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Grim Lovelies tome 1 sur 2
EAN : 9782362314490
Castelmore (14/08/2019)
3.68/5   84 notes
Résumé :
Anouk envie le Joli Monde, celui des humains, où les gens sont libres d’aller et venir, et de tomber amoureux. Mais Anouk n'est pas humaine... Elle est née animal et a été transformée en jeune fille par la sorcière Mada Vittora, qui a fait d’elle son esclave.
Lorsque le cadavre de sa maîtresse est découvert dans une mare de sang, Anouk doit fuir avant d’être accusée du crime. La société secrète de magie, la Haute, est déjà à ses trousses, et une course contre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique, et je dois avouer que c'est tout d'abord sa magnifique couverture qui m'a poussée à le cocher ^^
Mais revenons à l'essentiel : je suis plutôt déçue de ma lecture.
L'histoire n'est pas dénuée d'intérêt mais malheureusement quelques défauts viennent, selon moi, gâcher l'ensemble.
J'ai vraiment apprécié l'univers créé par l'auteur. Là-dessus rien à dire! On est immergé assez rapidement dans le monde obscur de ces sorciers qui tirent les ficelles du Joli Monde et des Charmants (les humains) qui l'occupent. de même, leur façon de lancer des sorts, les Familiers, etc. On sent toute la complexité de cet univers qui se dévoile tout au long du récit.
L'intrigue, bien que peu originale, est plutôt intéressante. Elle laisse mariner le lecteur, révélant les informations au fur et à mesure, et nous maintient en haleine. On assiste également à de belles scènes de bataille, pour ce qui est des rebondissements nous ne sommes pas en reste. Bref, avec tout cela, peu de chance que l'on s'ennuie.
Mais malheureusement, ce bel univers n'est, à mon sens, pas exploité à sa juste valeur. le principal bémol est pour moi Anouk, l'héroïne. Plus j'avançais dans ma lecture plus ses actions me semblaient incohérentes et la rendaient antipathique. Impossible de m'attacher à ce personnage qui passe d'un coup de petite fille naïve dans sa tour, rêvant de découvrir le monde, à ado rebelle orgueilleuse et nombriliste (par la magie d'un changement de look qui plus est). Aucune véritable émotion ne semble émaner d'elle, même lorsqu'elle ressent de l'amour. Elle découvre trop vite ses pouvoirs magiques et change trop rapidement de personnalité à mon goût.
J'ai également eu l'impression que les personnages secondaires n'étaient là que pour lui servir de faire-valoir. Chose bien dommage car justement ces personnages secondaires me paraissaient vraiment intéressants. Ils auraient gagnés à être approfondis (mention spéciale à Cricket et Hunter Black). J'aurais aimé que le récit prenne le temps de développer les autres Familiers, pour enrichir l'histoire.
En bref, ce roman n'a pas été à la hauteur de mes attentes : si l'univers m'a séduite, les personnages qui le constituent m'ont paru bien fades. Dommage.
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Grim Lovelies est un roman de fantasy jeunesse. S'il s'ancre dans un monde similaire au nôtre, comme c'est le cas également dans Harry Potter, les personnages n'évoluent pratiquement qu'entourés de magie. Ce qui n'est pas indiqué sur la première de couverture, c'est qu'il s'agit d'un premier tome ; quand on en termine la lecture, un arc narratif est conclut et la suite est attendue – pour qui a aimé le livre, et ce n'est pas mon cas (pour tout vous dire, arrivée avec peine à la moitié du roman, j'ai décidé de lire en diagonale, voire de sauter quelques paragraphes).
Anouk est un Bestion, à savoir un animal transformé en humain·e et qui accomplit des taches domestiques. Si elle s'occupe de la maison de Mada Vittora, l'une des plus puissantes sorcières de France, elle n'est toutefois pas le seul Bestion de la maison et on fait également la rencontre de Beau, le chauffeur personnel de la Mada, Hunter Black, le garde du corps (et assassin, accessoirement), etc. Au-dessus des sorcières, déjà très puissantes, il y a la Haute, qui régit le monde magique et gère celui plus commune des Joli·es (les personnes qui n'ont pas de pouvoirs), ces dernier·ères n'en ayant pas conscience. L'univers est foisonnant, très sympa, j'ai beaucoup aimé ! Pourtant, comme je vous l'ai dit plus haut, je n'ai pas accroché.
Parce qu'un super univers ne suffit pas, voyons ce qui m'a déplu.
Tout d'abord, les personnages. S'ils ne sont pas tous inintéressants, loin de là, il faut bien admettre qu'ils ne sont pas particulièrement attachants et qu'ils ont parfois des comportements très attendus vu leur profil. Par exemple, Beau : il est considéré par l'héroïne comme un frère ; lui ne cesse de l'appeler « mon chou ». Devinez-vous ce qui va se passer entre eux ? Je l'ai grillé dès qu'on nous a présenté ce gars-là… Trop attendu et mal amené. Il y a aussi Viggo, le fils de la sorcière, qui est tout le contraire de Beau : il n'aime pas du tout Anouk. Mais l'autrice va réussir à l'amener, de façon particulière, à se soumettre aux désirs de la jeune fille. En fait, il y a plein de personnages et tous m'ont saoulée, même Anouk qui est le personnage principal de Grim Lovelies. Elle est celui qui évolue le plus, qui est le plus travaillé, mais j'ai trouvé que tout ça n'était fait qu'avec de gros sabots et son évolution ne m'a franchement pas convaincue.
Quant à la ligne directrice de ce roman, c'est que les Bestions veulent garder leur apparence humaine, qu'ils ne veulent pas redevenir des animaux. Je n'avais pas relu le résumé avant de me plonger dans ce roman et, en commençant à le lire, j'ai pensé que j'y trouverais une enquête. Or, on s'en fiche, tout ce qui compte, c'est la course-poursuite qui doit occuper environ deux tiers du livre. C'est énorme. Bien sûr, il y a des rebondissements, mais comme je n'appréciais pas les personnages et que je n'accrochais pas à l'histoire, et qu'en plus ces fameux rebondissements ne sont pas surprenants, eh bien… je me suis ennuyée. J'ai failli abandonner la lecture de Grim Lovelies. Alors pourquoi ai-je continué ? Parce que je culpabilisais un peu d'écrire une chronique sans avoir fini le livre, et surtout parce que je voulais que Megan Shepherd, l'autrice, me prouve que j'avais tort, qu'elle pouvait me surprendre, que je pouvais accrocher à autre chose que l'univers… Sauf que ça n'a pas été le cas, comme vous avez pu le constater.
Avant de terminer, j'aimerais souligner qu'il y a un personnage secondaire trans, et c'est cool. En revanche, il est question de la sexualité d'un autre protagoniste et, là, on nous dit qu'il aime déjà les filles donc il ne va pas s'intéresser aux garçons. Ou comment nier la bisexualité… No comment.

