Quelle déception que ce troisième volume des enquêtes du chanoine Sidney Chambers !
J'avais lu avec grand plaisir les deux premiers volumes mettant en scène un chanoine qui menait conjointement avec un ami policier des enquêtes dans les années 50 en Angleterre.
Ce tome se déroule un peu plus tard, dans les années 60, mais je n'ai rien retrouvé de ce qui m'avait plu avant.
Le chanoine est désormais un homme marié qui fait la morale à tout le monde, qui continue de poser des questions aux suspects mais sans grande conviction et sans aucun tact, les enquêtes m'ont semblé ennuyeuses, et l'humour a déserté le volume 3 en même temps qu'est arrivée l'épouse du chanoine, une femme austère qui n'inspire pas beaucoup la sympathie.
La série télé adaptée des livres est beaucoup plus originale que les livres, le chanoine y mène une vie personnelle plus intense, les personnages secondaires y sont mieux décrits et le tout paraît plus profond et surtout moins moralisateur.
Commenter  J’apprécie         263
Ce troisième volume des enquêtes de Sidney Chambers comprend quatre enquêtes. Ces histoires ont un ton plus grave, qui interroge Sidney sur le problème du mal du titre : comment un Dieu bon peut-il tolérer l'existence du mal, de la souffrance. Des petits débats théologiques ont lieu entre Sidney et son vicaire, Léonard. Rien de trop ardu toutefois, ce sont juste quelques passages très simples, en lien avec les intrigues.
En parallèle, nous suivons l'existence de Sidney, qui suit son cours. Ce sont les débuts de son mariage avec Hildegard, et il s'agit pour chacun de s'adapter à l'autre. L'amour n'empêche pas les frictions du quotidien. Hildegard aimerait bien que Sidney abandonne ses enquêtes, qui sont risquées et qui en plus lui prenne du temps, laissant parfois son épouse toute seule à des moments où elle aurait besoin d'avoir son mari. Sidney promet, comprend, mais finalement n'en fait qu'à se tête.
La vie continue aussi pour les autres personnages, Mme Maguire, Amanda ou l'inspecteur Keating, nous sommes dans un microcosme familier, mais l'auteur a pu donner un nouveau souffle à tout ce petit monde, un ton un peu plus grave peut-être, les enjeux comme les crimes deviennent plus essentiels.
Un volume réussi, il s'agit de voir comment l'auteur pourra encore faire évoluer ses personnages et les enquêtes.
Commenter  J’apprécie         170
Ce troisième tome des Mystères de Grantchester est relativement décevant.
Il regroupe 4 enquêtes, dans lesquelles l'aspect policier est finalement peu présent. Dans la première, qui donne son titre au recueil, Sydney Chambers se pose surtout beaucoup de questions sur le bien et le mal, et dans les suivantes, la résolution des énigmes est un peu bâclée et manque de finesse.
L'inspecteur Keating apparaît trop peu également. Quant à Léonard et Mrs McGuire, ils disparaissent carrément. Alors que ces personnages secondaires donnaient beaucoup de sel à l'histoire.
L'intérêt de ce livre aurait dû tenir dans l'évolution de la vie personnelle du chanoine, désormais marié et bientôt père, mais même cet aspect n'est pas suffisamment exploité alors qu'il y aurait eu matière.
On ne retrouve pas l'humour et l'intelligence du feuilleton dans ce roman, c'est vraiment curieux et décevant quand l'adaptation TV est meilleure que le livre d'origine.
Commenter  J’apprécie         120
Autant j'avais aimé le premier volume de la série, un vrai livre "coin du feu", où l'on se plonge avec délices, autant ce troisième volume m'a déçue ... Pourtant, je me suis accrochée ! Mais ... bof. Les questions que se pose Sidney Chambers deviennent répétitives, ses relations avec son épouse, relations présentées comme le bonheur parfait, sont inexistantes pour le lecteur (peu de dialogues entre eux, à chaque fois qu'Hildegarde parle on se demande si elle est sèche ou si c'est du 3e degré), bref ...
Je n'ai pas lu le volume 2, dès que je le verrai je l'essaierai !
Commenter  J’apprécie         21
Canon Sidney Chambers was thinking about the nature of forgiveness. He was on his way to the consecration of Coventry Cathedral where he had worked shortly after the war. Now, seventeen years later, a new building had arisen from the bombed remains ; a symbol of defiance against the horrors of history. How much, he wondered, could people recover from the evil of so terrible a time ; and were some crimes so great that they could never be forgiven ? How could a God of love have allowed such suffering and what steps could be taken to ensure that those agonies could be prevented in future?
Il fallait parfois regarder la vie et la mort sans couleur ni effet dramatique, mais d’un oeil froid.
Grantchester - saison 2 Bande-annonce VF