était pas le point sur lequel le porno travaillait le plus, mais n'y a-t-il pas des limites ? Le manque de contenu, c'était franchement gênant pour ma part. Quel intérêt de lire un livre sans histoire ? Et si c'est un livre porno sans contenu, autant regarder un film porno, non ? A ce stade de mes réflexions, j'en suis arrivée à : c'est parce que le dessin permet d'améliorer un peu la réalité. Ben je me trompais encore. On a la main lourde dans les poils, les déformations graisseuses, la bave. Miam !

Quel intérêt de dessiner un porno si c'est pour y mettre la réalité crue ? Est-ce qu'on est pas en droit d'attendre que les humains ne ressemblent pas à de vrais humains ? Ca me dépasse.

Naturellement, je ne saurais noter de citation… En plus, j'ai été dérangée par l'explication de l'auteur pour son attrait pour le porno. Qu'on aime, je comprends, qu'on l'explique par un passé teinté de pédophilie… Non.

Je l'échange, si ça intéresse quelqu'un. Et je vais réellement me mettre à dessiner du hot aussi, où les protagonistes auront une forme humaine, mais irréelle, ça arrondira mes fins de moi.

Je remercie Masse Critique Babelio et les Editions « La Musardine » de m'avoir fait parvenir le tome 2 de la série « Giovannissima ! ».
La bande dessinée n'est pas une découverte pour moi, vu que j'en lis régulièrement mais je n'avais encore jamais essayé la bande dessinée érotique destinée à un public averti.
J'ai bien aimé découvrir la couverture ou l'on voit une femme dans le style pin-up des années 50 vêtue de ses bas et d'un chapeau de paille ! Pour moi qui suis très amateur de dessin, vu que je pratique moi-même, j'ai apprécie la justesse du trait et le rendu des ombres sur le corps ! Madame Casotto sait manier le crayon pour rendre son dessin précis dans ses moindres détails.
En ouvrant le livre, on découvre des petites histoires courtes, quatorze, si mes souvenirs sont bons, en noir et blanc, ou il est question de relations maitresse-soumise(s), de saphisme, fétichisme…
Le travail des ombrages sur les corps est très réussi, il apporte un coté très charnel à l'ensemble et les modèles légèrement vêtues de jolies tenues affriolantes que ne désavoueraient pas un magasine masculin ou un catalogue de lingerie.
A la fin de l'ouvrage, il y a une partie ou l'auteur se livre et raconte sa passion pour le dessin et son attirance pour l'érotisme, ce qui apporte un plus à cet ouvrage.
J'ai bien aimé « essayer » ce genre littéraire épicé et inhabituel mais je ne pense pas lire les autres volumes tout simplement parce que ce n'est pas le genre que j'affectionne le plus même si j'ai aimé le découvrir. A ceux et celles qui aiment les jolis dessins, et l'érotisme, je vous conseille de vous faire votre propre idée sur la question avec Giovanna Casotto. Bonne lecture.

Merci à Babelio et à l'éditeur, Dynamite, pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Le livre est de belle qualité, grand format, avec un papier épais, des dessins de qualité en noir et blanc.
L'auteur nous propose plusieurs histoires de quelques pages, plus ou moins érotiques voire pornographiques (selon là où chacun règle son curseur...). Certaines n'ont pas grand intérêt, mais d'autres sont assez drôles et agréables à lire, si l'on veut aller au-delà du caractère érotique du récit.
La fin du livre nous propose une interview de l'auteur/dessinatrice, qui nous raconte notamment de quelle façon elle est arrivée dans ce monde de la BD et surtout de la BD érotique.
Ce livre est agréable à lire, original, mais à ne pas mettre entre toutes les mains !

Cet album reprend des histoires de la période Selen, principalement les albums Pin up libertines et Mauvaises habitudes, avec toute la série éponyme (Mauvaises habitudes, donc) autour du personnage de soubrette incarnée par l'alter-ego de Casotto et dominée par sa maîtresse.
Ce qu'il y a de chouette avec Casotto, c'est que même au bout de la je-ne-sais-combientième histoire, avec toujours le même personnage de brune volcanique, on ne se lasse pas. Outre la variété des situations qu'elle met en scène et du travail sur la chute de ses historiettes, il y a dans ses récits une fraîcheur et une impertinence qui font toujours mouche, un état d'esprit à la fois goguenard et bon enfant perpétuellement rafraîchissant.
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Trop court domage