Ma chronique est plutôt brouillonne, je vous l'accorde. En fait, ce bouquin ne m'a tellement pas convaincue que je n'ai pas eu envie de faire plus d'efforts que cela. Comprenons-nous bien, Grim Lovelies n'est pas un mauvais roman, c'est juste qu'il n'était pas fait pour moi. Si vous regardez sur internet, les avis sont généralement positifs, bien qu'il y ait aussi quelques retours mitigés. J'entre dans cette dernière catégorie. Peut-être accrocherez-vous, que c'est totalement votre genre de lecture, mais ce n'est pas moi qui vous recommanderais ce livre.
Lien : https://malecturotheque.word..
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UN CONTE FANTASTIQUE DIVERTISSANT.
Je dois vous avouer que j'ai choisi de lire ce roman uniquement pour sa couverture. J'ai été attiré par la splendeur de celle-ci et le résumé a fini de me convaincre.

Ce premier opus pose les bases d'une saga en deux tomes qui ne manquera pas de captiver le lecteur. L'autrice a su se démarquer dans un univers qui m'est totalement inconnu.

Je n'ai pas pour habitude de lire ce genre d'histoire, ce fut donc une surprise de A à Z.

DES PERSONNAGES QUI COURENT CONTRE LA MONTRE…
Anouk est née animal mais elle a été transformée par la sorcière Mada Vittoria qui en a fait sa domestique. Si Anouk est plutôt satisfaite de sa vie, elle ne peut s'empêcher d'imaginer le monde extérieur et sa splendeur. Elle rêve d'un monde libre où elle pourrait faire ce qu'elle désire… Mais quand Mada meurt, ses amis et elle sont désignés comme les coupables, c'est alors le début d'une course contre la montre. Car nos héros ne sont des humains que grâce au sortilège de Mada Vittoria. Et celui-ci doit expirer dans trois jours…

Nos héros vont vite comprendre que le monde extérieur est loin d'être aussi joli et qu'ils vont devoir déjouer des pièges tout au long de leur fuite.

