A lire d'urgence (enfin, pour moi, il était urgent que je le lise) pour en finir avec les injonctions des "tuer son ego" prônée dans bien des endroits de développement personnel et d'éveil à la spiritualité.
Il est illusoire de vouloir tuer son ego, voir même potentiellement dangereux si on a plus aucune peur qui sont quand même là pour nous protéger et d'ailleurs, c'est bien le rôle de l'ego, nous protéger.
Mais s'il parfois il nous fait enclencher des mécanismes de surprotection qui générer une autre forme de danger.
La plupart des livres expliquent que c'est l'ego qui nous protège de nos blessures, qu'il faut se libérer de ses blessures, mais tous, laissent totalement cette notion d'ego de côté et je trouve dommage parce qu'on perdrait moins de temps à d'abord accepter que ce fameux ego est là et toujours là et que c'est surtout lui qu'il faut qu'on apaise, pas qu'on tue, pour enfin se libérer.
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J'ai lu beaucoup de livres sur la spiritualité que parfois je me suis perdu avec le rôle de l'égo. Est-il bon ou mauvais ? Devais-je l'oublier ?
Ce livre m'a réconcilié avec mon ego et il n'est pas aussi mauvais que l'on pourrait y penser.
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En effet, contrairement à certaines conceptions hâtives axées sur le renoncement, la vraie liberté ne consiste jamais à -être sans ; elle participe toujours du fait -d'être avec de manière consciente et détendue. Pour user d'un exemple courant, qu'est-ce qu'être libre de l'alcool ? Non pas instaurer une prohibition et s'interdire tout contact avec ce produit ; la liberté consiste plutôt à pouvoir en user consciemment et modérément, au moment opportun et de manière non systématique.
Ego, vous avez dit ego ?
Ace stade, revenons en à l'origine du terme lui-même. Ego, en latin signifie tout simplement moi. Le rappeler pose déjà quantité de questions complexes :
si l'ego c'est moi, comment pourrais-je, moi, m'en débarrasser ?Et si tant est qu'il soit possible d'y parvenir, que resterait-il alors de...moi ? Quid de l'ego, quid de la personne ?
L’humain ne saurait être découpé en tranches. Toute homme, toute femme ne peut aborder un enseignement spirituel qu’avec la totalité de son humanité, corps, psychisme et « esprit ».
Vient un moment ou le travail sur l'ego n'est plus envisagé comme une amélioration, voire une guérison mais comme une remise en ordre essentielle.
Vient un moment où le travail sur l'ego n'est plus envisagé comme une amélioration, voire une guérison mais comme une remise en ordre essentielle.
Interview de Gilles Farcet, écrivain, collaborateur d'Arnaud Desjardins, par le CICNS