Les personnages de ce roman sont intéressants mais l'on ne rentre pas totalement dans leur psychologie. L'héroïne nous sert de narratrice et nous offre une vision très intense de l'histoire, j'ai particulièrement aimé le côté fantastique qui englobe Anouk et ses amis.

UN CONTE BIEN MENÉ ET CAPTIVANT.
Si le début est un peu lent à se mettre en place, rassurez-vous le rythme s'accélère rapidement et nous offre des rebondissements surprenants et intéressants.

J'ai aimé les thèmes abordés dans l'histoire, le récit est une belle fiction mais il transmet tout de même des messages qui peuvent influencer les lecteurs. L'autrice m'a surprise à certains moments même si l'histoire conserve un côté prévisible qui ne m'a pas spécialement gêné lors de ma lecture.

Tous les éléments sont présents pour rendre la lecture captivante, une immersion totale s'opère au fil des pages pour proposer une expérience de lecture des plus sympathique.

Je n'ai eu de cesse de me demander ce qu'il allait advenir de nos héros, l'autrice brouille souvent les pistes, met ses personnages en difficulté, on se retrouve face aux choix difficiles des personnages en se sentant sans cesse menacé. Ce fut assez exaltant par moment.

EN BREF :
L'autrice nous offre un récit rythmé qui met en scène des personnages atypiques qui n'auront de cesse de vouloir se sortir des griffes d'une société secrète magique. La plume de Megan Shepherd rend la lecture mystérieuse, elle mène ses lecteurs dans une intrigue où le danger est omniprésent, le scénario met un peu de temps à se mettre en place mais ce petit contretemps est contrebalancé par des rebondissements de taille. Un premier opus qui a su me séduire et me faire adhérer à l'univers magique de l'autrice.
Lien : http://www.lmedml.fr/2019/10..
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Anouk vit confinée dans la maison d'une sorcière, Mada Vittora, qu'elle aime de tout son coeur. En effet, c'est elle qui lui a donné la vie, la seule vie qui compte à ses yeux. Car, avant, Anouk était un animal. Elle ignore quelle était sa race et sait juste qu'elle est "née" il y a environ un an.
Elle s'occupe de la maison, fait le ménage et la cuisine, et assiste la sorcière pour ranger et laver ses affaires. Elle l'a vue maintes et maintes fois préparer et lancer ses sortilèges.
Luc, un autre serviteur de la maisonnée, a pour coutume de veiller à la bonne entente entre les cinq domestiques de la maison, et il aime leur raconter des contes de fées.
Mais un jour, Anouk découvre la Mada morte, baignant dans son sang. Avec les autres Familiers (animaux transformés en humains), elle a peur d'être accusée du meurtre. Ils décident donc de s'enfuir, après avoir récupéré leurs "peaux". Ils ignorent à qui elles appartiennent, mais les animaux sont variés: chat, souris, chouette, chien, loup... Un problème supplémentaire se pose: Luc a disparu, et pour la première fois trois des Familiers, Anouk, Beau et Cricket, sont livrés à eux-mêmes.
Leur destination: la villa dans laquelle la deuxième plus grande sorcière du royaume est enfermée, bannie à Montélimar par les Souverains. Ils espèrent que Mada Zola pourra renouveler leur sort pour qu'ils puissent rester humains. En effet, à la mort d'une sorcière, tous ses sortilèges disparaissent trois jours après elle.
S'engage alors une course contre la montre pour les cinq Familiers, et cette course leur apprend beaucoup de choses sur eux: en effet, non seulement ils sont capables de pratiquer la magie, mais en plus ils n'ont pas les mêmes limites que les gens de la "Haute".
Anouk évolue énormément, passant d'un rôle de domestique voire d'enfant soumise et dévouée à une personne apte à prendre de rapides décisions.
Cette histoire est vraiment très riche et passionnante.J'ai lu ce premier volume d'une traite et vais enchainer avec le second.
Bien sûr il est aussi question d'amour, et l'auteur est moderne dans sa conception sans être dans l'excès non plus (amour hétéro, homo, transgenre...)
Par contre, je vous préviens, il n'y a pas de dénouement à la fin du tome 1. Procurez-vous le tome 2, vous voudrez vous lancer tout de suite dedans!
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Un univers solide mais des personnages insignifiants

Sur le papier, ce livre jeunesse avait tout pour me plaire : une magnifique couverture, une intrigue intéressante avec ses sorcières aux serviteurs d'origine animale. Malheureusement, même si je dois reconnaître que l'univers imaginé par l'auteur repose sur des bases solides, l'exécution de l'histoire est décevante.

Les personnages tout d'abord, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux, ils sont assez nombreux et ne semblent pas éprouver de vraies émotions. Au bout de quelques chapitres on apprend que . Leur histoire tout au long du livre est sans intérêt, fade et superficielle : inutile. Les personnages secondaires sont un peu plus dignes d'intérêt, mais à peine. Cela est peut-être dû au fait que la narration n'accorde pas assez de place aux pensées de l'héroïne, à la description des ambiances des scènes et surtout à la mythologie qui entoure l'histoire.

L'intrigue ensuite, il y a beaucoup de rebondissements mais les scènes d'actions sont un peu difficiles à suivre mentalement et donnent envie de les lire en diagonale. Je n'ai pas très bien compris l'intérêt de faire faire autant d'allers-retours de 7h en voiture aux personnages, j'ai d'ailleurs eu l'impression que les notions de temps n'étaient pas respectées dans l'histoire. L'univers est complet et pertinent, et c'est d'autant plus dommage qu'on passe très rapidement sur les origines des Bestions et de leurs relations avec les sorciers. J'ai moins aimé que l'intrigue se déroule dans le Paris de nos jours, j'ai d'ailleurs souvent eu l'impression que l'auteur voulait nous prouver qu'elle connaissait la France en nous ressassant des listes de marques et de clichés.

Je lirais quand même le tome 2 pour connaître la suite (et aussi parce que je l'avais acheté avant de commencer le tome 1…). En espérant que le deuxième tome sera plus cohérent, autant au niveau de la temporalité de l'action qu'au niveau des relations entre les personnages.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
04 août 2020
Il est regrettable que les protagonistes desservent à ce point ce roman parce qu’il y avait matière à en faire une sublime saga dans la littérature jeunesse. Au lieu de cela, on se retrouve avec un roman qui est vite indigeste.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Anouk n'était pas prête à voir tout cela se terminer, ce rêve magnifique qui consistait à être humaine. Elle voulait tout vivre. Voir tous les endroits qu'elle ne connaissait que par ses lectures. Prendre un bateau. L'avion. Et lire - lire de tout. Des contes de fées. Des histoires d'amour. Seuls les humains étaient capables de décrire la douleur et l'amour, de la faire tour à tout se pâmer et pleurer à chaudes larmes en racontant des évènements qui ne s'étaient jamais produits et qui affectaient des personnes qui n'avaient jamais existé...
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Ce fichu sortilège qui n'était pas de l'amour mais de la manipulation. L'amour véritable est une question d'égalité. Deux personnes qui s'unissent de leur plein gré. L'amour n'a rien à voir avec la possession.
[...]
J'ai compris une chose : ce que j'éprouvais pour toi n'était pas de l'amour. C'était une obsession.
(p. 335)
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- Ce soir, ma chérie, tu vas dehors.
Dehors? Dans le Joli Monde, où les Charmants se promenaient main dans la main, le visage caressé par le soleil, au milieu des voitures, des boîtes aux lettres et des panneaux de signalisation, où ils marchaient d'une rue bordée d'arbres à l'autre, et ainsi de suite?
Dehors?
- Vous êtes sérieuse? demanda Anouk, le souffle cout.
- Absolument. Mais avant, il te faut de bonnes chaussures...
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Elle avait vu juste : il y avait des cailloux et du brouillard, mais il y avait aussi des étoiles. La ville ressemblait à la vie même : bonne et mauvaise, belle et laide, la bienveillance et la cruauté réunies. Mais surtout, elle existait. Ce qui, en soi, était déjà magique.
(p. 337)
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Tu le fascines. Tu as quelque chose qu'il a perdu depuis longtemps : la jeunesse, l'émerveillement. Il est envoûté par l'espoir qui se dégage de toi. Il a tout ce dont on peut rêver, le pouvoir, le temps, la richesse, mais ce que toi, tu as, il ne l'a plus.
(p. 331)
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